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Au fil du temps à travers le Nord-Allier 1999

Mon « REGARD » sur l’année 1999

 

En ce début d’année, lors d’une « quinzaine municipale » une exposition-bilan relatant les trois dernières années de mandat de l’équipe municipale s’est déroulée à Yzeure. Bien plus qu’un rappel des points forts sur les espaces de vie, la solidarité, l’économie, les loisirs, la démocratie locale, ce fut l’occasion de rencontres et d’échanges avec les différents publics qui ont découvert les services de la ville lors de journée « portes ouvertes » 

Des publications municipales de cette année 1999 se dégagent deux points forts :

La vie associative. Tout d’abord  par sa richesse et son dynamisme. En effet à l’heure de l’individualisme et du repli sur soi, les initiatives locales sont à la fois foisonnantes, nouvelles et durables.

Nouvelle par la création de l’association « Le Relais de Saint-Bonnet", afin de faire vivre la salle de quartier mise à disposition par la ville. Cette association à l’origine présidée par Charles Vanel, aujourd’hui conduite par Jean-Louis Venuat est particulièrement dynamique grâce à ses nombreuses activités.

Durable : puisque le comité de jumelage Yzeure-Kafountine, à l’occasion de la quinzaine sénégalaise fête ses dix ans d’existence avec la venue d’une vingtaine de représentants de la Communauté rurale de Kafountine (19 villages, 15000 habitants) et la présence aux festivités du bourgmestre de Bendorf et du Président du comité de jumelage.

Durable car l’Association pour la semaine yzeurienne de la danse invite toutes celles et ceux qui aiment la danse à fêter 10 ans. De 1988 année de sa création dans la salle Pierre-Mendes-France par Isabelle Cornubet à 1998, Yzeure-Espace est devenu avec « Osez la Danse » un formidable espace à danser.

L’art est aussi dans l’espace public dans le quartier des Bataillots grâce à la mise en image de deux fresques murales réalisées par Maud Soupa qui évoquent les Bataillots du siècle dernier (Place des Fêtes avec le cirque et le café bleu sont deux compositions annonciatrices du Street-Art).

La place de la vie associative est un référentiel en termes d’activité de la vie locale. Il est donc particulièrement réconfortant que dans cette « société de la solitude » décrite par R. Gluscksmann, des citoyens bénévoles contribuent à la vie de la cité en s’impliquant dans des associations diverses et variées.

La politique foncière, deuxième temps fort. S’il est un domaine dans lequel les collectivités locales ont un rôle essentiel, c’est bien celui de l’environnement puisqu’il s’agit de concilier urbanisme et cadre de vie.

C’est tout l’objet de la politique environnementale de l’époque. En effet, dans la continuité, après l’obtention du prix régional de l’environnement (aménagement des bassins de Grillet), la ville recevait le prix régional de l‘arbre décerné par le Conseil Régional d’Auvergne, complété fin 1998 par le prix national de l’arbre. Le service des Espaces Verts ne s’est pas reposé sur ses lauriers en honorant cette reconnaissance par la plantation de nouveaux érables boulevard Jean-Jaurès (cette réalisation étant parrainée par le Conseil Municipal d'Enfants et de Jeunes).

Après l’aménagement des Ozières et l’acquisition des Vesvres, les anciennes pépinières Treyves baptisées Rives du Danube rachetées par la municipalité symbolisent l’aboutissement de la politique environnementale de l’année 1999.

Ce sont 200 hectares soit l’équivalent de 160 m2 d’espaces verts par habitants qui sont mis à disposition du public.

Cet  enrichissement du patrimoine foncier a suscité de nombreux débats, l’approche de l’opposition étant totalement différente donc très critique. (Voir la Tribunes des élus ci-après)

 

Ses craintes que ces acquisitions foncières génèrent une augmentation des impôts locaux se révélèrent infondées (maintien des taux de taxe depuis cette date).

Aujourd’hui la droite a moins d’état d’âme quant au coût du projet d’aménagement des rives de l’Allier présenté par P.A. Périssol annoncé à 100 millions d’euros/année 2050. Quid des retombées financières et fiscales pour les citoyens des 44 communes de la Communauté d’Agglomération ?

Effet d’annonce ou réalité ?

Autre lieu ! Autre temps ! Autre droite ?

L’écologie politique a malheureusement de beaux jours devant elle.

Jacques Bodard