Actualités

1991 : une année pour préparer les perspectives de l’An 2000.

Le Conseil municipal en 1991 engage la révision du Plan d’Occupation des Sols (P.O.S). Deux raisons essentielles justifient cette décision.

► le début des travaux du contournement de l’agglomération

► la prévision d’équipements publics

 Le premier P.O.S d’Yzeure, publié en 1982 définissait l’utilisation de l’espace communal sur la base des objectifs suivants :

-         Contrôler la croissance urbaine et démographique

-          Maintenir et agrémenter le cadre de vie

-          Structurer et étendre les fonctions du centre bourg

-          Intégrer les quartiers neufs

-          Rechercher de nouveaux sites destinés à l’habitation et aux activités futures

-          Réserver les terrains nécessaires à l’implantation d’infrastructures d’intérêt communal ou intercommunal.

La révision de 1991 n’entraine pas une révision profonde mais correspond plutôt à une adaptation pour :

-          Procéder aux actualisations nécessaires

-         Intégrer les implications de la réalisation du contournement de Moulins et des grands équipements d’agglomération

-          Prendre en compte les conséquences de l’évolution de la situation démographique et économique.

 1991 :

► Des travaux importants réalisés cette année-là :

• Voirie, signalisation, espaces verts                                   525 000.00 

• Participation de la ville d’Yzeure au contournement       275 000.00 €

• Des réfections importantes du patrimoine :

 → écoles                                                      340 000.00 €

 → bâtiments communaux                           200 000.00 €

 → église St Pierre                                        220 000.00 €

 

► La ville d’Yzeure achète des terrains pour la construction du Lycée Professionnel par la Région pour la somme de 315 000.00 €.

La Région ayant changé ensuite de position préférant rénover le site existant, a renoncé.

Ces terrains serviront par la suite pour la construction de la Plaine Bodin.

Dans le domaine culturel, il faut se rappeler de l’événement musique Maestro de FR3 qui a fait escale à Yzeurespace ; reconnaissant ainsi la qualité de l’équipement, qui atteignait ainsi son rythme de croisière.

 

« Musique Maestro ! »

Après Paris et Toulouse, avant Montpellier et Strasbourg, la nouvelle émission musicale de télévision sur FR3, proposée et présentée par le violoncelliste Frédéric Lodéon à fait escale à Yzeurespace ! Un grand moment de musique autour de l’Orchestre d’Auvergne dirigé par Jean-Jacques Kantorow plein de verve, avec la complicité de solistes de renommée internationale comme la harpiste Marielle Nordmann ou le violoniste Gordan Nikolic.

L’émission était mise en images par l’un des plus grands réalisateurs de la télévision André Flederick célèbre par le Grand Echiquier notamment.

Près de 600 spectateurs ont vibré aux œuvres de Bach, Dvorak et Beethoven interprétées par une formation qui s’impose chaque jour davantage sur la scène internationale.

Diffusée le 17 mars à 20 h 35 sur FR3 cette émission aura permis à près de 4 millions de téléspectateurs de faire connaissance avec Yzeure.

► Création du Conseil municipal d’enfants en 1991. Le premier de l’Allier.

Instance toujours existante en 2018…

 

► 3614. Code Yzeure. Mise en place d’un nouveau service d’Information à partir du minitel.

 

► Dans le domaine sportif, construction du premier mur d’escalade au Gymnase F. Villon. La ville d’Yzeure apporte une participation financière pour la construction du stade d’Athlétisme à Moulins.

 

  Jacques Bodard

 

1990

Cette année 1990 fut marquante à la fois dans le domaine communal comme dans celui de l’intercommunalité. Les projets lancés les années précédentes se réalisent.

Economie :

Le Parc de la Mothe voyait l’installation de SOMAB Services et rue Colbert, une première extension de SCA Centre allait décider de la pérennisation du site sur Yzeure.

Le SIDEMYA (Syndicat intercommunal à vocation économique) crée le Parc d’Entreprises de Moulins Robet à Yzeure (43 000 m2). Heureuse initiative puisqu’aujourd’hui ce Parc est complètement occupé.

 

Urbanisme :

 ● Début des opérations de remembrements et d’acquisitions foncières pour la réalisation du contournement.

● Poursuite de la réhabilitation du Plessis : la ville prend en charge la voirie, l’éclairage et les espaces verts tout en développant les activités pour les jeunes. Simultanément l’immeuble de Bellecombe fait peau neuve.

● Début de l’aménagement des giratoires, carrefour Liberté-Egalité-Fraternité.

