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L'équipe de l'IRES et regards03 se lèvent tôt pour fréquenter les marchés de Moulins, d'Yzeure et de l'agglomération. Un des rédacteurs de regards03 a cru apercevoir, ce mercredi, G. Boutié directeur de cabinet du maire de Moulins sur le marché d'Yzeure. Il se félicite, si elle est réelle, de cette présence au nom du commerce local. Nous espérons cependant que ce n'est pas lié aux difficultés du commerce moulinois...notre rédacteur a même pensé qu'il pouvait y avoir un match du MYF à commenter...mais à cette heure ? Circulant entre les différents étals (mettons un peu de vie avec cette citation de Henriot "Des ménagères palpaient l'orange et le citron sur les étals des marchés en plein vent", le décor est posé. C'est toujours agréable de rencontrer sur le marché des personnes qui viennent souvent à heure fixe faire leurs achats. Un habitué croisa notre rédacteur et lui indiqua sous forme de confidence dans le creux de l'oreille : "ne reconnaissez vous pas G. Boutié qui commente les matchs du MYF" ? Si, lui répondit notre rédacteur, il doit faire son marché à Yzeure, car le marché est sympathique. Oui lui répondit cette personne mais il y a peut être une autre explication : on dit que G. Boutié, ne pouvant obtenir une place sur la future liste municipale à Moulins se consolerait en venant se présenter à Yzeure. Ce n'est peut être qu'un propos de marché. Et notre rédacteur de poursuivre ses achats en pensant à tous les candidats envoyés, dans le passé, par la ville de Moulins aux élections municipales à Yzeure sans beaucoup de succès d'ailleurs. Souvent ils sont retournés à Moulins après un mandat dans l'opposition ayant reçu une bonne formation à Yzeure qui leur a toujours été profitable.

G. Boutié candidat à Yzeure ? Les paris sont ouverts.

G.Chambefort

 

 

La lecture du remarquable dossier publié dans « regards 03 » consacré à la question du logement et de l’avenir de « Moulins Habitat » pose beaucoup de questions sans apporter de réponses rassurantes.

La loi ELAN veut obliger les organismes HLM à se regrouper lorsqu’ils ne sont pas assez importants (moins de 12 000 logements) pour améliorer la cohérence des politiques de logement et pour mutualiser les services en vue de rechercher des économies de gestion. Deux objectifs louables et tout à fait recevables.

A Moulins, l’organisme qui gère une bonne partie du parc de logements sociaux est l’OPAC (Office Public d’Aménagement et de Construction) Moulins-Habitat. C’est grâce à cet office, adossé à la collectivité, que de nombreux logements à loyer modéré sont mis à disposition des Moulinois.

Or les solutions adoptées par Moulins Habitat et par M. Périssol pour accéder aux obligations de la loi surprennent :

- le parc de logements sociaux, financé par l’argent public, notamment par les communes, va entrer dans un montage financier où il va être en partie privatisé, ce qui veut dire recherche de rentabilité à tout prix et sortie du cadre du contrôle des loyers ; de plus, la loi ELAN cherche à favoriser la vente du patrimoine des offices HLM : une partie des logements dits sociaux, va être mise sur le marché de l’immobilier, en perdant le statut et en entrant dans les circuits de la spéculation immobilière, hors de portée des candidats locataires, c’est-à-dire de la majorité de la population de l’Allier et de Moulins. Pis, aucun autre organisme ne viendra remplacer l’existant, ce qui veut dire que de nombreux habitants des villes vont être obligés d’aller habiter loin des lieux de travail, d’enseignement ou de soins, aggravant les difficultés de déplacements de ces familles. 

- Autre question posée par la démarche engagée par M. Périssol et soutenue par les élus de sa majorité au Conseil municipal de Moulins et à la Communauté d’Agglomération de Moulins : il apparaît que le patrimoine de logements va rentrer, par le biais de transferts financiers, dans des sociétés immobilières privées(le groupe Arcade).  M. Périssol occupe-t-il encore des postes de responsabilité dans le groupe? 

A ces deux questions M. Périssol se doit de répondre pour expliquer ce qui va changer pour les locataires de Moulins Habitat et lever toutes les ambiguïtés liées à ses décisions.

Il semblerait en plus que M. Périssol a fait voter des délibérations pour adosser « Moulins Habitat » à des organismes dont les statuts n’étaient pas validés ! Qu’en est-il réellement ?

J’espère que « regards 03 » pourra apporter quelques éclaircissements en attendant ceux du Maire de Moulins.

R. Fleury

Il est de bon ton de critiquer la politique conduite sous le quinquennat de François Hollande et critiquer aussi tous ceux qui y ont été associés. Certains socialistes ont été  les premiers à le faire tout au long de ces cinq années. Jérôme Labonne adjoint socialiste au maire d'Yzeure est un des adeptes. Il est de ceux, qu'aussitôt la gauche au pouvoir, rentrent dans une critique permanente. Le "frontisme" est la maladie infantile du socialisme. Mais lorsqu'ils sont en responsabilité, ils conduisent une politique assez étonnante pour rester simple. Les plus anciens se souviennent car ils ont encore de la mémoire. A un congrès Guy Mollet avait fini par l'emporter sur Daniel Mayer soutenu par Léon Blum après ce type de maximalisme au sein de la SFIO. Et La politique adoptée a conduit au retour de la Droite. Prenons garde que le nouveau monde ne ressemble à l'ancien monde.

