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A Yzeure le fusil à un coup des chasseurs de dahu!

 L' étrange épisode de la maison funéraire d' Yzeure inspire nos nombreux lecteurs qui nous écrivent!

 

La chasse au Dahu est réputée dans nos campagnes et leur bon sens pour être  une pratique stupide. Elle doit beaucoup au déséquilibre atavique d’un pauvre animal légendaire, qui marchant avec un genou plié à flanc de colline, ne peut se retourner sous peine de déséquilibre fatal.

Chasser cet animal, c’est faire soi même preuve d’une crédulité et d’une absurdité sans borne. Mais le chasser avec un fusil a un coup, c’est la preuve incontestable d’une déficience.

On croyait que cette vieille histoire, usée jusqu’à la trame, n’avait plus court. Que l’on se détrompe, les observateurs de Regards03 en ont retrouvé des adeptes, pas plus loin qu’au sein de l’équipe qui se dit encore majoritaire au conseil municipal d’Yzeure. Leur spécialité? Observer le déséquilibre budgétaire produit par leur politique et lui retourner pour l’occire, la décharge du fusil à un coup qu’est la vente d’un morceau de patrimoine. La surprise est totale, puisque si le mauvais état des finances est bien affiché dans le rapport d’orientations budgétaires, il n’en va pas de même pour les intentions de vente à la découpe. Tout juste nous parle t’on d’un vague plan de cession, qui fera l’objet d’une communication ultérieure. C’était sans doute pour ménager l’effet de surprise, comme dans la chasse au Dahu.

En tout cas, c’était sans compter sur la résistance bien fondée de plusieurs administrés vis à vis du stupide projet de vente d’un terrain situé en zone résidentielle pour y construire une chambre funéraire. Tartarinade plutôt que fait de chasse, l’épisode a fait grand bruit dans les chaumières, preuve qu’il ne suffit pas de disposer d’un fusil à un coup, encore faut-il bien le diriger. Il s’agit ici de prendre les bonnes décisions, en considérant au passage que la vente du patrimoine ne devrait pas servir à renflouer les déficits de fonctionnement, sauf à considérer que la découpe des biens communaux soit une armurerie de fusils à un coup, laquelle sera forcément vide.. un jour prochain, au train où vont les choses.

Pour cette fois c’est raté, le coup est passé à côté, le Dahu vivait- il sur les pentes prononcées du toit du Mille Clubs, on ne sait pas, personne ne l’a vu. Mais pour la triste équipe en place, il est encore debout.

Dans la pente.

 

 

autre image du patrimoine !!!!