Dans un article de la Semaine de l'Allier, on nous apprend que l'adjoint aux sports de la ville d'Yzeure ne décolère pas.

Ce n'est pas un scoop car il est toujours en colère !

Il devrait pourtant savoir s'il lisait Sénèque que "la colère rend fou aveugle car avec elle la raison s'envole".

Un adjoint aux sports qui restera dans l'histoire pour être celui qui a bradé le club de foot masculin au profit d'une curieuse fusion, dont on reparlera sans doute bientôt. Après avoir été un farouche opposant de l'AS Moulins il a soudainement cautionné cette pseudo fusion. Pourquoi ? Comment ? Cela reste un mystère. Dans les promesse électorales de sa liste, il n'en avait jamais été question, il a menti aux électeurs. Et maintenant il écrit : "Pour soutenir le foot féminin à Yzeure, il faut lancer une réflexion sur la mutualisation des moyens avec l'équipe masculine". La mutualisation des services de la Communauté devrait lui servir pourtant d'exemple. Chantre avec un quarteron de collègues, fonctionnant dans le même registre que lui, de la nouvelle gouvernance qui se différencie de la précédente en ce sens qu'avant ils ne disaient rien et maintenant parce qu'ils ont des postes dans l'exécutif ils ne disent toujours rien. J. Labonne souffre d'absence de mémoire car en 2014 nous avions proposé la création d'un club Omnisport Foot qui aurait permis de rapprocher les deux clubs tout en gardant une  indépendance. Ils avaient refusé mais c'était l'AS Yzeure et le Foot Féminin Yzeure. Que comprendre ? Les soudaines tractations avec le directeur de Cabinet du Maire de Moulins de l'époque qui a même officié comme speaker officiel du Club n'avaient pas encore débutées ..

Revenons à l'article de la semaine de l'Allier :

"A l'image des mairies qui ont voulu autoriser des ouvertures de magasins, nous aurions été déboutés par un Tribunal Administratif. Qui aurait payé la note" ? déclare t-il à la presse. Comment peut-il croire à ce qu'il dit ? Qui aurait pu faire un recours administratif ? Le club ? La ville ? La préfecture ne pouvait nullement faire un recours puisque l'Etat avait donné son accord !

C'est vraiment n'importe quoi !  

Mais il est vrai que très souvent l'équipe municipale donne souvent comme solution quand il y a un conflit : "Si ça ne vous convient pas allez au Tribunal Administratif" ! C'est sans doute ce qu'ils appellent la nouvelle démocratie participative par tribunal interposé.

Quant à son explication sur son intervention appuyée par la police municipale ! C'est risible ! Il n'y a bien que lui qui croit ce qu'il dit. Il y avait un accord national pour une reprise de l'entrainement pour les clubs de D2. C'est ce jour là que l'adjoint aux sports s'est lancé dans une différenciation entre les internationales françaises et étrangères pour refuser l'entraînement ! Ubuesquement triste pour des gens qui se disent de gauche.

Ce jour là j'ai eu honte que l'on puisse parler, dans la presse, à la télévision, dans ces termes d'Yzeure.

Mais bon cela à permis à celui qui se fait appeler le troisième adjoint d'Yzeure, appellation au combien stupide (que l'on parle du premier adjoint d'accord) d'avoir droit à une photo, c'est quand même mieux que la multitude de selfies dont il nous abreuve sur les réseaux sociaux et délice suprême pour lui il est photographié dans les rues de Moulins.

En conclusion, il se félicite d'avoir mis en place les infrastructures nécessaires, je peux témoigner qu'il n'y est pas pour grand chose car tout cela a été mis en place avant 2014, la seule chose qu'ils ont faite, depuis, c'est la rénovation du mur d'escalade en 6 ans mais ils ont limité les moyens municipaux pour son fonctionnement. aucune autre avancée pour les installations sportives ?

Nous avons déjà publié des informations sur les colères de J. Labonne en politique: menaçant, tressautant sur son siège !Le problème est qu'il va être obligé de retourner le doigt vers lui car il a fait fuir tout le monde. 

- Contre votre serviteur lorsqu'il était député et même quand il ne l'était plus lui reprochant des choses qui avaient été votées depuis 2017 !

- On dit même qu'il aurait déposé, nous espérons que ce n'est pas sous le coup de la colère, une candidature pour les échéances électorales à venir, non pas pour figurer en fin de liste mais bien plus. Chut c'est un secret ! Ne comptez pas sur nous pour dévoiler quelque chose !

Et bien d'autres choses encore à venir ?

Nous tiendrons une rubrique que nous appellerons :

"La bonne grappe de la colère"

 

Nous ne pouvons pour terminer, après le sport, que vous donner quelques éléments de philosophie à méditer :

"De la colère" de Sénèque

 

(1) Maintenant, mon cher Novatus, nous allons essayer de faire ce dont vous êtes le plus curieux, nous allons dire comment on extirpe la colère, ou du moins comment on y met un frein et on en réprime les transports. Quelquefois on doit l'attaquer de front et ouvertement, quand la faiblesse du mal s'y prête  ; souvent il faut des voies détournées, si son ardeur, trop violente, s'exaspère et croît par les obstacles. Il importe d'apprécier et sa force et si elle n'en a rien perdu ; s'il faut la combattre à outrance, la refouler, ou céder aux premiers chocs du torrent qui pourrait emporter ses digues.

(2) On devra se déterminer, d'après le caractère de l'homme irrité. Il en est que désarme la prière ; chez d'autres la soumission redouble l'insolence et l'emportement. On apaise ceux-ci par la crainte ; pour ceux-là, les reproches, un aveu franc ou la honte sont d'infaillibles calmants ; ou enfin c'est le délai, remède bien lent pour cette fougueuse passion, et le dernier dont il faille user ;

(3) car les autres affections peuvent attendre, et leur traitement se différer ; celle-ci, impétueuse, emportée par elle-même comme par un tourbillon, n'avance point pas à pas  : elle naît avec toutes ses forces. Elle ne sollicite point l'âme, comme les autres vices, elle l'entraîne, et jette hors de lui-même l'homme qui a soif de nuire, dût le mal retomber sur lui ; elle se rue à la fois sur ce qu'elle poursuit et sur tout ce que le hasard offre à sa rage.

(4) Les autres passions poussent l'âme vers l'abîme, celle-ci l'y précipite. Il n'est point de mauvais penchant, tout irrésistible qu'il puisse être, qui ne fasse de soi-même quelque pause ; pareille à la foudre, à la tempête, à tout fléau de la nature, dont rien ne peut arrêter la course ou plutôt la chute, la colère redouble à chaque pas d'intensité.

(5) Certains vices sont simplement une folie ; la colère est une maladie réelle. On descend aux premiers par une insensible pente, qui nous déguise nos progrès ; dans la seconde, on est précipité. Plus pressante que quoi que ce soit, s'étourdissant de sa violence même et de son propre entraînement, plus arrogante après le succès, les mécomptes accroissent sa démence ; repoussée, elle n'est pas abattue ; que la fortune lui dérobe son adversaire, elle se déchirera de ses mains : peu importe la valeur des motifs qui l'ont fait naître : les plus légers la poussent aux extrémités les plus graves.

La photo du jour 

Les bords de L'Ours à Agonges 10 Janvier 2021

photo gcregards03

 Guy Chambefort