Mardi 24 Septembre 2019 : journée de protestations et grève contre les modifications apportées au réseau mis en place par le nouveau délégataire.

Plusieurs points demandent des précisions que le Président de la Communauté et le Conseil Communautaire doivent donner.

Pourquoi avoir changé de délégataire ? Il faut donner des explications. Il ne suffit pas de se faire photographier devant le nouveau site de stationnement des bus. Pourquoi avoir réduit et supprimé certaines dessertes de quartier excentrés au profit d'une augmentation de la fréquence des lignes passant par le centre. Les élus de la commission transport auraient dû s'en apercevoir avant le changement de délégataires. Mais le travail en commission est-il suffisant ? On dit que les commissions dans certaines villes et à la communauté d'agglomération se déroulent à une vitesse "Grand V", étonnant mais ce sont sans doute des mauvaises langues qui disent cela. Nous ne pouvons pas les croire. Cependant !

Mais il y a un moyen d'y remédier : les heures de début et de fin de chaque commission doivent être inscrites au PV, la liste des présents, pour les conseillers ne participant pas à toute la commission l'heure d'arrivée et de départ de la réunion doivent être notées dans le PV. Il est normal que nos concitoyens connaissent ces informations.

Je vais joindre un exemple d'intervention pour votre information fait par Jacques Bodard représentant de la Commune d'Yzeure commission transport en 2006 mais comme dirait la chanson un peu modifiée : c'était pas au temps du Cinéma muet.

Maybus, Transdev, Ratpdev, Keolis, comment justifier ces changements de délégataires (il faudrait peut-être en donner les raisons), ils sont certes moins nombreux que les changements de directeur de la Communauté mais quand même. Autant de sujets sur lesquels il faudra revenir lors de prochaines municipales.

Quand l'humour flirte avec la réalité:

Ce conte est extrait du livre "Des noms,une ville YZEURE" JP Desgranges Jeannette Chaussard Marie Thérèse Delmat Michel Labonne

Nous publierons pour mettre un peu de légèreté dans notre magazine quelques légendes, rassurez-vous très courtes, mais qui donneront un peu de piquant à la petite histoire.

Il était une fois quelques habitants, autour de Vienne, ville avec ses glorieux châteaux et ses profondes forêts, qui s'étaient organisés en se regroupant dans un parti politique dès 1889. Ce parti avait une maison où les citoyens se retrouvaient dans les moments historiques. Ils désignaient des représentants qui pour certains se retrouvèrent au fil du temps au parlement du pays. La période faste pour ce parti social démocrate fut la fin du XXème siècle et le début du XXIème. Ces toutes dernières années cette formation perdit de nombreux adhérents et soutiens. Ce n'est malheureusement pas une invention mais la triste réalité. Ce parti vivait des subsides des militants et des représentants dans les instances de la République Autrichienne qui lors de l'élection jurait la main sur le cœur de financer les dépenses suivant une règle qu'ils avaient eux même fixée. Tout se délita. Les adhérents regagnèrent leurs jardins et forêts. Une grande partie des représentants du peuple trouvaient de bonnes raisons de ne plus respecter leurs engagements, ils se retrouvaient en famille, pleurant sur leur grande misère et préférant conserver leurs deniers. Il faut bien reconnaitre que la passion subite et diabolique pour les autophotos dans un miroir coûte cher.

Une dernière correspondance d'un chef compteur (ne pas confondre avec conteur) de la province fait grincer les portes des chaumières et fuir de ce fait les derniers soldats restés fidèles.

"Payez citoyens de la base, vos chefs ne payent pas ce qu'ils se sont engagés à verser, ce n'est pas grave mais vous raclez vos fonds de poche on en a besoin." 

Et pourtant la nostalgie existe on dit même que dans une cité un peu éloignée de la capitale Vienne, on vient poser devant une des devantures, qui a résisté aux crises du commerce qui traversent certaines villes de l'Autriche profonde. Est-ce la présence d'un "poing et la rose", le même qui servait de logo au parti socialiste français qui attire les autoportraitistes. On ne veux pas croire que le culte de la personnalité a voyagé d'est en ouest.

Vous avez compris bien sûr que c'est une espèce de légende. D'accord c'est pas merveilleux mais ça repose sur un fondement historique ! Ce n'est donc qu'une demi légende !

Voici la phrase mise en exergue à la fin de sa pièce par Horváth : Légendes de la forêt Viennoise

Guy Chambefort

Nous venons de recevoir d'un lecteur qui nous rappelle à juste titre et avec beaucoup d'à propos la définition du conte: "le conte est un récit de faits qui pose un regard sur la réalité par le biais du fantastique".

Et si on se souvenait des décisions prises par les gouvernements socialistes entre 2012 et 2017 sous le quinquennat de François Hollande.

La décision prise par F. Cuvillier de mettre la RCEA en concession a été suivie d'un déroulement des procédures dans les conditions les plus rapides. En effet l'enquête publique n'a conduit à aucun retour ce qui est assez exceptionnel pour un tel ouvrage. Les délais annoncés par APRR seront plus courts que prévus sauf mauvaises conditions climatiques. L'adossement de la RCEA à l'A71 à Montmarault décidé pendant le quinquennat de F. Hollande  permet en ce moment la réalisation de l'échangeur de Montmarault et de 5 km de 2x2 voies, ce qui globalement va permettre de gagner un an sur la date d'ouverture (voir ci dessous).

Et en 2012 six mois après l'élection de François Hollande avec les préfets de l'époque Eric Delzant (région) et Benoit Brocard (département) 5 km de 2x2 voies supplémentaires avaient été réalisés en prenant sur des crédits inutilisés sur d'autres chantiers en Auvergne ; la bonne parole devrait se féliciter de ces actions financées qui permettront une mise en service plus rapide et une réduction du coût des péages.

Guy Chambefort