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Semaine du 9 septembre au 16 septembre 2018 Editorial : Et si le nouveau monde ne trouvait son salut que dans la Sociale-Démocratie

Et si la Social-Démocratie était la seule solution pour sauver l’Europe ?

Dans les années 80, les Sociaux-Démocrates semblaient s’être imposés. L’Etat providence, la protection sociale face aux aléas de la vie, la marche vers l’égalité homme femme caractérisaient cette politique.

Ce sont d’ailleurs essentiellement les Sociaux-Démocrates qui préconisaient cette politique.

On pouvait penser que l’effondrement des régimes communistes, le renforcement des courants démocrates aux U.S.A la confortent.

En face le courant libéral qui prône la réduction des dépenses publiques, et souhaite lutter selon lui contre la rigidité du monde du travail.

Lorsqu’en 2012, François Hollande arrive au pouvoir la situation est difficile et délicate.

              ● Le déficit publique est important, il sera en 5 ans ramené autour de 2,6 en 2017

              ● L’inflation est à 2 %

               (2012 : 2 % - 2013 : 0.9 % - 2014 : 0.3 % - 2015 : 0.2 % - 2016 : 0.2 %)

              ● Dans le domaine de l’emploi les engagements ont été beaucoup plus compliqués à tenir. De nombreux plans de licenciements ont été gardés sous le coude jusqu’à la fin du quinquennat Sarkozy. Il faudra donc attendre plus longtemps pour que la courbe du chômage s’infléchisse.

En 2017, pourtant, la situation s'est redressée mais le dossier de l'immigration perturbe l'Europe.

Dans une Europe où les libéraux sont débordés par les populistes de droite. Les populistes de gauche passent leur temps à critiquer les sociaux-démocrates, pourtant il n’y a qu’une solution, qui a fait ses preuves dans le passé, rebâtir autour de la Social-Démocratie un pôle de progrès : partout dans le pays, au gouvernement et dans les collectivités.

Nous emprunterons la conclusion à François Hollande dans son livre : "Les leçons du pouvoir".

« Je regrette qu'une partie de la droite, pour réduire la menace que l’extrémisme fait peser sur elle ait choisi de lui ressembler. C’est plus qu’une faute de goût : c’est une erreur stratégique. Ce qu’elle croit gagner de ce côté-là , elle le perdra de l’autre. En regard de sa faute morale, son gain électoral sera bien faible.

La gauche est devant le même dilemme. A suivre la dérive populiste au prétexte qu’elle pourrait rejoindre l’aspiration populaire, elle désoriente son électorat et laisse les boutefeux et les démagogues l’amener dans l’impasse. Je ne peux, enfin, rester indifférent à l’avenir du socialisme. Ce qui s’en réclame doivent faire leur choix. Il ne m’appartient plus de participer à leurs débats. Mais je reste si attaché à l’idée socialiste que je continuerai à démontrer que la vraie nouveauté c’est le perpétuel mouvement pour l’égalité ».

La France peut-elle vivre sans l'Europe ? 

Guy Chambefort