Actualités

La Montagne habituée à une situation de monopole seulement concurrencée "si l'on peut dire" par la même famille "la Semaine de l'Allier"est agacée par ce qu'elle appelle le blog de l'ancien député qu'elle traite dans son édition du 22 février 2018 avec une certaine condescendance. Il se nomme en réalité regards03. Ce n'est pas un travail individuel mais collectif. Ce webzine se livrerait à du démontage systématique des politiques pratiquées ici ou là. On sent bien que ça agace d'avoir un peu de concurrence : Allons c'est pourtant stimulant !.. Et notre rédacteur d'affirmer très sûr de lui : "Et même s'il ne sont (c'est plutôt "n'est" qu'il faut lire tout se mélange un peu par manque de rigueur !) lus que par le cabinet du maire de Moulins et le dernier carré des soutiens de Chambefort fidèles ou obligés, les mots peuvent porter."

Merci pour toutes les informations : La Montagne nous informe que regards03 est lu par le cabinet du maire de Moulins et nous la remercions, elle est bien renseignée, comme d'habitude, sur ce qui se passe dans ce cabinet mais ça nous flatte !

regards03 ne serait lu que par "les fidèles et les obligés". Diable certains seraient des "obligés de lire" ce webmagazine. Oh la ! c'est de la persuasion intellectuelle ! Soyons indulgents cela vient à la fin d'un long article où tout est un peu mélangé ! Mais timidement comment un magazine, selon la Montagne, sans importance, peut-il déranger à ce point.....Quant au dernier carré des soutiens il faut refaire un peu de géométrie. Le polygone des lecteurs n'est pas un carré  mais plutôt un chiliogone puisque notre article sur le RIFSEEP (voir regards03) a reçu près de mille visites (il est difficile pourtant de confondre un carré avec un chiliogone) et que le dernier sur Laurent Wauquiez, en peu de temps, est plus qu'un dihectogone. Excusez nous mais il est toujours bon de réviser la géométrie. L'esprit cartésien est souvent reposant et évite les turbulences surtout intellectuelles.

Et si les mots peuvent porter nous en sommes flattés..... C'est fait pour ça et nous continuerons rassurez-vous.....Le débat démocratique ne jaillit pas de la parole unique.

Nous reviendrons dans quelque temps, et sans oublier aucun sujet mais vraiment aucun, sur l'article du 22 février. Ne soyez pas des "obligés" mais vous aurez un certain nombre d'informations sur tous les sujets : Lisez regards03.

Deux lecteurs nous écrivent à l 'instant.

Déjà plus de 100 lecteurs pour cet article un hectogone de lecteurs.

Lire si je veux penser à un chiliogone (Descartes, méditation 6). 

Un lecteur vient de nous  écrire : Descartes disait" il ne m'est pas possible d'imaginer un chiliogone ,(méditation 6)" c'est sans doute pour cela que la Montagne en reste au dernier carré de lecteurs !

 

 

Guy Chambefort

 

Nous ne reviendrons pas sur ce qu'on appelle "le cours de Wauquiez" qui qualifie de guignols ses amis les Républicains, traite également de guignols les Députés. On comprend pourquoi Jacques Barrot ne voulait plus entendre parler de lui.

Mais il faut qu' il s'explique : les cours qu'il donne dont on voit le niveau, méritent semble-t-il rémunération ! Wauquiez a-t-il besoin d'être payé pour dire du mal des autres ! Cela lui permet sans doute d'acheter ses parkas rouges pour faire peuple. Si Wauquiez est rémunéré par cette école et si cette école touche une subvention de la Région, il doit démissionner. Les Députés guignols dont ils parlent ont pour la plupart assuré des interventions scolaires et universitaires sans aucune rémunération. Mais lui a sans doute des fins de mois difficiles.

Quant au porte parole des Républicains voulant voler au secours de son chef (Platret écrivain mondialement connu.......) Maire de Chalon-sur-Saône, quel mépris trouve t-on dans ses paroles ! "C'est du niveau d'un CAP d'ajusteur-monteur" dit-il, Platret devrait savoir qu'un CAP d'ajusteur-monteur c'est difficile à obtenir, qu'il faut de la rigueur, de la méthode, des connaissances mathématiques et scientifiques, de l'adresse manuelle, une bonne perception de l'espace.... Alors si le niveau du CAP est si faible, il faut qu'il le passe.

