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LA METAMORPHOSE LIBERALE DES OZIERES

 

 

Au moment où le Journal local nous informe de l’aménagement d’une baignade naturelle à l’étang d’Herculat (près d' Huriel ), on apprend sur les réseaux sociaux qu’au plan d’eau des Ozières , le premier adjoint à l’urbanisme va autoriser des barques à bière, où l’on pourra boire et manger sur les flots dès l’été prochain.

 

Comme l’actualité internationale est tragique, l’actualité locale est elle aussi bien cruelle. L’adjointe à la communication et à l’évènementiel a raté sa stratégie. Le même jour, on découvre que la baignade naturelle en plan d’eau est possible alors que ceux qui l’ont fermée au plan d’eau des Ozières vont en faire une base pour privilégiés, sans baignade, mais avec des bateaux-bars. On va même ridiculement rebaptiser le lieu: Les Ozières The beach. Mauvais choix pour nous faire oublier la plage !

On vous explique tout:

La plage ouverte à la baignade gratuite pour tous existait à Yzeure, l’équipe de 2015 l’a fermée sous des prétextes exagérés. On pouvait la maintenir, quitte à l’aménager de façon un peu astucieuse, l’expérience d’Herculat le prouve de façon incontestable. L’équipe a pourtant affirmé que c’était impossible et avoue maintenant qu’elle veut en faire un parc dédié à la consommation.

 

Alors qu’ on a tenté de nous expliquer que les cyanobactéries rendaient la baignade et même le canotage impossibles, on décide aujourd’hui d’affréter des bouées-bar. On nous montre même les clichés de quelques compères matelots attablés… et voguant ! Il faut croire que la boisson immunise...Il faudra au passage adapter le très ancien règlement qui interdisait la consommation d’alcool dans les espaces naturels!

 

On va aussi ouvrir un bar-restaurant dans la salle des Ozières, après avoir chassé les associations de la salle polyvalente. On permettra à la place, l’installation d’un restaurateur moulinois, qui ne payera aucun loyer et pourra aussi exploiter les bars- flottants à son profit.

 

Combien de temps encore les Yzeuriens vont-ils supporter qu’on leur retire l’usage de ce qu’ils ont payé de leurs contributions ? Ont-ils souhaité qu’on les prive des loisirs gratuits qui existaient encore il y a quelques années sur le site ? Apprécient-ils qu’on les chasse de leurs lieux habituels ?

 

L’équipe actuelle ne cesse de renier les valeurs qu’elle prétendait valoriser. Elle les déprécie, les abandonne, s’en sépare, oubliant qu’elle n’est propriétaire de rien et qu’on leur a juste confié momentanément la gestion des biens communs.

 

Les mauvais gestionnaires commettent erreur sur erreur, mettant Yzeure dans l’impasse de la dépendance. Ils sont sans imagination et prennent pour des opportunités toutes les affaires que leur soufflent quelques mauvais amis intéressés. Les profiteurs se moquent bien des Yzeuriens, qui sont pourtant ensemble les vrais propriétaires des biens communaux.

 

La liste en place, coalition qui se dit encore unie dans une majorité de circonstance, n’a qu’une philosophie, celle épousée des technocrates, qui l’ont persuadée que le personnel n’était qu’une charge. Pas étonnant dans ces conditions, que le prétexte des cyanobactéries ait été utilisé pour supprimer les postes de maître nageur, pas étonnant non plus qu’on ait prétendu que la flotte des bateaux de loisir soit hors d’usage. Les technocrates voulaient juste supprimer le personnel qui en assurait l’entretien et la location. Même logique en cédant l’usage de la salle polyvalente à un commerçant, on élimine la nécessité de l’entretien. S’agit-il de valeurs vraiment partagées, alors qu’elles retirent des services autrefois proposés à la population ? Ces valeurs libérales sont -elles maintenant celles de tous ?

 

On remplace la salle polyvalente par un bar terrasse, on remplace les canots par des bars flottants.

Tout redevient possible dans la version métamorphosée, sauf que plus rien n’est accessible.

Les familles modestes et les associations qui pouvaient profiter d’un lieu libre et public en seront désormais privées.

 

Aux Ozières, le menu fretin n’est plus de mise, car ici, désormais , c’est le bar qu’on pêche !

