EDITORIAL :
"Je ne connaissais pas le gobbledygook "nous avoue un fidèle lecteur, nous lui pardonnons volontiers. Le charabia administratif est en fait révélateur de l'impuissance de l'équipe municipale en place à Yzeure. Ce lecteur nous cite Boileau qui disait que" ce qui se conçoit bien s'énonce clairement ". Il nous indique "Retournons le principe et nous comprenons que lorsque rien n'est conçu politiquement ,on a du mal à le réaliser."
Il ajoute: "Alors pour faire croire que c'est complexe on leur fait utiliser des mots que personne ne comprend. Plus grave encore est la cause réelle de cette situation on navigue au hasard ,sans ligne directrice" .Les élus déambulent disent -ils ! C'est parfaitement approprié .
Les bonshommes verts parsemant les "chaucidous" illustrent parfaitement cette incohérence directionnelle
"Plus fort encore, les élus adoptent à leur tour ce langage pour faire croire à leur compétence soudaine .Ces mots ne sont pourtant que des oripeaux endossés comme des tenues de camouflage de leur manque de compétence .Ils attendent, ainsi déguisés que les évidences technocratiques leur servent de bonnes raisons pour renier l'idéal politique de gauche qui les a mené au pouvoir .Voilà où les a conduit le charabia technocratique ,loin d'être magique il est toxique "
Un autre lecteur nous précise que le gobbledygook à Moulins n'est pas aussi compliqué .Il n'y a pas besoin de périssologie (voir le dictionnaire !) car il est basé sur un postulat .Pas besoin de gobbledygook ou de jibber - jabber si vous préférez .Ce postulat est " les projets de la communauté sont pour Moulins mais tous les contribuables de la communauté payent". Et tout le monde cautionne dans un silence de cathédrale au moment de la quête .
Guy Chambefort
Ce dernier mot m'invite à vous rappeler les paroles de cette chanson de Jacques Brel qui avec des mots simples et une clarté d'écriture vous fera oublier tout ce charabia technocratique .Un peu de poésie...
Porter le chagrin des départs
Brûler d'une possible fièvre
Partir où personne ne part
Aimer, même trop, même mal
Tenter, sans force et sans armure
D'atteindre l'inaccessible étoile
Suivre l'étoile
Peu m'importent mes chances
Peu m'importe le temps
Ou ma désespérance
Et puis lutter toujours
Sans questions ni repos
Se damner
Pour l'or d'un mot d'amour
Mais mon cœur serait tranquille
Et les villes s'éclabousseraient de bleu
Parce qu'un malheureux
Brûle encore, même trop, même mal
Pour atteindre à s'en écarteler
Pour atteindre l'inaccessible étoile
Guy Chambefort