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Guère étonnant !

Les élections sénatoriales de ce dimanche dans l’Allier n’ont pas surpris par leur résultat final. La droite et le centre confirment leur ancrage en Bourbonnais. Une victoire dans un fauteuil pour Bruno Rojouan qui succède à Gérard Dériot et pour Claude Malhuret qui rempile pour 6 ans au Palais du Luxembourg. Une victoire logique compte tenu des résultats des élections municipales, qui dès le premier tour, a relégué les candidats dits “d’union de la gauche” à une candidature de témoignage.

 

En effet, le score de Jean-Michel Guerre et de Pierre Thomas, jugé “en progrès” par les médias locaux et les candidats eux-mêmes à tout de même de quoi faire sourire. Heureusement, la pêche est fermée car on nous aurait fait prendre les goujons pour des silures ! La logique aurait voulu qu’ils mettent en ballotage la droite si leur prétention s’était avérée exacte. Or, ils n’ont recueilli que 30% du corps électoral sénatorial et n’ont pas forcé le destin pour susciter un second tour. 

 

Pendant que la droite savourait sa victoire, la gauche avait bien peine à se rassembler après cette déculottée à Yzeurespace, devenu le temps d’un après-midi, un théâtre d’ombres, pour ne pas dire, une pièce dont le scénario ne pouvait être que de belles chimères. Pas de quoi concurrencer Molière. Mais tout de même, de quoi interpeller pour les élections départementales et régionales à venir. Sans rassemblement des forces socialistes, ni préparation et encore moins de stratégie, elles s’annoncent périlleuses. Qu’en pense la Fédération du PS de l’Allier ? La machine à exclure et les romans feuilletons ubuesques sur la renaissance se traduisent pour le moment, par une absence complète de résultats. Mais, tout cela n’est guère étonnant ! Pour prétendre faire une union pour quelconque scrutin, il faut d’abord définir ce qui nous constitue. Ensuite, élaborer un projet, des valeurs, puis chercher à rassembler autour de ce dernier et non additionner des candidats et des morceaux de programmes. A méditer pour les temps à venir !

 

Le petit reporter de la Préfecture