 

Ps :soyons justes : il y a quand même un intérêt à ces bouées -barque à bières . Elles permettront aux quelques pseudo- socialistes yzeuriens de se réunir  pour ce qui 'ils appellent une réunion de  section mais qui n'est plus qu'une "sectionnette ". On ne nous parle plus  que d' une douzaine de pêcheurs pour soutenir le candidat Mallot .Tant mieux pour lui car ce soutien risquerait de lui porter préjudice :consommation notamment d' alcool sur un étang public navigation non autorisée sans surveillance  .De quels droits ces élus se sont crus autorisés à utiliser des bouées sans aucune délibération du Conseil Municipal et d' en faire un décor de Selfie appelé bouées barques à bière à bobos .Ce décor serait celui d'une comédie dont le titre pourrait être par jour de vent :la dernière dérive des pseudos socialistes .Cela ferait désordre de les retrouver échoués sur la berge .Le secrétaire de section n'aurait plus que le choix pourtant évident d' abandonner le navire .

 Pour regards03 guy chambefort 

 

 Des boites à vélos en or ,

 Pan sur le bec  pour" regards03 "! En effet en regardant les catalogues de boites  à vélo du même type  que celles qui ont été installées par la Com. d'agglo  nous  les avions trouvées aux environs de 8 000€ pièce . En feuilletant le budget de cette même Com. d'agglo nous avons retrouvé que le crédit inscrit pour ces acquisitions étaient en réalité de 400 000€ pour 9 boites !!!!

Comment les élus communautaires ont -ils pu voter une telle dépense sans réfléchir ? Il faudra donner des explications ! On ne peut pas voter de telles dépenses alors que les communes ont des budgets serrés et qu'il était à prévoir qu'elles ne seraient pas utilisées inadaptées pour une agglomération comme la nôtre .

Yzeure et son adjointe à la communication et à l'évènementiel  aime les labels 

Elle se félicite d' avoir obtenu le label de ville prudente . C'est bien .Mais quand on lit le dernier Yzeure Mag il y a de quoi être surpris :sur la première page une photo de cyclistes empruntant le" chaucidou "du  boulevard François Mitterrand alors qu' il faut savoir qu'il y a le long du boulevard une piste cyclable indépendante de la chaussée . Il est bien dommage que les élus ignorent son existence !Deuxième photo sur Ymag page 8 ou on voit qu'une voiture dépassant les cyclistes est obligé de se déporter sur le" chaucidou" situé de l'autre coté de la route .Imprudence complète on s'en rend compte en regardant les voitures au fond de l'image :les deux voitures circulant en sens contraire sont toutes les deux à cheval sur le pointillé séparateur ! Etrange n'est -ce pas ? Où est la prudence?

Pourquoi ne pas utiliser la piste située de l'autre coté indépendante de la circulation ?

Du fait de la présence du "chaucidou "l'étrange circulation à contresens de voitures sur la même bande pointillée !!

Une course cycliste sans lieu d'arrivée

" La Montagne" présente la  courses cycliste des 4 Cantons en donnant dans son titre le point de départ, curieusement nulle allusion  dans ce titre à l' arrivée   à Yzeure   .Où comment récupérer le bénéfice publicitaire  d' une course née à Yzeure et arrivant dans cette ville depuis 43 ans .Contrairement à ce qu'écrit le journaliste l'arrivée n a jamais eu lieu ailleurs qu'a Yzeure . 

guy chambefort

 

 

Dans les années 2010 à 2014 la ville d' Yzeure dont j'étais le Maire, avait engagé des contacts avec Zolotonocha qui auraient pu déboucher sur un jumelage .Des  Yzeuriens sous la responsabilité de Liliane Gaulmin alors adjointe à la petite enfance avaient noué des contacts avec des habitants de cette ville ukrainienne . Nous  avions reçu une délégation de cette ville à Yzeure conduite par un professeur de Français .Ensuite nous avions eu la visite du Maire . La volonté de ces citoyens de se rapprocher encore plus de la culture française faisait plaisir à voir .

Malheureusement l' équipe municipale élue en 2014 a décidé d'arrêter cette approche de jumelage . Trois fois hélas !!!

C'est dommage car aujourd'hui ,dans les circonstances dramatiques que nous connaissons ,nous serions dans des conditions plus faciles  pour apporter une aide à nos amis ukrainiens à travers cette ville . Zolotonocha est environ à  150 km de Kiev (est, sud-est) .Nous ne pouvons que le regretter . Nous sommes de tout cœur avec nos amis Ukrainiens  en particulier ceux de Zolotonocha avec qui nous avions passé une soirée pleine de chaleur et d'amitié à Toulon sur Allier.

guy chambefort

L'élève de Hamlet " être ou ne pas être dans les nuages " Jacques Prévert

 

Et toujours selon "la  montagne du 26 février 2022 "dans un nouveau titre:

        

                                                                      La ville prévoit d' investir 15,3 millions en 2022 

          Qui dit mieux?

