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Renier les fondamentaux !!!

 

Comment une équipe municipale soi- disant de gauche peut-elle ainsi renier ses fondamentaux ? 

Jaurès , Blum  Zay, Mitterrand réveillez vous !

 

Le système est en réalité un retour en arrière. Cette organisation qui gère les heures en les additionnant aboutira vite à la suppression de postes. C’est mathématique. Même les représentants du personnel auraient voulu travailler encore plus par jour, pour pouvoir accumuler des RTT. C’est une vue à court terme, que nous avons freiné à la mise en place des 35 heures, consentie aux petits avantages personnels et conduisant à renier ses convictions.

Il faut réaliser ici que ces  détails " technorganisationnels" et ces modalités s’ajoutent à la capitulation généralisée.

L’idéal du travail partagé va donc disparaître. Pour un conseil soit disant engagé à gauche, c’est un retour en arrière et un énième abandon, concédé par un pouvoir sans fidélité à ses valeurs. D’un côté on prétend sauver les emplois et d’un autre on laisse tout partir. Tous les moyens sont bons, vous verrez, on ne tardera plus à parler de mutualisation . On peut exorciser bien des tabous quand on mange dans la main de l’envoûteur. L’urbanisme, le service des eaux, l’obsession de je sais quelle exemplarité dans la conformité au temps de travail, la mutualisation, l’appel aux prestataires extérieurs et l’abandon de la régie, la fermeture des structures satellites de quartier au profit d’une centralisation dépersonnalisée, la cession des biens communaux, sont autant de choix qui concourent à spolier l’héritage politique conquête des équipes de gauche du conseil nationale de la résistance et  Front populaire . L’idéal humaniste cède ainsi le pas au management technocratique. Que les cadres aient cette tentation peut se comprendre, encore qu’on ne leur fixe réellement aucune ligne en terme de productivité économique. Mais que des élus soient désormais persuadés de prouver leur compétence en adoptant ces théories administratives est historiquement grave. La Défense d’un idéal de société n’est plus une préoccupation des élus Yzeuriens, obnubilés par le superficiel . les" chaucidous " , uniques objets de leur désir ,les font verdir  et tomber en pamoison .

Il ne croient plus à la démonstration par l’exemple. Bien au contraire, en détruisant le laboratoire d’idées qui les a autrefois distingués, ils se rangent désormais parmi les sans courage et les expéditeurs des affaires courantes. Ils dilapident l’héritage d’un idéal mis en œuvre, comme des fils prodigues le feraient des acquis de leurs pères. On peut donc devenir indifférent à une forme d’humanisme autrefois élevé en idéal, simplement par le renoncement politique.

Alors, peut- être le temps est- il venu d’accepter partout les mêmes logiques, les mêmes méthodes et les mêmes projets. Peut être convient-il désormais d’adopter simplement les idées de ceux qui réfléchissent autrement pour prétendre faire soi même de la politique et en somme faire celle des autres sans avoir à souffrir de sa propre originalité.

Si c’est cela, c’est oublier la chance qu’offre la diversité politique et renier sa propre utilité.

C’est enfin, et c’est plus grave, tromper la confiance que les électeurs ont accordée à ceux qui ont semblé porter leur idéal démocratique Majoritaires et alliés vont-ils encore longtemps partager la responsabilité et l’absence de perspectives?

L'observatoire de regards03

Pour vous remettre de ces turpitudes  il vous offre devant les incommensurables complications de  la culture chaucidienne un peu de fraicheur :

La Bicyclette

Quand on partait de bon matin
Quand on partait sur les chemins
À bicyclette
Nous étions quelques bons copains
Y avait Fernand, y avait Firmin
Y avait Francis et Sébastien
Et puis paulette
On était tous amoureux d'elle
On se sentait pousser des ailes
À bicyclette
Sur les petits chemins de terre
On a souvent vécu l'enfer
Pour ne pas mettre pied à terre
Devant paulette
Faut dire qu'elle y mettait du cœur
C'était la fille du facteur
À bicyclette
Et depuis qu'elle avait huit ans
Elle avait fait en le suivant
Tous les chemins environnants
À bicyclette
Quand on approchait la rivière
On déposait dans les fougères
Nos bicyclettes
Puis on se roulait dans les champs
Faisant naître un bouquet changeant
De sauterelles, de papillons
Et de rainettes
Quand le soleil à…






Source : LyricFind