● Patrimoine : les travaux de rénovation extérieurs et intérieurs de l’église commencés en 1988, par l’équipe de Jean-Paul Desgranges se poursuivent. Un programme de plusieurs années est envisagé. Nous y reviendrons.

 

Maison d’Accueil pour personnes âgées : la Gloriette.

La première pierre a été officiellement posée le 17 septembre 1990 même si les travaux étaient largement engagés. Ouverture prévue au 1er trimestre 1992. A partir de l’automne la mise en place de la gestion par le CCAS sera engagée.

 

Coopération intercommunale

● Guy Chambefort est élu Président du Syndicat Intercommunal de l’Ecole de Musique.

 

Quatre temps forts vont marquer l’année 1990.

● Les transports urbains, Président du SITUAM, chargé de la mise en place d’un réseau de transports urbains nous avons réussis le challenge que beaucoup nous avait confié pensant que nous n’y arriverions pas. Une année pour créer le réseau, une trentaine de réunions publiques, un référendum avec plus de 40 % de participants, une large majorité pour…et le réseau démarre à la rentrée 90. Une véritable réalisation dans une ville préfecture qui était la seule à ne pas avoir de réseau de transports.

● Ouverte complète d’Yzeurespace. La salle de spectacle est moderne, fonctionnelle, agréable.

Les travaux vont bon train. A partir de la fin de l’année 1990, les structures de gestion seront mises en place

● Premier contact avec Gherla en juillet 1990.

Voyage privé d’une obligation d’Yzeuriens. (P. Grandjean, B. Chabert, J. Berthon, G. Chambefort) immédiatement après la réalisation pour découvrir une ville et son pays imprégnés de culture française. Dans le domaine culture, l’ouverture de la salle de Théâtre (salle Sylvia Montfort) nous oblige à une nouvelle approche de la saison culturelle. Aussi les saisons culturelles 90-91 et 91-92 marquent véritablement l’amorce d’une nouvelle programmation.

 

 

1989

Les élections municipales de 1989 ont vu la liste d’Union de la Gauche élue une nouvelle fois avec 63.88 % et 4 084 voix. La droite divisée avait présenté deux listes.

La liste d’Union de la Gauche avait obtenu 28 sièges, les listes Yzeure pour tous et Yzeure d’abord, 5 sièges.

Succédant à Jean-Paul Desgranges, maire pendant 12 ans, je prenais les responsabilités de la ville avec une voie toute tracée : celle de mener à bien les projets qu’il avait initiés dans tous les domaines et ouvrir de nouvelles pistes pour faite progresser Yzeure.

Elu depuis 1977, adjoint aux affaires culturelles (1977–1983) puis premier adjoint (1983-1989), je n’avais d’abord qu’un objectif la continuité des projets engagés.

Ensuite il fallait envisager de nouvelles actions pour positionner Yzeure à l’avant-garde dans tous les domaines de compétence d’une commune.

Simultanément, le changement de Maire à Moulins, Paul Chauvat étant élu, la présence de René Charrette à Avermes ouvraient dans le domaine intercommunal de nouvelles perspectives ce qui n’avait pas été le cas précédemment.

Dès octobre 1989, Jacky Berthon à la Direction des affaires culturelles et de la Communication, sous la responsabilité de Bernard Chabert adjoint et Pierre Guillot conseiller délégué, permettait de créer Yzeure Magazine : un nouveau regard sur votre ville.

J’ai ressenti en cela un certain soulagement car la préparation de ce qu’on appelait le Bulletin Municipal représentait pour moi, 1er adjoint chargé des affaires culturelles et de la communication un travail important. Il fallait écrire les articles, préparer la maquette à remettre à l’imprimerie. Tout cela bien sûr sans ordinateur à l’époque. Cela me prénait beaucoup de temps car la ville n’avait pas de service organisé pour cela.

 

Dans les années 80, la construction de l’école du Plessis (école Jacques Prévert) avait été la réalisation la plus importante politiquement (financièrement et techniquement) (voir encadré sur les écoles 1977 – 1989).

En mars 1989 le Conseil Municipal décide d’agrandir l’école Louise Michel et confier le projet au Cabinet Estévès. Une première tranche de travaux débute en juin 1989 pour être opérationnelle en septembre 1989.

L’objectif était de redonner au groupe scolaire une unité architecturale en reliant entre eux les différents locaux, et de faire disparaître les bâtiments préfabriqués.

Une galerie extérieure desservira ultérieurement les classes et en sera le symbole.

Des locaux de restauration et une bibliothèque sont aménagés.

 

Intercommunalité

L’année 1989 marquera le nouveau départ de l’intercommunalité entre Moulins Yzeure Avermes.

