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Les grands mystères de la petite politique politicienne:

PA Périssol a renoncé à  être candidat aux  élections législatives .Il nous dit qu'il ne voulait pas être candidat mais que les Républicains ,à l'initiative de Wauquiez  lui avait accordé l'investiture sans qu'il la demande . C'était magnifique ! 

Renoncer au rêve d'une vie, à l'ambition d'une existence, au moment précis où l'on touche au but, il n'est que ceux à qui pareille déception arrive pour savoir ce qu'il en coûte.

 

 Premier mystère:

Pourquoi n' avait-il pas tout de suite dit non?

Deuxième mystère :

N'est ce pas lié aux mauvais résultats de V.Pécresse , en particulier sur Moulins  malgré la lettre de soutien de PA Périssol et qui n'a pas eu plus d' effet qu'un emplâtre sur une jambe de bois!

Troisième mystère:

Il a voulu sans doute éviter qu'une défaite se transforme en déroute! Choix cornélien

En plus une fois de plus selon la Montagne  ,il n'a pas pu résister à la pression de ses amis les maires des communes rurales qui lui ont demandé de rester à la tête de la communauté d' agglomération (vous savez ceux à qui il ne donne rien ou pas grand chose et qui disent merci ) après 22 ans de règne pourtant .

Quatrième mystère :

Pourquoi pouvait-il partir il y a quelques semaines et rester par ce qu'on lui demande  aujourd'hui ?

De la bérézina lors des présidentielles :" Il y a des choses à retenir de cette bérézina électorale :le peuple veut des actes et non plus des promesses" a -t-il pensé ! 

Cinquième mystère :

Verrons nous le porte-parole de élus de gauche à la Com d'agglo J. Labonne, adjoint au Maire d'Yzeure remercier PA Périssol d'un tel sacrifice : renoncer à un éventuel mandat national pour rester le  Président de la Com.d'agglo  qui les maintiendra dans leur postes indemnisés .Ouf!

Mystère optionnel:

Pour qui vont voter les élus socialistes de la majorité yzeurienne .Soutiennent-ils  J.Mallot candidat socialiste dont ils semblent faire la campagne qui restera sans doute candidat ou suivront-ils les consignes de la direction nationale suite à l'accord et voter pour Y.Monnet comme ils devraient le faire comme membres des instances locales . Choix cornélien .

Je leur rappelle qu'ils n'ont pas le droit de mettre deux bulletins différents dans l'urne. Il faut faire attention à ne pas faire n'importe quoi !

Les restes de la fédération du PS en sont tous tourneboulés .Choix cornéliens!

En résumé Corneille est partout dans cette agglo:

"A vaincre sans péril on triomphe sans gloire" Le Cid corneille

guy chambefort

 

 

La métamorphose bobos des Ozières.

 Sans doute, dans le cadre des accords du "chariot fantastique ", les élus qui se disent de gauche à Yzeure ont décidé de remplacer les activités nautiques qui existaient pour l'ensemble des Yzeuriens (salle ouverte aux ainés), aux enfants et ados du centre de loisirs, plan d'eau (baignade, plage, bateaux électriques à bas coûts, barques, voiliers) par la concession à un privé du domaine des Ozières, on nous présente en avant première les bateaux apéros bbb (sic) des Ozières.

On pourra constater que deux bateaux électriques vogueront sur le plan d'eau, appelés bateaux "apéro" aux tarifs étonnants de 110€, 130€, 150 € pour six personnes.

Quelle gloire pour une municipalité de gauche d'écarter les gens à faibles revenus, d'activités que l'adjoint d'Yzeure avait qualifié de sportives en conseil municipal (sic) d'ailleurs contestables sur le plan de l'éthique. 

Ces bateaux seront sans doute accessibles à "l'oligarchisette" d'opérette Yzeurienne et le décor rêvé pour des selfies. Et pendant ce temps les jeunes yzeuriens n'auront qu'à aller se baigner sur le site aménagé de Moulins au bord de l'Allier aux frais des contribuables de l'agglo.