Et puis s'il n'y avait pas eu d'ajusteur-monteur il n'aurait pas pu faire imprimer ses livres. Car sans machine à imprimer (dont la réalisation nécessite beaucoup d' ajusteurs-monteurs), il en serait encore à écrire à la plume d'oie (et encore pas sûr car pour tailler une plume d'oie il faut un couteau et pour fabriquer un couteau il faut un ajusteur-monteur) ! La littérature de Bourgogne ne s'en serait pas remise !

Guy Chambefort

Dernière minute :Hortefeux vient d'apporter son soutien Wauquiez :Ouf , il est sauvé! 23 fevrier2018

Grande crue exceptionnellement forte de l'Allier du 23 au 28mai 1733

Le journal d'un bourgeois de Moulins en fait le compte rendu suivant :

“Le 30 mai, les eaux s’étant retirées, les échevins de Moulins sont allés à travers la ville constater les ravages qu’y a fait la crue. Le couvent et l’église des Jacobins (Sacré‑Coeur actuel) ont été dévastés. Dans les chambres du couvent, les eaux ont renversé les meubles et emporté les effets. Dans l’église où il y avait trois pieds d’eau, il y avait de grands dommages. Tout le quartier du bas Allier était submergé ; en certains points l’eau s’élevait à 7 et 10 pieds. Les habitants se réfugièrent dans les greniers d’où on ne put les sortir qu’en pratiquant des ouvertures dans les toitures. A Hôpital St‑Gilles, il fallut monter les malades dans les combles. Pendant les trois jours que dura la crue, le maire, le curé et les échevins embarquaient place des Lices (d’Allier) sur des radeaux faits avec des tonneaux vides, naviguant de rue en rue pour porter du pain aux inondés ou sauver ceux dont les maisons menaçaient de s’effondrer ; sur leur passage ce n’était que meubles flottants. Le quartier de la Madeleine fut le plus éprouvé ; là, plusieurs maisons s’abîmèrent dans les flots sans que personne n’y put y porter du secours, l’impétuosité de la rivière empêchant de passer. Des prières publiques furent ordonnées par l’évêque d’Autun sur la demande du maire à l’effet d’implorer la miséricorde de Dieu pour la cessation du mauvais temps. Elles réunirent une foule d’habitants de la ville et des campagnes, les différentes administrations y assistèrent en corps".

 L
L'année 1790 reste dans l'histoire en Bourbonnais par les terribles inondations de l'automne

Avant de parler de la grande crue de l’Allier voici une note qui nous dépeint succinctement la physionomie de l’année :

Issoudun‑ “Cette année a été remarquable par un hiver aussi doux que le précédent avait été rigoureux. Le printemps fut assez froid et pluvieux, l’été très chaud et sec, l’automne doux et agréable. Abondance de froment d’une qualité rare, ce qui fit baisser le prix du bled de plus d’un tiers, de sorte que d’un écu et plus qu’il se vendait dans le courant de l’année il ne valait plus à la moisson que 40 sols et il a toujours été en décroissant, ce qui a été remarqué et a déconcerté les plus habiles spéculateurs” (Tourangin).

Venons‑en maintenant à la crue de l’Allier du 9 novembre 1790, la plus grande crue du siècle et peut-être de deux ou trois siècles : Moulins ‑ “Le mardi 9 novembre 1790 et jours suivants, la pluie a été continuelle. Le vendredy 12, la rivière a cru avec une telle rapidité et a­bondance qu’elle a crevé la levée près de Chambonnet des Carmes ; elle a pénétré dans les bas quartiers, dépavé les rues, décarrelé l’église des Jaco­bins, renversé les murs du jardin de Saint‑Gilles, de Saint‑Joseph, des mi­nimes, a abattu plusieurs maisons. On voguait à bac sur la place des Lices (d’Allier). Elle est venue dans ce quartier jusqu’à l’a chapelle de St‑Julien ; le cours de Bercy était inondé ; le régiment du Royal Guyenne quitta sa ca­serne de bon matin pour loger en ville. Malavaud, huissier, se noya pour une fanfaronnade, ainsi que Son cheval”.

Voici des notes ajoutées par Francis Perrot : “L’eau touchait le pied de la maison où se trouvait la Bonne Dame de la Délivrance, rue de l’Horloge L’on portait des secours en bateau aux carmes. Le sommet des levées était atteint ; toute la partie basse de la ville était inondée”.

 Pierre Guillot : texte extrait - 1954 "Les phénomènes météorologiques de l'Allier"-  Augustin Bramard décédé en 1959.