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A quelques jours du second tour d’élection présidentielle cruciale pour notre pays, nous, Mémoriaux et institutions mémorielles engagées dans la transmission de l’histoire pour la compréhension du présent, souhaitons partager la grande inquiétude des témoins et acteurs des drames de notre passé, anciens résistants, combattants et déportés qui ont vécu l’expérience historique des années 30, ainsi que des personnalités de tous horizons, chercheurs, artistes, enseignants… qui nous aident à transmettre la mémoire des crimes contre l’humanité de notre histoire, qui voient monter à nouveau la xénophobie, le nationalisme, les racismes et l’antisémitisme, et le négationnisme. Avec leurs menaces contre les libertés et la paix civile au sein de la société française.

Nous appelons donc l’attention de nos concitoyens sur le risque majeur qui pèse sur notre démocratie.

L’impensable a déjà été possible. Aujourd’hui, ne rien faire, c’est laisser faire.

Menace grave de la paix civile

Nos institutions mémorielles n’ont pas vocation à faire des choix politiques partisans. Mais nous sommes concernés par les grands choix sociétaux car nous œuvrons quotidiennement, par notre travail tourné vers la connaissance de l’histoire comme manière d’éclairer le présent, pour servir la fraternité pour aujourd’hui et pour demain.

L’histoire montre en particulier que les valeurs républicaines et démocratiques de liberté, d’égalité et de fraternité peuvent être affaiblies voire remises en cause par l’extrémisme et les intolérances, y compris par les urnes, et que le rejet de l’autre est un moteur puissant de ce processus. Car il exacerbe les tensions d’une société jusqu’à menacer gravement la paix civile et l’Etat de droit lorsque des slogans d’exclusion sont transcrits dans des textes juridiques.

Nous devons agir autrement

Dans l’histoire, beaucoup d’électeurs n’ont pas imaginé l’enchaînement des actions et réactions que leur vote ou leur abstention ont déclenchées, ni jusqu’à quelles extrémités peut conduire une tentation autoritaire. Cette histoire-là est hélas aussi une histoire française. Les régimes autoritaires ont déjà été «essayés» et ont conduit à aggraver le sort des peuples en colère qui leur avaient confié leur protection. Aujourd’hui, nous le savons, et nous devons agir autrement.

Dès lors, nous considérons qu’il relève de notre mission d’intérêt public de nous adresser à nos concitoyens pour leur dire qu’aujourd’hui l’histoire alerte le présent, et que le vote républicain et démocratique le 24 avril est le meilleur moyen d’éviter l’accès au pouvoir d’un régime intolérant et extrémiste et de ses dérives autoritaires et mortifères.

Premiers signataires : Amnésie internationale ; l’association nationale Résister aujourd’hui ; Amis du lieu de mémoire du Chambon-sur-Lignon; Centre de la mémoire d’Oradour-sur-Glane ; Fils et Filles de déportés juifs de France ; Fondation du Camp des milles-mémoire et éducation ; Fondation pour la mémoire de l’esclavage ; Fonds mémoire d’Auschwitz ; Mémorial du camp de Gurs ; Mouchard-Zay Hélène, fondatrice du Cercil musée-mémorial des enfants du Vel-d’Hiv ; Musée de la Grande Guerre ; Musée-mémorial des enfants d’Izieu ; Œuvre de secours aux enfants ; Recherche et Enseignement de la Shoah (Ares).

 le diable ricanera et nous en pleurerons

Je survole quelques pages de Libération, et je tombe sur ces lignes : «De votre vote dépend la place que, dans notre société, nous voulons donner aux personnes face aux pouvoirs de l’argent. Je pense à la solidarité envers les plus vulnérables, la possibilité de jouir de droits garantis ou encore d’accéder à la retraite en bonne santé.» C’est de Mélenchon, me dis-je, ou d’un autre candidat de gauche.

Non, Marine le Pen !

