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Légende des années 20 de la Sologne Bourbonnaise

Il était une fois une bourgade de la Sologne bourbonnaise, qui venait d'apprendre d'une gazette nationale mondialement connue, que de récents appels aux suffrages d'élisants s'étaient révélés désastreux pour sa renommée. La gazette ne reconnaissait plus cette bourgade comme une des plus importantes du Bourbonnais. Et surtout, on considérait que cette localité, parmi d'autres, de la Sologne n'avait plus le cœur à senestre. Les consacrés laïques qui croyaient commander dans ce pays de forêts que l'on coupait parfois, d'étangs interdits aux jeux d'eau tentaient de redoubler de sévérité, à titre d'exemple, pour montrer leur poigne, envers les commis de la bourgade. C'est ainsi qu'on désignait les laborieux au service des autochtones. Un jour, en pleine période épidémique qui toucha peu la Sologne, on convoqua une assemblée d'obéissance ainsi nommé parce qu'on y cataloguait (verbe employé dans le sens de Simone de Beauvoir "en le jugeant de manière définitive"). Le chef des consacrés laïques lui reprochait d'avoir utilisé une plume d'oie pour saisir l'ensemble des consacrés laïques et de les prévenir de dysfonctionnements étonnants. Mais comme le disait Chamfort "En France, on laisse en repos ceux qui mettent le feu et on persécute ceux qui sonne le tocsin". On lui reprocha également d'avoir déplacé vers un boyau désaffecté d'une ancienne voie ferrée (utilisée habituellement d'ailleurs à cet effet) quelques cailloux personnels en utilisant un tombereau des cantonniers de la bourgade sans permission. C'est vrai qu'une autorisation signée en un nombre suffisant d'exemplaires aurait été nécessaire en ce temps de règne de la paperasserie. Tout cela aurait pu se traiter en dehors d'une Assemblée d'obéissance mais le césarisme était omniprésent.

Que croyez vous qu'il arriva ? L''assemblée d'obéissance", qui n'avait jamais aussi bien portée son nom, décida de suspendre le commis de la bourgade pendant trois mois sans salaire. Peu importe si ce commis a trois enfants à nourrir et que le priver de pistoles salariales pendant trois mois est terriblement disproportionné par rapport à la faute ? Dans de telles circonstances d'autres "consacrés laïques", vraiment à senestre auraient sollicité un versement au profit des bonnes œuvres de la commune et demandé que cela ne se reproduise plus, mais c'était un autre monde que les adeptes du selfie ne peuvent pas connaitre! Par contre pour les écritures à la plume d'oie, il faudra qu'on nous explique pourquoi un commis de la bourgade n'aurait pas le droit d'user un peu d'encre pour écrire aux "consacrés laïques "qui sont là pour tendre l'oreille aux remarques des vivants de la bourgade et accepter les critiques. Sur ce dernier point, il faudra un peu de lumière.

Et puis les" consacrés laïques", pour faire convoquer une assemblée d'obéissance, devraient être blancs comme les neiges du Kilimandjaro. Il faut donc poursuivre cette légende de la Sologne Bourbonnaise. "Les consacrés laïques" du conglomérat de bourgades s'étaient décidés d'utiliser la dime payée par le vivants pour acheter des vélocipèdes, dernier cri, mus par l'électricité ? Au lancement de cette opération, il avait été convenu par "les consacrés laïques du conglomérat" que ces nouveaux engins ne seraient pas utilisés par eux mêmes. Ce fut même, à l'époque, entre eux l'objet d'une querelle par plume d'oie électronique au moment la mise en service. Il est en effet inadmissible "qu'un consacré laïque" puisse bénéficier d'un prêt au tarif fixé par l'assemblée du conglomérat ! Le coût pour la collectivité est largement supérieur au tarif de location. L'utilisation d'un vélocipède par un "consacré laïque" ne devrait pas être possible car comme dans l'affaire précédente il y a utilisation de matériel et financement de la communauté. Va -t-on convoquer une assemblée d'obéissance pour l'exemple ? Est-il possible que ces vélocipèdes soient affermés au nom d'une conjointe ? Le rédacteur ne veut pas le croire ! Il est bien évident qu'il faudra des explications en cette fin d'automne.

Et ces deux faits montrent comment peuvent naître les grandes jacqueries ! Comparons le coût d'un benne à cailloux  et celui de la mise à disposition d'un vélocipède ne roulant plus à la force du mollet, même ceux qui se prétendaient jeunes avaient besoin de watts supplémentaires ! Les contrevenants du monde de la vélocipédie seront-ils privés de leur indemnité du conglomérat de bourgade, mais eux  il leur en restera d'autres.

Quelques éléments de synonymie pour faciliter la lecture de cette légende "consacrés laïques "="élu du peuple"...il faudra trouver les autres.

guy chambefort