PRIX MOYEN DU GAS OIL EN FRANCE ENTRE 2012 ET 2017 SELON L'INSEE :

2012            1,401 euros TTC par litre 

2013            1,392 euros TTC par litre

2014            1,320 euros TTC par litre

2015            1,116 euros TTC par litre

2016            1,002 euros TTC par litre

Le prix du litre avait diminué 40 centimes d'euros, sur 5 ans soit pour un plein de 50 litres un gain de 20 euros, ce qui était loin d'être négligeable. Un bon prof de maths pourrait calculer le pourcentage sans problème. la politique des socialistes sous le quinquennat n'était pas aussi mauvaise que certains le laisse entendre. N'est-ce pas ? Le litre de gasoil à 1 € en 2016 c'était confortable.

G. Chambefort                                                   

Superbe collection d'autoportraits de Marcellin Desboutin au MAB

Allez visiter l'exposition "A la pointe du portrait "Musée Anne de Beaujeu"

Marcellin Desboutin a du peindre plus de 50 autoportraits .

Il est vrai que nombreux sont ceux qui réalisent aujourd'hui des "selfies" pour collectionner leur portrait. Nombreux sont les politiques qui s'exposent ainsi  au quotidien. Retrouverons nous ainsi dans une centaine d'année exposés au MAB de l'époque les selfies quotidiens de ces politiques .Seront il restés dans l'histoire ? Mais ça c'est une autre histoire !

                                 

Nous publierons quelques images de la Grande Guerre 1914 1918 en lien avec notre agglomération. Aujourd'hui Alphonse Pégoud,une rue d'Yzeure porte son nom.

Histoire

Adolphe Pégoud :
“Le voltigeur”

adolphe-pegoudTombé aujourd’hui dans un relatif oubli pour le grand public, l’aviateur Adolphe Pégoud était une véritable vedette dans les premières années de l’aviation, avant la guerre de 14/18. Remarquable pilote, il ne volera toutefois que deux ans, mais suffisamment pour laisser son nom dans l’Histoire. Petit retour en arrière sur un aventurier des airs pas comme les autres.

Adolphe Pégoud, de son vrai nom Célestin Adolphe Pégoud, est né le 13 juin 1889 à Montferrat dans l’Isère au sein d’une modeste famille d’agriculteurs  dauphinois. Élève brillant, un rien aventurier, le jeune Adolphe ne se voit pas du tout reprendre l’activité paternelle et se rêve en voyageur. Il s’engage donc dans l’armée à l’été 1907. Gravissant petit à petit les échelons dans la cavalerie française, notamment en passant par les troupes coloniales, Pégoud découvre réellement le monde des airs en octobre 1911 lorsqu’il participe à son baptême de l’air, en place arrière d’un monoplan Demoiselle.

C’est  pour lui une révélation, il sera aviateur. Protégé de Louis Carlin, un des premiers pilotes militaires français et cavalier comme lui, Pégoud commence à s’intéresser au pilotage. Redevenu simple civil en janvier 1913 il apprend le pilotage auprès de Louis Blériot, toujours sous la houlette de son ami et mentor Louis Carlin. En mars de la même année Pégoud obtient son brevet de pilote.

Il est engagé par Blériot pour des essais en vol divers et variés. A cette époque il se passionne pour une toute nouvelle activité aérienne, la voltige. Tous azimuts il s’adonne à cette lubie, repoussant sans cesse les limites de ses avions. Et la consécration arrive le 2 septembre 1913 lorsque à Juvisy-sur-Orge en banlieue parisienne il réalise la première véritable boucle inversée. Adolphe Pégoud vient d’inventer le looping. Celui qui maîtrisait déjà pleinement le tonneau démontre aux journalistes, et donc au monde que l’on peut voler « la tête en bas ». Son succès est alors entier, il est reconnu comme un des plus grands pilotes de son temps.

Alors qu’il se prépare, à la demande de Blériot, a réaliser une tournée promotionnelle aux Etats-Unis et au Canada Adolphe Pégoud est mobilisé. La France vient d’entrer dans la Première Guerre mondiale. Fort heureusement pour lui le cavalier sera aviateur. Affecté à la défense aérienne de Paris Adolphe Pégoud est un pilote acharné, passionné, et finalement un peu aventureux. Toujours aussi adulé il est le premier aviateur français à recevoir le 18 juillet 1915 le titre « d’as ».

Le 31 août 1915 lors d’un simple vol de reconnaissance dans l’est du pays à Petit-Croix il tombe sous les balles d’un Aviatik allemand. Adolphe Pégoud est tué sur le coup d’une balle en plein cœur. Chevalier de la Légion d’Honneur, récipiendaire de la Croix de Guerre, Pégoud était un des grands pilotes de son temps, et il travailla durement pour accroître la sécurité des aviateurs.

Source : Avions Légendaires