Ce n’est pas la première fois qu’elle imite et s’approprie le discours de gauche le plus ancré. C’est même une confiscation. Se faire passer, devant Macron, dénoncé comme le candidat des riches, des villes et de la technocratie élitiste, pour la candidate de la gauche, de la France populaire, provinciale, ouvrière et paysanne, oubliée des élites méprisantes, voilà le tour de force le plus éhonté qui soit.

Marine Le Pen préside le Rassemblement national, naguère Front national, parti d’extrême droite, créé par son père (certes rangé au placard), né de la colère et de la haine de Français hostiles à la démocratie, aux étrangers, aux juifs (les riches), attachés aux colonies, défenseurs de la torture en Algérie, de la peine de mort, anciens collabos, anciens nazis, séditieux, factieux, racistes à plein nez, etc. On connaît – ou on oublie ? – cette histoire, ce pan honteux de notre histoire nationale la plus délétère, la plus éloignée de tout progressisme.

Si Marine le Pen avait été soucieuse de trancher réellement avec ce passé, ne l’aurait-elle pas publiquement dénoncé ? N’aurait-elle pas tenu un discours de repentance, au minimum, n’aurait-elle pas organisé un aggiornamento qui l’aurait détachée officiellement de cette origine et de cette idéologie ?

Elle n’en a rien fait. Nulle repentance. Aucun discours rétroactif susceptible, au moins, de la distinguer de la nature antidémocratique, antirépublicaine de son mouvement rénové en façade. Et tout le monde a accepté. On l’a «banalisée», (mieux que «dédiabolisée», on n’entend même plus le «diable»), les médias l’ont reçue comme ils reçoivent les autres. Candidate normale.

Par une soigneuse campagne de communication, qui a dû coûter très cher tant il y avait de travail – mais cette femme est très riche –, et grâce au providentiel Zemmour qui a récupéré et transformé en puissance rhétorique toute la violence structurelle contenue dans le discours nationaliste et l’a un certain temps laissée sur sa gauche, elle s’est muée en large sourire, en mère élevant seule ses enfants, en tendre protectrice, entourée de chats et de jeunes gens qui ont tombé bombers, Doc Martens et poings américains – antisémitisme, racisme ouvert, «grand remplacement» non pas dénoncés mais jugés «ringards» dans leur forme de présentation – et ont affecté le profil de quasi ministrables. Elle parle même, non pas de «la» liberté, mais des «libertés». J’ai même lu en bas d’une affiche : «libertés chéries !»

Maquillage, habillage, mensonge et préservation du fonds sordide.

Le programme est en fait assez transparent si on prend la peine de le lire.

Que restera-t-il du discours de gauche une fois au pouvoir ? La retraite à 60 ans ? La revalorisation des salaires, des allocations, du RSA, du système de santé ?

Il y aura d’abord et avant tout l’autorité. Le peuple qui l’aura élue se verra à la fois couronné et muselé par un discours national censé lui rendre sa fierté. Le reste viendra ensuite et pas du tout. Marine le Pen au pouvoir se réconciliera parfaitement avec le Medef, le système libéral, les puissances d’argent avec lesquelles elle trouvera de nouvelles alliances, probablement dans une autre rhétorique. Elle découvrira de nouveaux «patriotes», aimant la France éternelle, soucieux de participer à la «reconstruction nationale».

Le peuple bien aimé, protégé, aura une belle police régénérée, augmentée, réarmée. Il s’entendra répéter tout ce qu’il entend aujourd’hui, mais il ne faudra pas qu’il soit impatient sur les réformes, ni qu’il réponde, sinon par l’enthousiasme, ni qu’il s’insurge contre les violences, exactions, reconductions aux frontières, charters d’Africains du Nord et du Sud, qui volaient le travail des Français, à qui celui-ci sera rendu. Il sera sommé d’en être content. Il sera décrété content.

