Avant les dernières élections présidentielles,il faut se souvenir que les socialistes restants se sont engouffrés dans la NUPES  à la remorque de JL Mélenchon  . Ces soi-disant socialistes ,issus des frondeurs entre autres qui avaient largement plombé le quinquennat de François Hollande, on les a retrouvés sur les territoires, en Allier par exemple , perturbant le fonctionnement démocratique du Parti , tout au long des différentes élections qui ont eu lieu depuis 2017 .

Une seule ligne directrice les occupait : se faire élire eux -mêmes.

Ainsi a-t-on commencé aux élections régionales à laisser la place à un communiste ,immédiatement remplacé par un Insoumis à la place d'un socialiste en place  depuis longtemps Il fallait sauver la place  des élus départementaux  socialistes et communistes sortants .Au diable la représentation du  PS à la Région  et le renouvellement !

Même chose pour les législatives :les « socialistes nupésiens » ont laissé la place  à un candidat NUPES dans la première circonscription afin d'obtenir sans soucis leurs investitures aux municipales

 Ces socialistes locaux prenant exemple sur le national où certains députés sortants  ont  voulu avant tout sauvegarder leurs places ?

Ils ont pactisé avec Mélenchon faisant cause commune avec la NUPES .Cette attitude du "ma place avant toute chose "ont fait fuir beaucoup de militants.

Au pla local ,ils ont même passé l'essentiel de leurs temps à faire le vide autour d'eux au point de se retrouver  aujourd'hui seuls .Les sections socialistes se sont ainsi vidées

Aucune réflexion programmatique n'a été menée aux différents  niveaux .L'avenir n'a même pas été envisagé .

 Une indispensable « Refondation »

Carole Delga, Anne Hidalgo, Benoît Hamon et Nicolas Mayer-Rossignol se sont réunis durant le week-end des 3 et 4 juin dans l’Hérault pour tenter de refonder la gauche social-démocrate, avant la « convention » de Bernard Cazeneuve, prévue le 10 juin.

 A la tribune, la présidente de la région Occitanie, Carole Delga, la maire de Paris, Anne Hidalgo, celui de Montpellier, Michaël Delafosse, l'ex-candidat à la présidentielle Benoît Hamon. L'ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve n'a pas fait le déplacement, mais il devait s'exprimer en vidéo.

Stratégie parlementaire contre la réforme des retraites, affaire Quatennens, élections européennes : depuis sa douloureuse naissance en mai 2022, dans le sillage du premier tour de la présidentielle, l'union de la gauche Nupes a beaucoup offert le spectacle de ses divergences. Et les initiatives se multiplient pour tenter de fédérer ceux qui critiquent l'accord conclu entre La France insoumise, les socialistes, les écologistes et les communistes.

Sous le soleil de Montpellier, près de 400 socialistes trinquent ce vendredi 2 juin à leurs retrouvailles, à la Halle Tropisme, ancienne friche militaire transformée en tiers lieu dédié aux artistes, entrepreneurs, et restaurateurs. Sur l’estrade, la présidente de la région Occitanie, Carole Delga, martèle la nécessité de « proposer un futur désirable » face au « danger majeur » du Rassemblement national. A ses côtés, la maire de Paris, Anne Hidalgo, embraye : « Personne à gauche ne pourra s’imposer en claquant des doigts. »

Un socialisme de la réflexion et du respect des promesses à remettre en place c'est une nécessité !

Le charivari est aussi un cortège dans lequel de nombreux musiciens et passants font du bruit avec toutes sortes d'objets, généralement détournés de leur usage traditionnel (ustensiles de cuisine), ou instruments rudimentaires tels que crécelle, claquoir ou tambour à friction. Cette « contre-musique » fait pendant aux musiques religieuses, à l'harmonie. C'est une parodie.

Parodie charivari: le déplacement de la NUPES

guy chambefort