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Septième période :Confusion là où il faudrait responsabilité et clairvoyance

Septième période

Des projets incomplètement réfléchis 

Trois risques majeurs


Était-il nécessaire d’endetter par avance une opération comme la ZAC du quartier de Ste Catherine pour acheter un foncier dont on risque de ne même pas avoir besoin si l’opération s’arrête avant son terme par manque de demande de terrains à construire ? Il faudra bien payer la dette. Rappelons que le terrain a coûté plus d’1,5 million d’Euros et que cette vente au profit de l’hôpital devait participer à financer un projet aujourd’hui enterré. Ces renseignements avaient pourtant été publiés avec fierté par l’ancienne administration de l’hôpital, qui ne parlait que du projet baptisé l’Hopital de demain. Il semble que le calendrier soit aujourd’hui déchiré, en revanche le terrain a bien été acheté.

Était-il également bien opportun de se lancer seuls dans la rénovation de la Gendarmerie, (estimé à terme à plus de trois millions d’après les architectes du projet) alors qu’Yzeure est maintenant sous la compétence du c0mmissariat de police de Moulins ? La Brigade Motorisée, locataire de la commune depuis la suppression de sa brigade de gendarmerie, n’apporte aucun service direct à la population, son rôle est la surveillance de l’autoroute A79. Alors pourquoi faire payer aux yzeuriens un coût de rénovation qui est bien loin d’être couvert par le loyer annuel octroyé par l’état ?(moins de 200 000 Euros selon les publications du service de casernement) . Quel temps de retour sur cet investissement à fonds perdus ? Quel coût pour les Yzeuriens ? Quelles aides ?

Fallait-il se lancer dans ce programme de rénovation de la Place Jules Ferry qui va profondément engager les finances de la Ville pour plusieurs années, alors que rien n’a été publié des études de déviation des gros flux de circulation ? Où sont les dossiers ? Rien n’a été publié non plus sur les travaux de voirie qui sembleraient préalablement indispensables. On risque là encore de s'engager vers des dépenses de plusieurs millions alors que rien n’est prêt. Un projet tel que celui-là nécessite une préparation sérieuse et concertée, ne laissons pas rééditer un deuxième Ste Catherine, en pire.

.Ces trois risques économiques majeurs dont les perspectives pèsent sur l’économie de la collectivité, sont des initiatives de l’équipe en place. Elles obèrent les capacités financières de la commune pour de nombreuses années, parce qu’elles ne sont pas réfléchies dans une bonne stratégie. L’argent public ne devrait pas être dilapidé sans regarder ce que sera demain et surtout mesurer :
si la dépense envisagée est bien dimensionnée,
si le programme est bien de compétence communale,
si le projet présente bien la garantie de bon service aux yzeuriens.

Les trois exemples cités ne nous semblent pas en accord avec ces trois principes. C’est pourquoi, une fois de plus nous nous posons la question de la clairvoyance et de la responsabilité de l’équipe qui en est responsable. Nous ne croyons pas que les yzeuriens vont accepter de conserver leur confiance à ceux qui se lancent dans des programmes non maîtrisés, non légitimes ni concertés, ou incomplètement étudiés.