Décidemment notre quotidien fait preuve d' une crédulité sans bornes vis à vis des affirmations des élus moulinois sur leur budget .Même pas un brin de curiosité, même pas une remarque par rapport aux chiffres annoncés ?

La technique habituelle utilisée par la ville de Moulins ,copiée aussi par d' autres maintenant, est d' annoncer des investissements faramineux ,vous avez deux exemples en 2021 et 2022 mais nous pourrions remonter un peu plus le temps ! Et pourtant quand on creuse un peu :il suffit de se rapporter aux documents budgétaires officiels de Moulins .on voit dans le graphique ci - dessous très instructif que la moyenne des investissements réels de 2014 à 2020 est de 5M€ par an , pour l' année 2021 la réalité n'est pas encore connue .

Mais à la Montagne on ne creuse pas ,on avale ce qui est dit !

La supercherie est simple on annonce un montant d' investissements financés par emprunt et ensuite on ne les réalise pas

Il est très instructif de constater que curieusement les investissements de Moulins ont chuté entre 2014 et aujourd'hui (5M€) par an par rapport à la période 2008 -2014 (7,5 M€) après une période de grande faiblesse de 2000 à 2008.

Comment l' expliquer ?

   Tout simplement parce  qu' à partir de 2014, Moulins a fait financer ses investissements par la Com. d'Agglo piochant dans les moyens de la communauté .

Il n'y a plus eu de résistance de la part des élus de gauche ,résistance qui existait avant 2014,et sous prétexte de nouvelle gouvernance ils sont  surtout pieds et poings liés par  de postes  indemnisés à l'exécutif .Ils ont laissé faire et ils laissent faire .On les a berné et ils n'y ont vu que du feu .On les berne encore. Et il faut ajouter à tout cela ,en fonctionnement , la mutualisation des services au profit de Moulins comme l'indique et le remarque le rapport de la CRC sur la gestion de la  Com. d'agglo .

La C.R.C insiste sur le fait que cela s'était fait en faveur de la ville de Moulins .Les autres communes ont avalé la pilule .J'en connais qui ne parle jamais de tout cela ,notamment au conseil municipal d' Yzeure . C'est sans doute parce que les micros sont de mauvaise qualité .

                 

                                                  La réalité des dépenses d' équipement de Moulins selon ses propres documents budgétaires

 

 

 

Un comité d'opposition à la création d' un service commun s'est réuni  pour faire part de ses remarques sur la mise en place d'un service commun entre YZEURE ET MOULINS POUR LA RESTAURATION .

Non la démocratie ce n'est pas de réunir un sextuor d' habitants dans une salle communale pour parler de l 'installation d'une prise de courant  alors que l'on cache aux citoyens les conditions du transfert dans une recette technocratique de son service  RESTAURATION. Drôle  de tambouille en catimini .

Voici le résumé  des conclusions : A lire absolument!

 

 

LA MANIPULATION PAS TRÈS COMMUNE DU SERVICE COMMUN

OU LA RECETTE DES CHEFS A LA SAUCE ACCOMMODEE.

 

C’est une recette de cuisine qui vient de loin qu’on va vous donner là. Il faut la commencer la veille, la cuisson est longue, mal servie, elle peut brûler !

 

Rappelez-vous, cela commence il y a quelques mois, avec un à priori que personne ne comprend sur les avantages de la liaison froide, alors qu’Yzeure s’est depuis des années tournée vers le choix courageux efficace et savoureux de la liaison chaude .

Bien avant que la loi EGALIM vienne moraliser la cuisine industrielle, la Ville avait déjà opté pour un chemin différent en choisissant la qualité, les circuits courts et les produits frais. Servis le jour même où ils étaient préparés, les repas étaient soit consommés sur place dans les restaurants scolaires, soit livrés chauds à domicile portionnés en vaisselle traditionnelle et transportés dans d’astucieux plateaux isothermes. De la cuisine à la table, ce choix était hors de portée de la concurrence et il était pratiqué dans un périmètre économique garantissant une qualité de service incontestable, autant qu’une performance originale et sans équivalent. La fierté qu’en avaient des élus de l’époque, dont certains alors en charge, à qui on a maintenant fait changer d’avis, leur valait de louer régulièrement les agents, pour leur engagement quotidien dans un service exemplaire.