Il y a fort à parier, il y aura même pour elle nécessité, que le discours de gauche qui l’aura conduite au pouvoir soit remisé, recyclé, peu à peu oublié. Ce n’est pas, mais pas du tout, au fondement du Rassemblement ou Front national, qui est inchangé, qui tient le même discours que Zemmour. Lui sera certes puni, comme jadis Bruno Mégret, de sa «félonie» – mot trop médiéval, ringard – mais entièrement réabsorbé à travers ses ouailles, qui retrouveront le giron nationaliste, pourront même ressortir leurs symboles, bombers, poings américains, puisqu’ils seront au pouvoir, comme l’Amérique de Trump a naturellement redonné légitimité aux pires figures de la haine antidémocrate, jusqu’à l’attaque du Capitole, apothéose de cette présidence catastrophique, louée et admirée par Marine Le Pen, elle qui a réussi, par dénégation, à faire oublier son Poutinisme – on n’en parle même plus, c’est ringard, c’est passé, on le laisse à Zemmour –, elle n’est même pas contre une immigration ukrainienne (blanche).

Pour tenter de ne pas livrer la France au mensonge et au danger de l’opportuniste Le Pen, je vote, bien sûr, Emmanuel Macron.

J’ai voté Mélenchon au premier tour. J’ai cru à une union possible de la gauche, de la vraie gauche. Celle-ci est là et Macron devra en tenir compte, comme il a naturellement retrouvé les voies de l’Etat providence pendant la pandémie, résumé dans le «quoi qu’il en coûte», dont Marine Le Pen serait incapable dans l’état policier qu’elle prépare.

Le débat de 2017 avait révélé à la France entière l’étendue de son incompétence et de sa désinvolture. Nul doute qu’elle aura progressé pour le débat de la semaine prochaine, parce qu’elle ne peut pas faire pire qu’il y a cinq ans. Mais imaginons-la dans une pandémie, imaginons-la devant la catastrophe climatique, imaginons-la même dans une guerre, imaginons-la face à l’Europe, aux Etats-Unis, face à l’Afrique, à la Chine : qui ne tremble pas devant une telle perspective ?

 

Laurent

Marine Le Pen, un suicide français, une infamie nationale

 A lire sur Slate

Qu'on en soit aujourd'hui à évoquer la possibilité d'une Marine Le Pen à l'Élysée en dit long sur l'état de déliquescence morale à l'œuvre dans la société française. Une nouvelle fois, rien, ni la précarité de l'existence ni l'incertitude de l'époque, ne peut légitimer l'approbation d'une politique qui, si elle était appliquée, ressemblerait à une sorte de perpétuation de la collaboration, ces heures noires de l'Histoire de France dont on aimerait tant qu'elles n'existèrent jamais.

Le simple fait de vouloir mettre en œuvre une mesure comme la préférence nationale –réalise-t-on vraiment de quoi il s'agit, du poids de son ignominie, de sa parfaite imbécillité?– devrait suffire à disqualifier Madame Le Pen et tous ses affidés. Voilà donc la France, qui ne fut jamais aussi grande que lorsqu'elle fut une terre d'asile pour tous les persécutés de la Terre, en passe de devenir un état paria, une nation où il faudrait opérer une différence entre l'étranger et le Français, établir des régimes spéciaux qui verraient certains être disqualifiés ou remerciés au seul motif de leur origine.

Ne comprend-on pas que c'est mettre là le doigt dans un engrenage dont nul ne peut dire jusqu'où il nous mènera, jusqu'où il nous perdra? Qu'à partir du moment où vous commencez à opérer une distinction entre des résidents d'un même pays, vous empruntez un chemin qui vous mène droit vers une forme de ségrégation, un régime racial où bientôt ce seront les musulmans, les juifs, tous ceux aux origines douteuses, à qui on refusera d'accéder à telle profession ou à tel logement?

