Nous avons répondu en trois épisodes à un long article paru il y a quelques jours dans La Montagne. "La gauche peut-elle perdre à Yzeure". Notre quotidien local devient-il un journal de ragots ? Un journaliste doit recueillir des informations, il faut qu'il ait du grain à moudre. Encore faut-il qu'il choisisse son ou ses informateurs, il ne faut pas se contenter du premier petit télégraphiste venu. Il n'est pas interdit non plus de vérifier ses informations, ses sources et interroger les personnes concernées.

Nous pensons à cet instant à Alexandre Varennes, fondateur du journal La Montagne en 1919. Député socialiste, adepte des idées de Jaurès il aurait eu quelques regrets, sans doute, en voyant l'information traitée de cette façon.

Monsieur le Décrypteur comme Alexandre Varennes j'ai eu un long chemin politique. Rassurez vous j'en suis pleinement satisfait, ni déçu, ni blasé. C'est ce que je déclarais lors de mon intervention comme maire devant le dernier conseil municipal que j'ai présidé en 2014.

J'ajoutais :

Sur ce long chemin, contrairement à ce qu'il faut faire en allant à Saint-Jacques de Compostelle, j'ai toujours évité les couvents, les églises, les sectes et les chapelles. Cela m'a toujours permis d'avancer et de garder ma liberté de parole. "Le prix du renoncement est plus cher à payer que le prix du courage "indique Jean-Pierre Bel ancien président du Sénat. Avec mes collègues qui quittent le Conseil Municipal, nous allons travailler différemment au service de nos concitoyens. Ils veulent de la transparence, nous les aiderons à la découvrir, vous pouvez compter sur nous pour les informer au quotidien. "Le futur appartient à celui qui à plus de mémoire" écrivait Nietzsche. Il ne devrait y avoir aucune surprise pour personne.

Et nous terminerons l'épilogue sur cet article par une note plus musicale, simple, souriante et qui incite à la méditation.

Je vous livre cette comptine que l'on chante dans les cours d'école du Haut-Vivarais mon pays natal mais que l'on entend aussi dans le Nord-Allier.

Lorsque les enfants font quelques bêtises et ne savent pas comment se sortir de situations difficiles ils se réunissent et se mettent à chanter en chœur en se regroupant :

Non ! non ! non ce n'est pas nous !

Non ! non ce n'est pas nous ! 

C'est la faute au grand méchant loup !!!!!!!!!!

Les écoliers font école.

Guy Chambefort