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Echos du week-end

Communauté d'agglomération 

Les bus de l'agglomération.

Résumé de la situation : A partir de cette rentrée, la Communauté d'agglomération a confié à Keolis société privée dont l'actionnaire principal est la SNCF une délégation de service public pour l'exploitation du réseau de transports de l'agglomération. Les délégataires ont beaucoup changé depuis la création de la Communauté. A la création du réseau en 1990 la délégation avait été confiée à Maybus, entreprise locale, créée spécialement à cette occasion. Ensuite les concessionnaires se sont succédés :Transdev, Ratpdev et maintenant Kéolis. Pourquoi autant de changements ? Il faudra bien se poser la question un jour.

A cette rentrée, utilisateurs, conducteurs sont mécontents et manifestent, circuits, horaires, véhicules non adaptés. Ils ont raison. Devant le tollé, certains élus les rejoignent proposant même une motion au dernier conseil communautaire.

Cela est savoureux. Il y a quelques mois ces mêmes élus ont approuvé le changement de délégataire. Pourquoi n'ont-ils pas regarder les circuits, les horaires, organisés des réunions de concertation avec les utilisateurs, ou même tout simplement regardé les propositions avant de faire le choix du délégataire. A la mise en place du réseau, nous avions organisé une trentaine de réunions suivies d'un référendum.Tous les représentants des communes s'étaient impliqués, pourtant à l'époque, les élus gérant les syndicats intercommunaux n'étaient pas indemnisés. Mais c'était l'ancien monde.

On se rend compte que cela ne convient pas. Certains élus proposent une motion pour trouver des solutions. Ces élus ont proposé une motion contre les élus qui ont fait le choix du délégataire c'est à dire eux ! C'est ce qu'on appelle une motion de "contrition". Comment a-t-on pu accepter que le délégataire démarre son réseau avec de tels véhicules d'une autre époque (on a échappé aux diligences) et que des quartiers desservis précédemment ne le soient plus.

Les expériences passées auraient pu servir de leçon.

Souhaitons que les choses rentrent dans l'ordre.

Les élections municipales approchent.

En 2008, La Montagne nous annonçait 300 emplois sur la zone de Monbeugny juste avant les élections. Le journaliste de l'époque avait été bien trompé par ces informateurs. Il serait trop long de revenir sur les multiples perspectives (annoncées le doigt sur la bouche) qui n'avaient que pour seul intérêt d'éviter les questions sur les aménagements de ce pôle multimodal dont les équipements ferroviaires ont été abandonnés à mi-chemin.

On nous annonce un équipement XXL titre de La Montagne pour 2020. Alors que le Président annonce qu'Eiffage et Actura située a Blois devrait (conditionnel) signer dans les prochaines semaines. Quid du permis de construire, des enquêtes publiques, car si ce projet se faisait ce serait un espace de stockage de semences et de produits phytosanitaires. Tout cela n'est pas neutre du point de vue de l'environnement. Va-t-on stocker en masse ces produits sur ce site, point de départ des eaux qui vont d'un coté vers l'Allier et de l'autre coté vers la Loire. Sachant que les espaces de stockage prévus sur le pôle logistique sont côté Yzeure, le permis de construire devra être signé par le Maire d'Yzeure. A-t-il été consulté avant cette annonce ? Le président de la Communauté n'aura pas de responsabilité sur les problèmes d'environnement. Le stockage de ces produits en grande quantité n'est pas sans risques.

Les aménagements en face de l'hôpital.

Et si tout cela avait pour but de cacher l'arrêt du projet "Hôpital de demain " !

Guy Chambefort