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Si cet ouvrage peut d’abord s’adresser aux habitants qui ont vécu à Pierrefitte-sur-Loire près de Dompierre-sur-Besbre (« La Motte sur Loire » dans le livre), il constitue en réalité un témoignage historique étonnant de la vie d’un village dans l’immédiat après-guerre. Cette période en effet, est aujourd’hui déjà entrée dans l’histoire, avec l’accélération de l’évolution du monde depuis soixante-dix ans.

 

Il s’agit avant tout de la narration des années d’école primaire entre 1947 et 1956 d’un enfant dit « de l’assistance », placé dans une famille d’accueil comme c’était le cas en Bourbonnais pour de nombreux jeunes dépendants des services sociaux. Une famille de paysans pauvres, exploitant une petite « locaterie », mais respectueuse des enfants et « aimante ». Henri Kaminska ne s’attarde pas sur cette question, même si son quotidien est souvent conditionné par son statut. L’auteur raconte sa vie d’écolier et de petit paysan, dépeignant un cadre encore marqué par le métayage, dans un monde agricole qui passe alors de la pioche aux machines motorisées, qui découvre la voiture et profite de l’arrivée de l’eau courante sur l’évier. Des rencontres (le Sénateur Auberger) ou des voyages vont éclairer parfois ce quotidien.

 

Témoignage sociologique, mais historique aussi, car dès son enfance, au contact de cette communauté rurale en pleine révolution, l’auteur perçoit la réalité du monde qui sort d’une guerre pour s’engager dans d’autres conflits, notamment en Algérie. L’enfant qu’il est prend conscience de la dureté d’une société où les rapports entre les différentes catégories sociales n’ont pas beaucoup évolué depuis Emile Guillaumin, avec ce sentiment, notamment dans la paysannerie, d’être dominé et exploité, et qui fut le ferment de la tradition politique profondément ancrée à gauche de l’Allier.

 

Dans cette chronique presqu’au jour le jour d’une « France profonde », pleine d’humour et de bienveillance, les habitants du village se côtoient dans les cafés, lors des fêtes ou dans les peines, dans les travaux partagés, s’entraident ou se chamaillent dans des disputes de voisinage sans fin et des brouilles définitives. Avec une acuité et une richesse des souvenirs étonnantes, ce livre décrit les tracas ou les menus plaisirs du quotidien, comme un compte-rendu des préoccupations « existentielles » de ce peuple ancré dans ses habitudes, mais qui s’adapte et évolue sans en avoir conscience.

 

Un vrai témoignage de cette époque où ceux qui l’ont vécue retrouveront l’atmosphère de leur propre village, mais qui pourra servir aussi aux plus jeunes qui peinent souvent à imaginer combien le monde a été bouleversé en si peu de temps.

 

Témoignage enfin de l’histoire d’un enfant pour lequel la rencontre avec « le nouveau maître » va changer la vie et qui, muni du Certificat d’Etudes Primaires et d’un C.A.P. d’ajusteur, va terminer sa carrière professionnelle comme Principal d’un collège en région parisienne, et qui connaîtra, mais ce n’est pas le sujet du livre, une vie d’homme engagé auprès de ses concitoyens, avec les péripéties d’une carrière politique active et passionnée. 

Roland Fleury

 

Henri Kaminska : « Mes années aux Louées » - Les Editions du Loir- 2018

 

Livre disponible à la librairie « Le Moulins aux Lettres » à Moulins et à la « Maison de la Presse » à Dompierre s/B

 

Henri Kaminska dédicacera son livre le 17 novembre 2018 à la librairie « Le Moulins aux Lettres »  

 

Il n'est point besoin d'aller en Irlande pour marcher sur "la chaussée des géants" 140 peupliers, au moins, abattus sur le site de Champvallier à Yzeure, 140 souches (voir photos) illustrent cet épisode malheureux. Que l'on ne cherche pas d'informateurs, il n'y en pas besoin il suffit d'ouvrir les yeux.