 

Il aura sans doute fallu passer ce système au tamis de quelque technocrate, pour que la conviction change et que les chantres de la liaison chaude d’hier, refroidissent leur enthousiasme passé pour désormais prôner les avantages supposés de la liaison froide.

A cette époque de volte face, personne n’avait compris l’intérêt du changement, qu’on tentait de rendre inévitable pour un bol de soupe soi disant populaire. L’argument qui avait soufflé tout le monde, on s’en souvient, c’était, d’après son auteur désormais converti, la possibilité en livrant froid, de livrer aussi un bol de soupe froide pour le soir, ce qu’il prétendait impossible en accompagnement de la liaison chaude… Diable! On se doutait que l’eau chaude ne venait pas d’être inventée, mais sincèrement, pour la soupe, on était cueillis sur le bon sens de cette plaisanterie. Qu’on ait pu avaler ce bouillon ne prouve qu’une seule chose, c’est que l’argument a été vite consommé.

 

Mais comme la plaisanterie ne pouvait réellement pas être la seule cause de cette décision stupide, il fallait bien que quelque chose d’autre se cache sous le couvercle de la soupière.

L’actualité nous donne la clé du mystère. Si vous avez bien lu récemment le journal local, on y a titré qu’Yzeure allait servir Moulins. (Certains pensent d’ailleurs en écho à ce titre mal choisi, qu’une fois de plus, Moulins va plutôt se servir d’Yzeure. Cela nous semble plus réaliste, car il est n’est de cuisine entre amis où l’on ne se serve de bonne farine, si pratique pour rouler, vous l’aurez noté).

Mais revenons-en à la cause. Si la restauration d’Yzeure était restée en liaison chaude, il n’aurait pas été très facile pour Moulins d’y souscrire. La distance plus importante pour servir les satellites moulinois et la logistique nécessaire auraient provoqué une complexité certaine. Pour parvenir au rapprochement dont nous entendons parler maintenant, il fallait donc changer la logique de production de la cuisine centrale d’Yzeure et ainsi en transposer les méthodes dans un domaine standard, courant sur le marché, et dont nous allons maintenant expliquer comment on pourra s’en débarrasser grâce à cette manipulation.

La restauration d’Yzeure, désormais rendue semblable aux autres organisations, grâce au passage à la liaison froide, se trouve maintenant sur un terrain concurrentiel et c’était bien là ce que recherchaient les convertis. Quand on est dans cette situation, on trouve en effet toujours un moyen de regrouper, de réunir ce qui fonctionne de la même façon voire d’absorber ou de faire absorber ce que l’on déclare soudain trop cher ou peu rentable. Ces jugements sont faciles et orientés à volonté, puisque dans le cas présent, il aurait suffit qu’Yzeure vende une prestation, ce qui est possible pour un Service public industriel et commercial (SPIC). C’est ce que va remplacer le service commun, et la supercherie vous allez le voir, ne va pas s’arrêter là.

 

Corrigeons au passage cette irrépressible appétence pour les scoops qu’ont nos journaux. On aimerait même nous faire croire à l’aide d’un bel article illustré de deux frères qui font semblant de cuisiner ensemble, que la chose est déjà décidée ! Nous pensions qu’une délibération des conseils municipaux eut été préalablement nécessaire, et qu’il aurait mieux convenu de ne communiquer sur la décision qu’une fois celle ci réellement prise. Les deux adeptes de la toque, qui avaient cependant oublié leurs toques pour la photo feraient mieux de se méfier de l’affirmation prématurée comme ingrédient principal de leur soupe commune, car en matière de restaurant, l’intox n’a jamais rendu l’établissement populaire. Mais puisque c’est la mode du réchauffé, on servira plus tard !

Le service commun, puisque c’est comme cela qu’on le nomme, sort donc du placard, comme une panacée, il regroupera les besoins des restaurations scolaires d’Yzeure et de Moulins et ceux du portage de repas gérés par le CCAS d’Yzeure . Recette idéale, qui va résoudre tous les maux, c’est surtout le mensonge de celui qui ne voulait pas de la mutualisation qu’elle révèle. Nous avons bien étudié les textes, le service commun est l’une des formes que la mutualisation peut revêtir entre plusieurs collectivités. Sauf que normalement, le service commun doit être porté par l’Établissement de Coopération Intercommunale (Agglomération de Moulins en l’occurrence). Or, si nous avons bien lu, c’est la commune d’Yzeure qui va organiser ce service commun, et cela par exception à la loi.

