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Oui Najat Vallaud Belkacem est venue dans l' Allier . La droite aurait mieux fait de se taire

Oui Najat Vallaud Belkacem est venue dans l' Allier! vous connaissez beaucoup de ministres de l'éducation de droite qui sont venus dans l' Allier. Elle est  venue à Rocles et à Avermes . .Il vaut mieux tournez 7 fois son doigt sur un réseau social avant de taper n'importe quoi .La Montagne ressortez vos archives.

10 novembre 2014

La ministre Najat Vallaud-Belkacem vante le réseau d’écoles

La ministre Najat Vallaud-Belkacem vante le réseau d’écoles
La ministre de l’Éducation a assisté durant quelques minutes au travail des écoliers de Rocles.? © ph : séverine trémodeux
 
 

C'est les bras chargés de bons points à distribuer que la ministre de l'Éducation, Najat Vallaud-Belkacem, a visité hier l'école de Rocles, dans le cadre de son déplacement dans l'Allier pour les assises de la ruralité ( lire page 3).

La ministre avait choisi cette destination pour mettre en lumière le réseau rural d'éducation (RRE) du Bocage, qui rassemble le RPI (regroupement pédagogique intercommunal) Deux Chaises-Le Montet-Rocles et l'école de Tronget, soit une communauté de 202 élèves, chaque école disposant de classes à plusieurs niveaux.

Activités, aide aux devoirs ou… repos

« Ici, élus locaux, enseignants et parents d'élèves travaillent ensemble depuis longtemps » a loué à plusieurs reprises la ministre, présentant les regroupements pédagogiques et les réseaux d'école comme l'avenir scolaire en ruralité.

Après la visite de deux classes, Najat Vallaud-Belkacem a réuni dans la salle des fêtes la communauté éducative locale. Les maires des communes concernées sont revenus sur la création du RPI, en 1991, puis la mise en place du RRE du Bocage avec le renfort de Tronget. Son objectif était que « les écoliers de ce territoire bénéficient tous des mêmes enseignements et des mêmes activités extra-scolaires ». Au moment de la mise en place de la réforme des rythmes scolaires, tous ont alors décidé de s'engager dès la première année.

À la rentrée 2014, après un an d'expérimentation, une organisation a été mise en place : trois employés municipaux de Tronget, titulaires du Bafa, assurent les temps d'activités périscolaires sur place, les élèves des trois autres écoles étant réunis au centre de loisirs du Montet. Si, globalement, tous les intervenants présents ont dressé un bilan positif de cette réforme, plusieurs difficultés ont été détaillées à la ministre.

D'abord le coût de la mise en place des TAP : 15.000 euros à Tronget et autant pour le RPI et, « 750.000 € » pour le conseil général, a souligné le vice-président Alain Denizot, présentant les transports scolaires, compétence du Département comme « de l'horlogerie suisse en milieu rural ».

Un transport qui peut créer des inégalités entre enfants : les petits de Rocles voient la moitié du temps des TAP rognés par leur déplacement. « Et les moins de six ans sont très fatigués en sortie d'école, et après le trajet. Parfois on les laisse libres, sans activités, car ce n'est pas la peine », ont expliqué les personnels du centre de loisirs.

« Oui cette réforme a un coût, et l'État va garantir le soutien aux communes pour l'année 2015-2016, dans le cadre d'un projet éducatif de territoire. Mais c'est pour l'avenir de nos enfants », a tranché Najat Vallaud-Belkacem. Sur la question de plus petits, la ministre a affirmé « leur droit au repos, à l'ennui », au contraire d'un programme d'activités soutenu. Pour les plus grands, elle a félicité l'initiative d'une aide aux devoirs durant les TAP, plébiscitée par les parents d'élèves.

Julien Bigay