Montrant à un ami les ordres du jour des commissions qui vont précéder le conseil municipal de septembre 2021 et qui parviennent aux élus, il ne put sur son visage masquer une certaine surprise .

On y parle encore et l’on propose même, de décider de la vente de biens communaux. Il faudra bien qu’un jour les Yzeuriens se demandent à quoi est consacré le produit de ces ventes. Liquider les avoirs communs n’est pas en soi une impossibilité réglementaire mais c’est l’utilisation qu’on en fait qui doit faire l’objet d’un questionnement voire d’une exigence de traçage.

Le phénomène est assez fréquent pour qu’on s’interroge. À quelles opérations, plusieurs centaines de milliers d’euros issus des ventes de patrimoine communal, ont-elles été consacrées, personne ne peut le dire et c’est bien la chose la plus anormale. Les élus actuels n’apportent aucune information sur ce sujet et compte tenu de l’écriture assez étonnante de ventes à la découpe des derniers budgets, on est en droit de se demander si le produit des ventes du bien commun n’est pas systématiquement englouti dans les frais d’un fonctionnement mal piloté dont seule l’équipe qui se dit majoritaire pourrait avoir l’explication. Durant plusieurs mandats précédents les acquisitions foncières ont permis le développement et les équipements nécessaires à la population. Cette démarche a été très largement approuvée et aujourd’hui les Yzeuriens en profitent encore largement.

 Mais sous l’impulsion de quelques uns, qui se vantent ouvertement d’agir comme des propriétaires ou agents immobiliers qu’ils ne sont pas légalement, on assiste à une liquidation dogmatique des biens communaux sans qu’on nous dise quelle conversion il en est opéré.

 Chacun est donc en droit, fort de ce droit collectif que procure la propriété commune, de demander des comptes au conseil municipal. Cet organe décide aveuglément sous l’emprise de quelques uns sans véritablement disposer des vraies raisons des ventes à la découpe.

Quelle est la véritable affectation du produit des ventes? Les valeurs immobilisées il y a quelques années grâce aux fonds communs appartiennent aux contribuables et les administrés en ont la jouissance collective, c’est la règle applicable au bien public. Il est absolument anormal que l’on prive arbitrairement les Yzeuriens de ce qu’ils possèdent ensemble sans leur rendre compte de ce qu’on fait des moyens ainsi obtenus. 

Plus qu’une exigence, le traçage dans l’emploi des moyens obtenus de la conversion des biens, est un droit.

Il pourrait même devenir, si l’insoutenable légèreté des êtres de la fraction majoritaire du conseil municipal ne devait cesser, un moyen d’aboutir à la nullité des ventes.

 Ceux qui se disent majoritaires et donc fondés à agir, mais pas dans n’importe quelles conditions n’auraient plus alors qu’à constater que leur légitimité sortirait grandie si on consultait les citoyens sur ces ventes effectuées , toujours aux limites de la légalité, de morceaux de patrimoine découpés sans réflexion.

Cela serait sans doute d’une toute autre nature que cette consultation croupion (54 habitants sur 13600 )qui permet de prendre une décision à cette équipe municipale de peindre des petits cyclistes blancs à la place des cyclistes verts en passant par la phase noire . Pour sourire un peu on devrait essayer de vendre ces petits cyclistes verts comme peinture témoignage d’une époque agitée Il faudrait bien sûr les vendre à la découpe un par un !

petits cyclistes verts qui deviendront blancs ..Ils auront pris peur !

guy chambefort et d'autres