Et pendant ce temps, certains chanteront cet air de l'Auberge du Cheval blanc :

Voguer au fil de l'eau
Il n'est rien de plus beau
Je vous emmènerai sur mon bateau

(ensemble)
Voguer au fil de l'eau
Il n'est rien de plus beau
Je vous emmènerai sur mon bateau

(choeurs)

(elle)
Gare à ne point dériver
Malheur est vite arrivé

Guy Chambefort

 

 

 

 Illustration : tableau  La mort ( PS) Socrate  FX Réau 1802 ( mère  Sophronisque père : Pénaresque ce qui explique que l'on mette PS sur ce tableau 

Savez vous que l'accord national aurait décidé que la circonscription de l'Allier qui serait attribuée au PS  serait la troisième !

Voilà ce qu'écrivait pourtant la première secrétaire fédérale  du  PS il y a trois jours !

Dans la circonscription n°3, nous n'avons pas de candidat-e. Forces présentes : LFI, PRG, EELV et PC. En fonction des avancées nationales et donc locales, un conseil fédéral se réunira au plus vite par visioconférence.

Nous devons construire une nouvelle espérance.(sans candidat ?)

Grande générosité que d'attribuer la circonscription où l'on n'a pas de candidat ! Celle là c'est sur ne sera pas pour le PS

Le conseil fédéral de l' Allier doit démissionner en bloc en cautionnant face à  de tels agissements .Ils boivent le calice jusqu'à la lie.

Au delà de cet accord scandaleux conduit par le secrétaire national aux élections du PS qui s'était illustré par le passé pour les purges de militants dans l'Allier ,permettez moi  de vous faire remarquer socialistes de l'Allier qu 'on vous prend  pour des "benêts ".

Quand on pense que par le passé dans l'Allier à 4 circonscriptions, il y en avait 3 pour le PS et une pour le PRG et dans l'Allier à 3 circonscriptions, c'était 2 pour le PS et une pour le PRG . 

guy chambefort               

Bernard Cazeneuve

Législatives 2022L'ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve quittera le PS en cas d'accord avec LFI

Bernard Cazeneuve refuse cette perspective d'accord entre le PS et LFI, qui « signerait le reniement de nos convictions et l'oubli de nos réalisations, un manquement à notre histoire, un renoncement à l'avenir ».

Retrouver la boussole et déposer l’anémomètre

Si la politique vit au rythme des élections, elle ne s’ennoblit que dans la fidélité à des convictions. Les premières se succèdent et les autres demeurent. Les unes se gagnent ou se perdent et les autres constituent ce socle qui, dans la victoire comme dans la défaite, permet de demeurer toujours digne.

Comme des générations de femmes et d’hommes épris de démocratie et de justice, j’ai rejoint il y a plus de trente-cinq ans les rangs du Parti socialiste. Je l’ai fait, pénétré d’une histoire dont nous étions, avec des milliers de militants, les modestes dépositaires. C’est en effet dans la grande et vieille maison que tant d’épreuves avaient contribué à faire grandir que depuis Jaurès, il y a près de cent-vingt ans, on menait les luttes, on concevait des lois pour servir des valeurs humanistes et les concrétiser. Ensemble, nous voulions que la vie fût meilleure pour tous, et d’abord pour la jeunesse et le monde du travail, ici comme à l’autre bout du monde.

Avec d’autres à gauche, se confrontant à l’ordre des choses pour le changer, au risque de n’être jamais sûrs d’y parvenir en tout point ni sur le champ, les socialistes ont gouverné la France, leurs convictions au cœur. Au Parlement, comme dans le débat public, une certaine conception du monde et de l’humanité les inspirait toujours, même lorsque les suffrages, lors des alternances, les avaient placés dans l’opposition. Leurs convictions, la passion de la démocratie et de la justice, un irrépressible attachement à la République, le sens des responsabilités et de l’universalisme inspiraient chaque jour, comme ils continuent de le faire dans de nombreux territoires de métropole et des outremers, les élus locaux du Parti socialiste et ceux qui y sont apparentés, ainsi que les militants mobilisés dans les associations, les syndicats, pour la défense des services publics, le soutien à la culture et à l’éducation populaire.

En politique, savoir qui l’on est et ce que l’on veut, c’est aussi avoir une idée claire de ce que l’on n’est pas et de ce que l’on n’acceptera jamais de devenir.

L’indépendance de la Nation n’a jamais signifié la rupture de ses alliances militaires ni l’accommodement avec des régimes autoritaires ou des dictatures, sur notre continent ou sur d’autres.

La République laïque ne peut frayer avec le communautarisme..