C'est avec toutes nos forces qu'il faut dire à Marine Le Pen que jamais la France ne s'abaissera à pareille infâmie. Que seulement y penser, c'est déjà rabaisser la nation française, l'humilier, la salir, cracher à la face de son histoire. On ne peut pas aimer son pays au détriment de ceux qui eurent l'inconvénient de naître ailleurs. Ou que les tragédies de la vie ont poussé sur la route de l'exil, vers cette France éclairée, patrie des droits de l'homme et terre de l'humanisme.

Aussi quand j'entends certains hésiter sur leur vote de la semaine prochaine, quand je vois des étudiants renvoyer dos à dos Emmanuel Macron et Marine Le Pen, j'ai le sang qui me monte à la tête. De quelle déréliction souffrent ces esprits pour tenir de tels propos? De quel mal sont affublés ceux qui entendent s'abstenir pour mieux punir le président actuel? Est-ce si difficile de réaliser qu'à partir du moment où un gouvernement d'extrême droite accède au pouvoir, c'en est fait de la vie démocratique de ce pays?

Qu'il n'y a pas de retour en arrière. Que tôt ou tard les libertés seront confisquées, les droits fondamentaux bafoués. Qu'une fois lancée, la machine de l'exclusion ne peut plus s'arrêter. Que sitôt qu'un pouvoir autorise la population à laisser libre cours à ses pulsions les plus morbides, plus rien ne s'oppose à ce que, sous peu, ce qui naguère était une démocratie enviée de tous devienne un régime scélérat où l'humanisme est bafoué, renié au profit de la force brute, de la force sale.

Aujourd'hui, quand on se retourne vers le passé, à l'heure de se souvenir des heures sombres de la collaboration, on ressent comme une honte et une sidération au regard de l'attitude des autorités françaises de l'époque. Et pourtant, des décennies plus tard, voilà qu'un nombre considérable de citoyens français songent à élire ceux qui sont leurs dignes successeurs, de ces esprits égarés qui au mépris de toute considération humaine jetèrent la France plus bas que terre.

 A lire par ceux qui prendraient le risque de voter blanc

Immédiatement après l'incendie du Reichstag, le , près de 4 000 membres du Parti communiste d'Allemagne sont internés dans les camps. Son président, Ernst Thälmann est interné, passe de prison en prison pour aboutir à Buchenwald où il est assassiné en . La création du Deutsche Arbeitsfront le , qui supprime les syndicats, puis l'instauration du NSDAP comme parti unique, le  permettent d'arrêter à leur tour les membres des partis interdits, au premier rang desquels ceux du Parti socialiste et les militants syndicaux.

Ces militants de gauche sont rejoints par tous les opposants politiques au nazisme, membres d'un parti politique interdit ou sans appartenance précise. La catégorie des politiques reprend également des membres du parti nazi ayant commis des délits au sein de celui-ci, des soldats de la Wehrmacht condamnés pour vol, désobéissance grave ou désertion, mais aussi des allemands qui ont enfreint la législation sur les devises ou écouté des radios étrangères, ou des personnes dénoncées à la Gestapo pour de motifs de vengeance personnelle sans aucun rapport avec une quelconque opposition politique.

Presque tous les étrangers internés après le déclenchement de la seconde guerre mondiale sont également versés dans la catégorie des détenus politiques, de même que 4 000 à 5 000 pasteurs protestants et prêtres catholiques.

Le nombre de prisonniers politiques, résistants victimes de la déportation, est évalué entre 550 000 et 650 000.

 

 

 

Francois Hollande appelle à voter Macron

 

Il ne s’était pas exprimé jusqu’ici. L’ancien président socialiste, invité de TF1 jeudi soir, a appelé « les Français, compte tenu de l’enjeu, à voter Emmanuel Macron »« Si Marine Le Pen accédait à l’Elysée, et c’est une possibilité, il y aurait trois remises en cause fondamentales » pour notre pays, a expliqué François Hollande. 

