Ils constituent beaucoup plus qu’un programme, une façon d’aborder les problèmes de société. En bref, les choix des 5 et 19 mai font l’objet d’un « contrat » entre le candidat à la Présidence de la République et le Peuple Français. Un contrat relayé par un numéro spécial du « Réveil », organe de la Fédération socialiste de l’Allier. En complément, les élus départementaux et communaux reçoivent diverses correspondances ciblées de la part du candidat socialiste, qui lui-même élu local, affirme son attachement pour une administration plus libre des collectivités territoriales, qui doivent être dotées de pouvoirs et moyens supplémentaires. Sur le terrain, militants et sympathisants de l’Union de la Gauche battent le pavé avec un tract percutant, dont le slogan marque les esprits : «  la seule idée de la droite garder le pouvoir. Mon premier projet vous le rendre ». 

Le 5 mai 1974, l’Allier au soir du 1er tour place François MITTERRAND en tête avec 48,78% face à GISCARD crédité de 33,23%. Dans l’entre deux tours, un meeting est organisé à l’Edifice Communal de Montluçon le jeudi 16 mai, rassemblant les partis de gauche et les syndicats. Au soir du second tour, le Bourbonnais offre à François MITTERRAND 55,47% des suffrages contre 49,19% au plan national. Bien entendu, GISCARD l’emporte de peu. Mais un espoir s’est levé. C’est le souffle de la victoire. Il portera au pouvoir François MITTERRAND le 10 mai 1981. Entre temps, les municipales de 1977 sont l’occasion d’une campagne de communication novatrice et qui affirme que le combat continue : « Le Socialisme, une idée qui fait son chemin ». 

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