Aux Elus d'Yzeure.

Pendant trente sept ans avec JP Desgranges, nous avons eu comme unique préoccupation de développer le sport à Yzeure. Pour ma part pendant 25 ans, j'ai fait en sorte que l'on valorise notre ville d'Yzeure comme étant notamment dans le domaine sportif une référence. Aujourd'hui quand j'entends parler sur les réseaux sociaux de votre refus d'accorder la possibilité de s'entrainer à l'équipe de D2, alors qu'il y a un accord entre la ministre des sports et la fédération française de football, j'en suis abasourdi (du mot venant de l'argot "basourdi" : être sous le choc d'un comportement invraisemblable).

Ce refus, en plus, n'a aucune raison objective. Arrêtez de vous cacher derrère la Préfète pour tout ce qui arrive !

"J'ai mal à ma ville, j'ai honte qu'on en parle de cette façon sur les réseaux sociaux".

J'ai le souvenir de discussions à l'Assemblée nationale où j'éprouvais une certaine fierté quand on parlait de notre équipe de foot féminin (même de nos clubs avec mes collègues  députés). Quand j'entends dire que vous "pinaillez" en mettant en cause le caractère d'Internationales de certaines joueuses qui le sont dans un autre pays. Vous n'êtes pas digne de cet internationalisme dont vous vous réclamez comme socialistes dans les paroles mais pas dans les actes. Si Léo Lagrange, ce brillant ministre des sports du Front populaire savait. Vous chechez tous les prétextes pour dire NON. Je vous l'ai dit plusieurs fois, il ne faut pas confondre autorité et autoritarisme. C'est Sénèque qui écrit "on ne conserve jamais une autorité que l'on rend odieuse".

Et vous les femmes du Conseil Municipal toujours prêtes a monter au créneau, à juste titre, pour défendre les droits des femmes, pourquoi sombrez vous à votre tour dans un silence de cathédrale, pour quelque piastres, derrière vos masques. Il ne suffit pas de donner le nom de Gisèle Halimi à une rue d'Yzeure pour défendre la cause fémininiste. Aux actes ! Quant à l'adjoint au sports, une fois de plus il montre son incapacité à résoudre les problèmes correctement. Qu'il parte ! On me dit même qu'on a envoyé la moitié de la force municipale pour faire cesser manu-militari l'entrainement des filles. Cest là que l'on reconnait les vrais chefs !

Guy Chambefort