« Nos principes, nos valeurs, parce qu’elle envisage de changer le cadre de notre Ve République ; l’appartenance de la France à l’Union européenne, et le système d’alliances. »

 Pour M. Hollande, « tous les présidents de la République successifs ont toujours maintenu la France dans l’OTAN et, aujourd’hui, Mme Le Pen envisagerait de sortir du commandement intégré et considère que la Russie de Vladimir Poutine est un allié ».

« Dire simplement “pas une seule voix pour Mme Le Pen” est insuffisant, estime-t-il. C’est le vote Macron qui permet que Mme Le Pen ne gagne pas. » Le socialiste conseille toutefois à M. Macron d’avoir « des gestes » envers les électeurs de gauche. « Le premier [de ces gestes], c’est une attitude, un comportement. Il faut avoir le sens du dialogue, de l’apaisement », conseille-t-il. a voter Chirac pour la première fois de sa vie parce qu’elle ne veut pas revoir 1933. On peut, comme elle, considérer que le référendum anti-Le Pen est la seule issue. Mais si l’on se retrouve dans l’opposition après les législatives, on en prend pour dix ans », poursuivait le militant socialiste, avant de prévenir : « Au PS, aujourd’hui, tout est verrouillé, tout vient d’en haut. Nous sommes envahis de petits marquis. L’autocritique viendra sans doute, mais seulement après les législatives. Ce sera trop tard. »

Ligue contre le racisme et l' antisémitisme

Au terme du premier tour de l’élection présidentielle, la Licra s’alarme d’une configuration électorale qui rend possible une victoire de l’extrême droite au second tour, le 24 avril 2022.

Le score du Rassemblement national, renforcé par l’appel d’Éric Zemmour à ses électeurs à reporter leurs voix sur la candidature de Marine Le Pen, annonce d’ores et déjà une situation où, quelle que soit l’issue du scrutin, l’extrême droite pèsera d’un poids inédit dans le paysage politique français. La Licra prend acte de cette réalité et appelle expressément à en limiter la portée délétère.

Notre association se félicite que certain(e)s candidat(e)s aient pris la mesure du danger d’un vote extrémiste majoritaire comportant un risque d’effondrement de la République et de disparition de ses principes et valeurs. Le vote Le Pen signifierait en effet un basculement autoritaire, l’institutionnalisation de la discrimination, la libération de la xénophobie et du racisme ainsi que des alliances internationales mortifères, de nature à compromettre le fonctionnement normal des institutions républicaines et démocratiques.

La Licra refuse le scénario du pire et de la terre brûlée, dont les dommages seraient irréversibles pour la France. Engagée depuis 95 ans dans la Cité – mais non partisane –, notre association appelle, aujourd’hui à voter pour Emmanuel Macron le dimanche 24 avril, seule possibilité pour faire barrage au Rassemblement national.

L’appel à ne pas voter Le Pen ne suffit pas

Nous appelons à ce que les consignes les plus explicites soient formulées et réitérées, durant la période de l’entre-deux-tours, par les états-majors des différents partis politiques, aux citoyens et citoyennes. De fait, l’appel à ne pas voter Le Pen ne suffit pas : dans le rapport de force actuel, il ne peut être question de s’abstenir ou de voter blanc.

Notre association tient à rappeler enfin que le scrutin du deuxième tour, le 24 avril, tombe pendant les vacances scolaires. Le vote par procuration permet de remédier à l’éloignement temporaire du bureau de vote mais c’est une démarche à anticiper : une procuration ne s’obtient pas en trois clics ; cette opération s’organise et nécessite un déplacement auprès d’un commissariat, d’une gendarmerie ou d’un consulat (https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1604).

Il nous faut préserver la République et la démocratie, par-delà les désaccords, les frustrations et les divisions. D’ici au dimanche 24 avril, mobilisons-nous et appelons à la responsabilité de chacun, pour qu’aucune voix ne vienne nourrir le spectre de la guerre civile et du chaos, seules réalités dont a été historiquement et politiquement capable l’extrême droite.

 

Le 24 avril, pour la République et la démocratie, faites barrage à l’extrémisme : votez Emmanuel Macron !