 

Et c’est bien ensuite que le doute s’instaure ou plutôt se confirme : simultanément, on nous apprend que le CCAS de Moulins ne va pas intégrer le service commun. Nous parions dès à présent que cet écart ne sera que de courte durée, le temps que l’habitude du service commun créé soit prise. A l’issue, c’est sans doute l’air à nouveau innocents, que les maires nous diront en souriant, entendre le CCAS de Moulins finalement frapper à la porte du dispositif, mais que pour l’absorber, la Communauté d’Agglomération serait maintenant le vaisseau de taille convenable, et puis que ce serait une occasion de faire cesser l’exception du portage communal. Par ce dernier tour de passe-passe, il suffira qu’ Yzeure, se faisant la mine crédule, reconnaisse qu’il s’agit d’une mesure de bon sens, en sans avoir l’air de le vouloir, elle transférera le service avec son personnel, cédant enfin au chant des sirènes de la mutualisation contre laquelle elle s’élevait autrefois plus par principe gauchiste affiché que par sincère conviction.

 

Le dernier acte de ce drame pour le service public tel que les Yzeuriens en ont payé seuls les investissements, conçu les caractéristiques, pratiqué et apprécié les qualités, sera sans doute, à la faveur d’un nouvel examen technocratique, le passage dans le giron privé. Cela, Moulins Communauté aura toute liberté de le choisir, une fois qu’elle se sera emparé de l’ensemble. Il est alors probable que les faux socialistes Yzeuriens s’en laveront les mains, leur problème ayant été principalement résolu par la perte de la compétence. Comme pour le service des eaux, on dira que c’était inévitable, alors que c’est par manque de courage et de conviction qu’on aura tout abandonné. Il n’y a qu’à voir comment déjà très adroitement, on fait porter le chapeau à un élu néophyte, qui ne comprend pas plus ce dont il s’occupe qu’il n’a conscience de son rôle de bouc émissaire. Celui là n’espérera pas un autre mandat et tentera probablement après 2026, de faire oublier ce dont il aura été le complice forcé. En attendant, ceux qui ne considèrent le personnel que comme une charge auront réussi leur épuration.

 

On vous l’avait dit, l’idée vient de loin, mais comme cette gauche qui n’en est pas une passe son temps à renier ses principes, nous sommes certains que le projet est déjà prêt et que ce n’est qu’une question de temps.

 

Il sera très intéressant de noter le comportement des communistes ralliés, dans ce projet à plusieurs déclenchements, qu’il convient de comprendre dès maintenant pour empêcher les dégâts irréparables de demain. Vont-ils cautionner que le service public à l’Yzeurienne soit d’abord livré en pâture à la ville centralisatrice puis ensuite risqué sur le terrain de la standardisation libérale ? Pourront-ils prétendre qu’ils n’ont rien vu venir, maintenant qu’ils sont avertis ?

 

Une dernière composante du problème, qui devrait être à notre avis la première à considérer puisqu’il s’agit du personnel, a la possibilité d’agir pour son propre destin.

Dans cette manœuvre technocratique, c’est le personnel qu’on vise en premier, avec l’espoir d’amoindrir le budget des frais de rémunération. Qu’on ne s’y trompe pas, la mutualisation est une affaire pour celui qui mutualise son personnel. Il n’y a qu’à voir comment Moulins s’y est employée dans divers domaines, pour comprendre que cet intérêt n’est pas vain.

 

Le personnel a le pouvoir (le devoir?) de défendre son emploi et son statut. Il n’est pas contraint d’accepter tout ce qu’on lui propose, particulièrement quand on le manipule en lui faisant croire que les décisions sont déjà prises et que le service commun est désormais inévitable.

 

Le personnel peut s’opposer aux mesures qu’il estime mauvaises pour lui, la noyade dans les services de l’agglomération, la perte d’identité, le ballottage dans d’autres services, aucune menace n’est imparable.

 

 

Aucune perspective de privatisation n’est acceptable quand on a tant défendu la qualité du service public et c’est dès à présent qu’il est possible de faire échec au projet de service commun, idée qui vient de loin, d’aussi loin qu’elle peut conduire à éloigner le service public de ses valeurs d’attachement humain et de proximité.

et nous vous dirons d'autres choses ! (a suivre )