Troisième épisode :

Les ventes irréfléchies

Comment peut-on avoir comme seul objectif de vendre le patrimoine ?

Empêtrée dans ses propres divergences, l’équipe pseudo majoritaire cherche à donner une image d’unité, mais elle oscille en permanence entre le compromis et l’indécision, reportant constamment les actions ou les projets dont elle doute intérieurement du fait de sa division cachée. Faut-il vendre tel bâtiment ? Fermer encore tel service ? On apprend par bribes ou confidences des uns ou des autres, qu’on ne s’accorde pas sur ces objectifs, idéologiquement devenu plausibles pour certains, mais totalement inenvisageables pour d’autres. Par exemple, quelle avance une affaire comme celle de Bellecroix peut elle prendre dans un tel contexte, alors que même la presse locale avait disserté sur ce sujet clivant ? Aucun plan d’action concret n’a été présenté aux yzeuriens, aucun résultat supposé n’est publié. Il reste à chacun le droit de douter de l’avenir des services à la population et de l’utilité de sacrifier le patrimoine commun. Cet exemple cache aussi les ventes d’autres biens soit-disant conclues et juteuses, dont on apprend finalement que rien n’est en réalité conclu parce qu’on a fait des choix naïfs. Voici quelques exemples de l’incompétence actuelle dans les décisions qui sont prises par l’équipe municipale majoritaire. Qu’adviendra t’il de la Maison des Arts et des Sciences, dont l'aménagement avait permis la réhabilitation d’un bâtiment scolaire remarquable avec le concours habile de nombreuses subventions et qu’on a fermé arbitrairement sans projet de substitution ? La ville est -elle assurée qu'on ne lui demandera pas de rembourser une partie des aides accordées pour ce projet encore bien récent? Fermer un bâtiment est -il la seule façon d’en diminuer les coûts d’exploitation ? Nous pensons qu’on peut trouver mieux pour le bien commun.

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