Idir est décédé samedi 2 mai .Idir avait enthousiasmé Yzeurespace il y a quelques années .La salle était remplie.
J'ai entendu il y'a quelques semaines, lors des élections municipales, les platitudes habituelles sur une culture plus ...populaire . Etaient-il là ce jour là quand la France de toutes les couleurs reprenait en chœur sa chanson en langue Berbère "A Vava Inouva" ?

Photo extraite du livre Femmes d'Afrique du Nord (Cartes postales 1885 1930) Leila Sebbar Jean- Michel Belorgey

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BIOGRAPHIE
Idir, de son vrai nom Hamid Cheriet, né en 1949 à Aït Lahcène, à 35 km de Tizi-Ouzou, capitale de la Grande-Kabylie, rend hommage à son enfance. Avec le temps vient ce moment important où l’on sent confusément qu’il faut faire le chemin à l’envers pour se sentir totalement rassemblé, unifié, pacifié. Les chansons populaires sont ainsi toutes les routes qui le ramènent à son berceau de paix et d’identité. Grâce à ce disque, Idir opère donc un pèlerinage musical, il nous donne une leçon et un bel exemple de ce que peut être l’ouverture dans un monde où tout semble être déterminé par le désir du repli. Deux mots qui ne vont pas bien ensemble….
Onze chansons qui œuvrent aussi, pour lui et pour nous-mêmes, comme un remarquable travail de mémoire.
Traduction" A viva inouva "
Père Inouba
- 1.Bouillie ; purée (plat liquide épais)
- 2.Chaque village formait tajmaât (« une assemblée » en kabyle), une petite ou grande organisation selon l'importance numérique du village, semblable à la république démocratique
https://lyricstranslate.com/fr/vava-inouva-p%C3%A8re-inouba.htmlIdir, légende de la chanson kabyle, se plie à l’exercice du duo pour nous faire écouter un autre sens qu’il donne à ce partage pourtant si commun dans la musique. Le plus difficile n’est pas d’être invité à chanter avec autrui mais de se sentir admis comme un frère. Et non plus comme un étranger que l’on accueille avec bienveillance.
phie


