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Les remous de Blois : les étranges Universités d'été du PS à Blois le week-end dernier

Le Ps depuis bien longtemps tenait ses universités d'été à la Rochelle. C'était l'occasion de nombreuses rencontres, débats, tables rondes, discours... Il y avait de nombreux moments de dialogues au sein des nombreuses chapelles du PS .. On disait même que certains adhérents préféraient le tourisme à l'austérité des tables rondes !!!

Personne n'a retenu le discours d'Olivier Faure !

Le socialiste qui selon Le Monde a lancé devant ses troupes rassemblées (ce qu'il en reste ) que "la justice écologique est et sera le cœur de notre combat ". Olivier Faure a aussi proposé de "lancer le printemps de la gauche et de l'écologie". Il se dit près aux prochaines présidentielles à s'effacer derrière un candidat vert. On ne sait d'ailleurs pas lequel puisqu'ils sont déjà plusieurs en concurrence.

Des voies dissonantes se sont fait entendre pour critiquer son choix. Je partage ces positions : François Rebsamen, Maire de Dijon a fustigé la "radicalité attrape-tout" des écologistes ou encore Stéphane Le Foll regrettant "l'effacement derrière les verts". Le maire du Mans a réclamé un congrès de refondation. C'est surtout François Hollande, absent de Blois, qui a été le plus sévère à l'égard de la stratégie adoptée par son successeur à la tête du PS : "Il ne peut y avoir d'alternative à gauche sans une grande force centrale. Et le PS a le devoir de jouer ce rôle de nouveau". 

Il faut un Congrès de Refondation

A l'image de ce qui se passe dans l'Allier, où les militants sont partis, d'autres écartés, la direction fédérale du même courant que la direction nationale renonce à la réflexion, il n'y a pas eu de programme élaboré pour les municipales, il n'y en aura pas pour les départementales. On ne pense qu'aux places comme au niveau national où on espère récupérer quelques strapontins auprès des écologistes. Les socialistes devraient être moteurs dans le domaine de l'environnement, ils l'ont été dans le passé dans certaines collectivités. Dans certains endroits, ils préfèrent se rallier même à la droite pour avoir des places ou s'allier à des communistes qui sur le papier sont passés du rouge au vert. Le renoncement est aussi illustré par les sénatoriales.