En plus de l’Ecole de Musique, trois priorités avaient été retenues : économie, transports en commun, équipement d’athlétisme.

Il faut souligner qu’à l’époque la gestion administrative des Syndicats étaient assurées par les fonctionnaires de la ville du Maire Président. En plus aucune indemnité n’était versée au Président, ni aux Vice-présidents. Ce n’est plus le cas aujourd’hui malheureusement.

C’est en 1989 que je suis élu président du Syndicat Intercommunal de l’Ecole de musique. Ce fut l’année de départ des nouvelles actions intercommunales.

 

Economie

La ville d’Yzeure met en place un service Economie

Une solution pour l’utilisation des anciens locaux Thomson est recherchée. Une société Yzeure Bourbonnais rachète les bâtiments au groupe Thomson après fermeture de leur service d’Yzeure.

C’est le point de départ d’une longue course d’obstacles qui aboutira à la création d’Yzeure Cap Sud.

 

Lycée Jean Monnet

Après une acquisition des terrains de Grillet en appartenant à la ville de Moulins (il faut se souvenir qu’à l’époque les cars de transports scolaires s’arrêtaient sur la place Jules Ferry devant l’église (inimaginable aujourd’hui pourtant il y avait plus d'élèves  à cette époque)

Les travaux de la gare routière de Grillet destinée en priorité aux élèves du Lycée Jean Monnet sont réalisés pendant l’été 89 soulageant ainsi la place Jules Ferry. Le coût de cette opération (achat du terrain, travaux) sont supportés par la seule ville d’Yzeure.

Simultanément le mur séparant le Lycée et la cour de la mairie sera remplacé par les grilles en fer forgé entourant autrefois l’Hôtel de ville dégageant ainsi la perspective.

 

Saison culturelle

L’ouverture du Carré d’Yzeurespace complétant la salle Mendès France permet d’étoffer la saison culturelle.

Jean Claude MALGOIRE dirigeant de l’orchestre d’Auvergne fut la tête d’affiche de cette saison.

 

Les temps forts de l’année

Ouverture du premier mur d’escalade aménagé sur un mur extérieur du collège François Villon

Les enfants de 3 et 4 ans sont accueillis pour la première fois au Centre de Loisirs

Les travaux de la Maison d’Accueil pour personnes âgées démarrent (on vient en 2017 de fêter le 25ème anniversaire de son ouverture)

L’A.S. Yzeure football fête son 50ème anniversaire et accède en Honneur Régionale

Fête du bicentenaire de la Révolution conjuguée avec la fête de la musique : 2 000 spectateurs dans la cour du Lycée à proximité de la Mairie pour assister au Show Révolution crée par Michel VERDIER autour des droits de l’homme.

 

 

La Politique scolaire 

Dans les années 80 la municipalité avait élaboré un plan volontariste dans le domaine scolaire.

Deux réalisations ont été menées de front :

-          L’école maternelle du bourg (maintenant Louise Michel) avait été reconstruite tout en gardant un bâtiment préfabriqué car les effectifs étaient plus importants que prévu.

Elle est encore aujourd’hui dans la même configuration.

-          L’école Jacques Prévert : dès avril 1977, immédiatement après les élections municipales, la nouvelle équipe entreprend la réalisation d’une école de 10 classes dont deux salles en sur nombre utilisables soit par l’école maternelle soit par l’école primaire

Malgré les réticences de l’Etat à l’époque le financement est obtenu. L’ensemble Jacques Prévert au Plessis comprend une salle polyvalente, une bibliothèque, deux salles à manger, une cuisine fonctionnelle.

 

 

  • "Mieux utiliser la voie centrale du pont Régemortes"

  • C'est ce qu'affirmait P.A Périssol dans l'Edition de La Montagne du 21/09/2007 (mais oui) en dévoilant "sa volonté de briguer un troisième mandat en 2008".
  • Voici ce qu'il disait au sujet du pont en réponse à Jean-Pierre de Neuvy, longtemps installé à la Madeleine, qui relançait l'éternel débat : A quand un deuxième pont sur l'Allier ?
  • P.A Perissol "conscient que le franchissement est difficile", tempère : j'aimerais bien, mais son coût impliquerait que l'on ne construise rien d'autre à Moulins pendant des années. On doit donc trouver une solution au coût moins conséquent".
  • "Un trafic amélioré de 30%"