  • Aucun débat, ni aucune information en Conseil municipal : les conseillers municipaux ne semblaient pas être au courant ! Si un maire peut faire abattre un arbre sans l'avis du Conseil municipal, pour 140 ce n'est pas la même chose, c'est du patrimoine !
  • Un article dans La Montagne publié le jour où les travaux débutent : "des travaux d'abattage ont lieu sur le site de Champvallier dès aujourd'hui entraînant la fermeture du site. Suite à la tempête du 8 juillet 2017, une trentaine d'arbres a été fragilisée, cassée ou déracinée. Afin d'assurer la sécurité du site, des travaux d'abattage et de débardage des grumes ont lieu dès aujourd'hui". Pourquoi une telle précipitation alors que le site est dans cet état depuis plus d'un an ?
  • Mais ce qui est le plus grave on ne se contente pas d'extraire les trente arbres déracinés, mais on coupe sans prévenir personne, 140 arbres supplémentaires (aucune référence dans l'article de presse à cet abattage ce qui est grave).
  • Cette peupleraie n'avait pas une vocation économique. La superbe allée rectiligne au cœur de cette peupleraie était un lieu idéal de promenade. On renouvelle l'opération des chênes du boulevard Jean Moulin. Ce sont 200 arbres qui auront été abattus ces dernières années dans les mêmes conditions. On abat tout. Et personne ne nous informe, il nous suffit d'ouvrir les yeux.
  • Et puis parlons argent, 250 m3 abattus selon l'affichage sur le site ; prix du peuplier sur pied 30 € le m3 soit un gain espéré pour 140 arbres de 4 200 €. Il faut déduire de cela sans doute les frais de débardage des arbres cassés par la tempête. Le gain pour la ville se situera autour de 2 000 € en première approximation.
  • Nous espérons qu'un conseiller municipal demandera le gain réel  sur cette opération pour la commune et qu'il sera communiqué, factures à l'appui.
  • Le gain de 2 000 € est dérisoire pour détruire une telle allée (15 € par peuplier !)
  • Guy Chambefort

● Une rubrique toujours alimentée : G. Boutié sur La Montagne

Comment rédiger quelques lignes pour cette rubrique alors que votre radio diffuse ce magnifique 2ème mouvement de la troisième symphonie de Sibelius...mais pourtant il faut bien. Vous vous souvenez alors que ce mouvement est connu sous le nom de "mouvement sans fin". La rubrique aura, c'est certain, elle une fin. Mais il faut bien commencer la semaine. Mais si vous vous précipitez sur un enregistrement de Sibelius en abandonnant la rubrique, personne ne vous en voudra. En effet une fois de plus La Montagne nous apprend, photo à l'appui, que G. Boutié animait la présentation de l'équipe du MYF deux mois après le début de saison, chez M. Gardien viticulteur. Le site internet du Club nous apprend que M. Gardien a été désigné par la ville de Moulins au conseil d'administration du MYF (par le Maire ? par le Conseil municipal ?) et G. Boutié, tel un présentateur de télé de la nouvelle génération complètement dans le vent (fiches cartonnées avec au dos le logo du club pour photographe ou caméraman), occupe le premier plan d'une photographie couleur : décidément ce métier nécessite une polyvalence excessive comme le montre notre rubrique. Sur ce point nous sommes de l'avis de PA Périssol il ne faut point trop se disperser. Mais La Montagne a trouvé une raison de parler de lui.

 

● Dimanche 23 septembre 2018 : Antraigues-sur-Volane. Premier jour d'automne magnifique au pays de Ferrat.(on peut remplacer chanter par écrire ? )

G. Chambefort  

● Lundi 24 septembre 2018 : nous avons reçu le billet d'un lecteur assidu que nous publions et qui illustre une fois de plus les motivations de l'opération MYF

Allez les convaincus

Moralité : chassignolez le naturel, il revient au goulot…

oyant avoir mal compris, je me repassais cette magnifique Perle de Gardignole, dont il est peu probable qu’elle profite à la célébrité du terroir... l’espace d’un instant, j’avais cru comprendre « assez MYFte » que nenni !

La vidéo de la présentation officielle du maillot du MYF diffusée sur Facebook ne manquait pas de saveur. G. Boutié se prenait pour Gérard Holtz mobilisant dans un entre-soi convenu, un aréopage de convaincus. Il y allait de toute sa verve, interrogeant avec autorité un viticulteur-partenaire sans doute gardien de bien plus que la tradition, dont l’énorme boulette de communication a dû lui coûter quelques fioles du ratafia et des Perles de Chassignolles dont il faisait opportunément la promo. Répondant à son pressant interlocuteur sur ses motivations à soutenir le club phénix qui naquit il y a peu des cendres que l’on sait, il disait tout le naturel de son choix et toute l’évidence de son partenariat, lui-même à ses propres dires, Asémiste convaincu.

● La transition écologique à Yzeure :

Les premiers contacts avec M Guinard (Photosol) qui débutait ses activités dans le domaine du photovoltaïque ont été pris dès 2010 pour aboutir à un projet de deux bâtiments photovoltaïques chemin des Brosses en 2011. Le permis de construire délivré en 2012 pour deux espaces de stockage couverts de panneaux solaires (de 1000 m2 chacun) puis d'un bail à construction ont permis l'édification de ces deux bâtiments des stockage fin 2013 début 2014.

Le Conseil municipal en mai 2015 confirme simultanément la promesse de bail emphytéotique à Photosol en vue de de la construction de la centrale photovoltaïque. Mais il restait à obtenir l'accord de la Ministre de l'écologie et du Développement durable et de l'Energie Ségolène Royal. J’ai effectué comme député, de nombreuses démarches pour que trois projets (Yzeure Bessay Chézy : voir courrier) soient inclus dans l'appel d’offres lancé en novembre 2014 par la ministre afin d'appliquer rapidement la loi de transition énergétique. Il faut rappeler que la précédente ministre n'avait pas retenu notre territoire pour ce type d'implantation. Malgré un avis défavorable assez inexplicable du Commissaire enquêteur, le Préfet accordait après de nouvelles démarches nationales et locales le permis de construire. La centrale a été construite entre août 2017 et février 2018 où elle a été raccordée au réseau. Elle a été inaugurée le 24 septembre en présence du Maire d'Yzeure (pièces jointes : le courrier de Ségolène Royal au Député)

 

 

1993  maintien d’un important programme d’investissement dans un contexte budgétaire défavorable du aux dépenses supplémentaires imposées aux communes.