Le pacte républicain ne peut vivre dans la haine entretenue de l’Etat, de la police qui protège et de ceux qui servent la Nation au nom de l’intérêt général.

La réorientation des politiques de l’Union ne saurait se traduire par la destruction du projet européen qui permettrait à d’autres de décider, à notre place, de notre destin. Pas plus que ne serait concevable une remise en cause du lien entre notre pays et l’Allemagne, sans lequel il n’est pas d’Europe forte face aux défis du monde.

La démocratie fondée sur la représentation, le suffrage universel et le respect des corps intermédiaires ne peut que se perdre dans le populisme et une personnification d’un autre temps, qui emprunte à tous les travers de la vieille politique.

L’indépendance de la France et le respect d’objectifs ambitieux pour le climat passe par un mix énergétique crédible et souverain, par un recours accru aux énergies renouvelables, au côté du nucléaire, et non en substitution à celui-ci.

L’économie sociale et écologique de marché - seule capable de conjuguer production, bien être et travail, répartition des richesses et préservation de la planète - n’est pas soluble dans une contestation de tout, qui rend l’action impossible en la confondant avec l’outrance, la rage et la colère surjouées, en permanence suscitées et entretenues.

En Europe, la gauche qui gagne est une gauche de gouvernement qui se confronte au réel. Elle peut le faire dans le contexte d’alliances larges, mais jamais sur le fondement d’un programme conçu et imposé à ses marges extrêmes.

En politique, la défaite n’explique pas tout ni ne peut tout justifier. Les actuels dirigeants du Parti socialiste ont engagé, sans consultation des adhérents, une négociation avec la France insoumise en vue des élections législatives. Alors que le parti de Jean-Luc Mélenchon a combattu sans répit le Parti socialiste, lorsqu’il gouvernait comme lorsqu’il ne gouvernait plus, qu’entre les deux formations ni les valeurs ni les moyens d’action ne sont communs, les négociateurs socialistes ne verraient désormais entre elles « aucun point insurmontable ». Quelques heures auraient ainsi suffi à oublier les divergences les plus fondamentales, ou plutôt à les taire.

Se présenter devant les électeurs fiers de nos valeurs et sous nos couleurs au premier tour, en vue de nous rassembler avec les autres formations de la gauche républicaine et les écologistes au second, c’est le choix de la dignité. Toute autre option signerait le reniement de nos convictions et l’oubli de nos réalisations, un manquement à notre histoire, un renoncement à l’avenir. Parce que je suis fidèle au socialisme républicain et que je le resterai, je ne pourrai, en conscience et en responsabilité, demeurer dans le parti dont les dirigeants auront oublié ce qui le fonde et perdu leur boussole. Je forme le vœu que la famille politique à laquelle je suis attaché se ressaisisse, et qu'elle renaisse. Chacun doit apporter son concours à cette cause : il faut désormais tout reconstruire et tout réinventer, alors que le pouvoir actuel, à l’aube d’un second quinquennat marqué à droite, fait fi du danger dans lequel son grand-œuvre d’élimination des clivages démocratiques plonge notre pays. Il y aura, j’en suis convaincu, assez de cœurs vaillants pour s’atteler à cette tâche immense. La France et l’Europe, dans les circonstances actuelles, face aux défis qu’il leur faut relever, ont besoin d'authentiques convictions et de solutions responsables et crédibles qui donnent espoir à nos concitoyens.

Pour atteindre l’objectif, il nous faut regarder lucidement ce que nous avons réussi et les raisons de nos échecs. Il faut donner un débouché politique, comme François Mitterrand a toujours su le faire, aux aspirations populaires. Il faut conjuguer, selon les mots de Jaurès, l’idéal et le réel. Refonder n’est pas se renier. C’est garder le cap, celui d’une gauche politique, sociale et écologique et sincère. Il appartient aux socialistes, encore et toujours, de reconstruire cette force qui doit redevenir le pilier de l’alternance à laquelle nos électeurs aspirent et que mérite notre pays.

Bernard Cazeneuve

 Adhérent depuis 1974 si l'accord est signé avec LFI je quitterai le PS pour les mêmes raisons que Bernard Cazeneuve .Beaucoup d'autres feront comme nous.

Guy Chambefort

Mercredi matin 

TOUT EST DIT!