  • L'idée d'un pont à gué (à la manière du passage du Gois à l'ile de Noirmoutier) avait été évoquée dans les années 90 : "mais à l'époque, l'investissement avait déjà été estimé à 150 millions de francs (22 867 000 €). Aujourd'hui encore, Moulins ne peut se le permettre". Une autre possibilité pourrait venir du Pont de Fer : "mais si la SNCF le déclasse, il faudrait faire une étude pour voir dans quel état il se trouve". Dans l'incapacité d'aménager le Pont Régemortes (classé monument historique et appartenant au Département) le maire de Moulins pense alors à une troisième solution, "une meilleure gestion de la voie centrale " : "actuellement, il y a deux voies entrantes et une sortante. On pourrait imaginer que la voie du milieu soit entrante le matin et sortante le soir. Il faut faire des tests, mais cela reste aléatoire. On aurait toujours le risque d'un usager passant à contresens". En attendant, il rappelle que "l'aménagement des deux ronds-points aux extrémités du pont a amélioré le trafic de 30%".
  • Rien n'a été fait.
  • L'article précédent date de 2007 !

  • Quelle sera la stratégie à l'avenir de l'équipe municipale actuelle en ce qui concerne les ponts. L'article de 2007 posait un certain nombre de problèmes qui sont toujours d'actualité. L'objectif maintenant est de poser une première pierre du deuxième pont juste avant les prochaines municipales. Que se passera-t-il ensuite ? Nous émettrons dans de nouveaux articles différentes hypothèses. 
  • Toujours Moulins ! Basket ou Foot

  • Nous avons appris par La Montagne la suppression pour cette année d'une part importante de la subvention du Club de Basket de Moulins (on parle d'une réduction de 11 400 € à 9 000 € …). Il est permis de se demander s'il y a un lien entre cette suppression et la subvention supplémentaire d'investissement de 15 000 € (équipements) attribuée à Moulins-Yzeure Foot. D'après l'adjoint au sport de Moulins, il y aura sans doute "un retour à la subvention l'an prochain. C'est ce qu'il a déclaré en Assemblée générale ! Espérons le !

  • Histoire de langues :
  • De nos jours, beaucoup de gens s'expriment avec une langue "twittée ou face bookée". Nous leur dédions cette fable d'Esope. 

Ésope était Phrygien, d'un bourg appelé Amorium. Il naquit vers la cinquante-septième olympiade, quelque deux cents ans après la fondation de Rome.
Le maître d'Ésope lui demande d'aller acheter, pour un banquet, la meilleure des nourritures et rien d'autre.
Ésope ne ramène que des langues ! Entrée, plat, dessert, rien que des langues ! Les invités au début se régalent puis sont vite dégoûtés.
"Pourquoi n'as tu acheté que ça ?" demande-t-on à l'esclave qui répond : " Parce que la langue est la meilleure des choses. C'est le lien de la vie civile, la clef des sciences, avec elle on instruit, on persuade, on règne dans les assemblées..." 
"Eh bien achète moi pour demain la pire des choses, je veux diversifier et les mêmes invités seront là", lui dit le maître.
Le lendemain, Ésope achète encore des langues, rien que des langues, et explique aux convives : "La langue, c'est la pire des choses, la mère de tous les débats, la nourrice des procès, la source des guerres, de la calomnie et du mensonge."

Pierre Guillot

  • Une autre fable d'Esope d'actualité !

  • Nous dédions cette courte fable d'Esope à tous ceux qui n'hésitent pas à se mettre en valeur un peu "excessivement" sur les réseaux sociaux, la presse….                                                                                                                    De la Mouche et du Chariot : Une Mouche s'étant arrêtée sur un Chariot qui courait dans la lice, où les chevaux et l'agitation des roues élevaient une grande poussière : "Quelle nuée de poudre je fais élever, s'écria-t-elle en s'applaudissant ! 
  • Rue du Quatre-Septembre à Moulins :

  • Origine 4 septembre 1870 : Proclamation de la République.
  • Marcel Génermont dans son livre "Vieilles rues. Plaques neuves" (Editions des Cahiers du bourbonnais 1972) évoque un souvenir historique mais curieusement sans préciser lequel. "C'est au Conseil du 16 novembre 1887 que M. Ray proposa le nom de rue du Quatre Septembre qui fut adopté le 21 décembre de la même année. Ce nouveau baptême fit couler beaucoup d'encre et de paroles. Un journal de Moulins publia une véhémente protestation contre la suppression du vieux nom des Cameaux  (du nom d'une fabrique de tissus grossiers : camelote) qui rappelait l'ancienne Ecole des Frères où avaient été élevées plusieurs générations de jeunes Moulinois. Mais dans son texte Marcel Génermont n'évoque pas le 4 septembre 1870 date de proclamation de la République.        
  • Article paru en 2011 sur La Montagne au sujet des repas à domicile livrés par la ville d'Yzeure:

  • Au moment ou la Municipalité d'Yzeure informe de sa décision de livrer en liaison froide, à partir de septembre, les repas à domicile pour les personnes âgées , nous publions l'article qui était paru dans la Montagne le 20/12/ 2011 et qui dressait un bilan très positif du service assuré en liaison chaude.