 

L’Etat : Les nouveaux statuts de la Fonction Publique Territoriale entrainent à effectif égal une augmentation des frais de personnel de 8%

 

Le Département : La contribution de de la ville au Service d’Incendie et de Secours subit une  hausse 82%

 

La participation d’Yzeure au Service d’Aide Sociale est en progression de 15,9%

 

Et enfin la ville de Moulins majore le prix de m3 d’eau de 19%

 

Alors que le Département augmente ses taux de taxe de 9,8%, la Région de 14,35%, la ville du fait de ces nouveaux éléments augmente pour sa part de 6,9%

 

Dans ce contexte, une partie importante du budget est consacrée à l’urbanisme et à l’environnement. Les investissements se traduisent concrètement par divers travaux d’aménagements et de constructions concernant les jardins ouvriers, l’enfance, le patrimoine (église Saint Pierre), et les sports.

 

URBANISME- TRAVAUX

 

¤ Participation au contournement de l’agglomération.

 

¤ Remembrement : acquisitions de terrains pour réserves foncières.

 

¤ Aménagement du carrefour de l’Oasis.

 

¤ Réhabilitation du quartier des Bataillots.

 

 Rénovation voirie rue des Tuileries.

 

¤ Aménagements Plaine Bodin.

 

¤ Assainissement rue Aristide Briand et rue Paul Corne.

 

¤ Eau potable ; amélioration de la desserte à Marcellange.

 

¤ Réhabilitation de l’église St Pierre (4,7 MF) financée par l’Etat, le Conseil Général et la ville

 

ENVIRONNEMENT

 

¤ Création d’un nouveau jardin ouvrier rue du repos.

 

¤ Aménagement espace naturel des Ozières.

 

¤ Rénovation du petit pavillon « La Gloriette » du parc Laussedat.

 

¤ Pour mémoire : extension de la station d’épuration intercommunale (28 MF).

 

¤Le remembrement nécessité par la réalisation du contournement de l’agglomération conduit à la restructuration des exploitations agricoles..

 

 (Cette réorganisation de la zone rurale de la commune fut l’occasion pour la ville de constituer des réserves foncières importantes).

 

C’est au total :

 

41 km de clôtures, 12 kms de haies arrachés, 15 kms de haies replantés, 2230 parcelles avant remembrements, 822 après, 405 propriétaires concernés et 9 kms de chemins refaits ou crées.

 

L’Etat et le Département ont participé au financement de ces travaux sous la responsabilité de la ville en concertation avec  les agriculteurs

 

ECOLES- ENFANCE

 

¤ Fin de la rénovation de l’école J.Ferry.

 

¤ Préau  de l’école maternelle du bourg.

 

¤ Extension du restaurant scolaire du bourg.

 

SOCIAL

 

¤ Ouverture de la halte-garderie dans les nouveaux locaux de la Maison de Bellecroix.

 

¤ Acquisition de véhicule pour le service de portage des repas à domicile

 

¤ Extension du portage des repas à température réglementaire de 65°C aux samedis, dimanches et jours fériés.

 

SPORTS

 

¤ Rénovation courts de tennis.

 

¤ Création d’un terrain de basket au quartier du Plessis.

 

CULTURE

 

¤ Construction de l’Ecole Intercommunale de Musique financée par le budget du syndicat intercommunal présidé par Guy Chambefort.

 

ECONOMIE

 

¤ Le Parc d’activités de la Mothe accueille 15 entreprises et 180 emplois

 

¤ Construction d’un bâtiment supplémentaire à la SCA Centre, signe de la pérennisation de l’activité du site

 

 

 

EVENEMENTS

 

¤ Pierre Gilles de GENNES, prix Nobel de physique, inaugure la bibliothèque de l’école Louise Michel

 

¤ Le Lycée Technique est baptisé Jean MONNET

 

¤ 5ème anniversaire du jumelage Yzeure Kafountine.

 

¤ En septembre, 9ème Foire Ecobiologique au Château de .Panloup.

 

¤ Inauguration des tribunes de Bellevue

 

¤ Jean. Pierre Bourgeot de l’équipe Chazal est le 1er Yzeurien à participer au tour de France

 

¤ 1ère séance en octobre du Conseil des Sages d’Yzeure.

 

¤ Yzeure, ville fleurie, est récompensée par le 2ème prix régional des « villes et villages fleuris » et le 1er prix départemental « villes fleuries » pour 1992.