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Contes et légendes de la forêt viennoise !

Nous publierons pour mettre un peu de légèreté dans notre magazine quelques légendes, rassurez-vous très courtes, mais qui donneront un peu de piquant à la petite histoire.

Il était une fois quelques habitants, autour de Vienne, ville avec ses glorieux châteaux et ses profondes forêts, qui s'étaient organisés en se regroupant dans un parti politique dès 1889. Ce parti avait une maison où les citoyens se retrouvaient dans les moments historiques. Ils désignaient des représentants qui pour certains se retrouvèrent au fil du temps au parlement du pays. La période faste pour ce parti social démocrate fut la fin du XXème siècle et le début du XXIème. Ces toutes dernières années cette formation perdit de nombreux adhérents et soutiens. Ce n'est malheureusement pas une invention mais la triste réalité. Ce parti vivait des subsides des militants et des représentants dans les instances de la République Autrichienne qui lors de l'élection jurait la main sur le cœur de financer les dépenses suivant une règle qu'ils avaient eux même fixée. Tout se délita. Les adhérents regagnèrent leurs jardins et forêts. Une grande partie des représentants du peuple trouvaient de bonnes raisons de ne plus respecter leurs engagements, ils se retrouvaient en famille, pleurant sur leur grande misère et préférant conserver leurs deniers. Il faut bien reconnaitre que la passion subite et diabolique pour les autophotos dans un miroir coûte cher.

Une dernière correspondance d'un chef compteur (ne pas confondre avec conteur) de la province fait grincer les portes des chaumières et fuir de ce fait les derniers soldats restés fidèles.

"Payez citoyens de la base, vos chefs ne payent pas ce qu'ils se sont engagés à verser, ce n'est pas grave mais vous raclez vos fonds de poche on en a besoin." 

Et pourtant la nostalgie existe on dit même que dans une cité un peu éloignée de la capitale Vienne, on vient poser devant une des devantures, qui a résisté aux crises du commerce qui traversent certaines villes de l'Autriche profonde. Est-ce la présence d'un "poing et la rose", le même qui servait de logo au parti socialiste français qui attire les autoportraitistes. On ne veux pas croire que le culte de la personnalité a voyagé d'est en ouest.

Vous avez compris bien sûr que c'est une espèce de légende. D'accord c'est pas merveilleux mais ça repose sur un fondement historique ! Ce n'est donc qu'une demi légende !

Voici la phrase mise en exergue à la fin de sa pièce par Horváth : Légendes de la forêt Viennoise

Guy Chambefort

Nous venons de recevoir d'un lecteur qui nous rappelle à juste titre et avec beaucoup d'à propos la définition du conte: "le conte est un récit de faits qui pose un regard sur la réalité par le biais du fantastique".