 

Plus qu’un simple service, le portage de repas à domicile pour les personnes âgées, est une vraie présence quotidienne. Parfois la seule visite de la journée.

 

Les rationnaires ont de 0 à 100 ans ! Entre les bébés de la crèche, les scolaires, le personnel communal, la restauration des personnes âgées au Foyer de la Baigneuse, le portage, et les résidents de La Gloriette, ce sont plus de 260.000 repas qui sont confectionnés par la cuisine centrale d'Yzeure dans une année.

Le nombre de repas livrés chez les personnes âgées aura pratiquement doublé en dix ans

Elle fonctionne 7 jours sur 7, les jours fériés, Noël et jour de l'An compris, pour desservir la maison de retraite et les personnes à domicile.

De 29.000 bénéficiaires en 2001 à 55.000 en 2011, le nombre de repas livrés chez les personnes âgées aura pratiquement doublé en dix ans. « Un service qui n'a cessé de se développer car s'inscrivant dans une politique de maintien à domicile pour les plus de 65 ans, souvent seules ou en perte d'autonomie et n'ayant plus la possibilité de faire des courses et de préparer leur repas, souligne Dominique Ray, directeur de la cuisine centrale. Mais les personnes de moins de 65 ans, confrontées à la maladie, convalescentes ou en situation de handicap peuvent, à titre dérogatoire et sur avis médical, solliciter le service ».

Un service qui au fil des années s'est étendu à la demande des maires des comunes voisines aux personnes âgées de Toulon-sur-Allier, Aurouër, Trévol, Gennetines et Avermes uniquement pour le week-end dans ce dernier cas.

Les repas sont confectionnés selon le principe de la liaison chaude et servis sous conditionnement individuel isotherme. « Le plateau arrive à température dans un vrai contenant en verre, pas en plastique, avec une boule de pain tranché de 200 g. Les portions sont suffisamment copieuses afin qu'il en reste souvent, pour le soir ». La cuisine centrale mobilise une douzaine d'agents.

Les menus élaborés par la diététicienne prennent en compte la qualité nutritionnelle. Les bonnes textures sont adaptées à des besoins spécifiques et certaines prescriptions médicales sont prises en considération (diabétiques, hypocaloriques, hypolipides, sans sel…).

Les menus favorisent le recours aux produits frais et de proximité : « Par exemple, quand on prépare de la purée on épluche 350 kg de pommes de terre ! »

Les livraisons s'effectuent de 10 h 30 à 12 h 30. Chaque tournée, d'une durée de 45 minutes environs (il y en a 6), est organisée géographiquement pour environ 18 personnes. Les six véhicules spécialement équipés parcourent globalement quelque 100.000 km dans l'année.

« Parce que le temps du repas est important chez les personnes âgées, les agents sont attendus impatiemment. Si la livraison tarde de 5 ou 10 minutes, ce qui peut arriver en fonction de la circulation ou des conditions météorologiques, les personnes appellent pour demander si elles n'ont pas été oubliées ! »

Une majorité de personnes seules

Pour les personnes seules, c'est la grande majorité (49 hommes, 79 femmes, pour 19 couples), la visite va bien au-delà de la seule livraison d'un repas. « Même s'il n'est que de quelques minutes, l'échange et l'écoute sont extrêmement importants. Les agents connaissent les usagers du service dans leur quotidien. Sil elles constatent une situation inhabituelle chez les personnes seules, une difficulté particulière, des soucis de santé, elles alertent le service social pour joindre la famille. Elles sont souvent les confidentes des joies et peines ».

Les agents participent ainsi à entretenir un lien social de proximité où le relationnel est privilégié : « Les agents ne se contentent pas de déposer le plateau. Ils l'ouvrent et détaillent le menu ». Un geste d'attention comme le gâteau offert à chaque anniversaire. Les jours fériés sont également marqués d'un menu spécifique. Et, les personnes qui ne peuvent pas se déplacer à Yzeurespace pour le repas des aînés, se voient offrir le même repas.

La France est qualifiée pour la finale de la Coupe du Monde . Elle jouera contre la Croatie à Moscou.