Actualités

Le rapport du Conseil d’Orientation des Infrastructures précise les projets pour les 20 prochaines années. Le rapport de Philippe Duron propose trois solutions (48 milliards, 60 milliards, 80 milliards d’euros) et repousse plus ou moins dans le temps certain grands travaux.

Le projet POCL devait desservir Clermont-Ferrand par le doublement de la ligne Paris Lyon par Orléans. Cette ligne nouvelle n'était justifiée que dans la perspective d’une saturation de la ligne actuelle Paris Lyon .Cette saturation  est repoussée d’au moins dix ou vingt ans par la modernisation de la signalisation et l'aménagement du nœud ferroviaire Lyonnais.

J’ai toujours, pour ma part, émis des réserves sur la faisabilité de ce projet compte tenu de plusieurs éléments : le coût élevé du projet 12 à 14 milliards d’euros, la dette de la SNCF, le déficit d’exploitation du TGV, les gains de temps relativement réduits, le souhait de nos concitoyens de payer moins cher leur billet même s’il faut un peu plus de temps de voyage.

Je pense, et Olivier Bianchi, Maire de Clermont, l’a dit, l’objectif doit être une liaison Clermont - Paris en moins de 3 heures, et donc Moulins - Paris en moins de 2 h 15.

Beaucoup d’élus de notre territoire, toujours maximalistes, s’étaient beaucoup agités lors du débat public (caméra oblige) pour défendre ce projet. Il suffisait de prendre le temps d’étudier les différents rapports qui ont pu être réalisés pour comprendre que l'intérêt de ce projet n'était pas démontré.

Je suis de ceux qui souhaitent la poursuite de l’amélioration du réseau existant (des délais de réalisation plus courts, un meilleur respect de l’environnement, un ratio de coût par passager moins élevé,  une augmentation du nombre de tronçons à 200 km/h, la suppression des passages à niveau, la création de tronçons à double sens permettant d’éviter des retards en cas d’incidents…).

Après le réseau, il faut parler du matériel roulant.

J'ai travaillé avec d’autres élus pour faire avancer la modernisation des matériels.

La période des TEOZ tractés par des motrices à bout de souffle a posé beaucoup de problèmes ce qui avait  été l'origine des retards à partir des années 2010.

La première modernisation obtenue des wagons voyageurs et la rénovation des motrices à permis de résoudre un certain nombre de difficultés notamment les retards dus aux pannes.

Et enfin, lors du quinquennat de François Hollande, sous l’autorité du Ministre Alain Vidalis la commande de nouveaux matériels réversibles a été actée. Elle permettra en 2020-2021 d’améliorer la desserte en gagnant du temps et du confort. La  ligne Paris Moulins Clermont sera la première a être équipée de ces matériels car elle est rentable avec ce type de desserte en Train d'Equilibre du Territoire (TET).

En conclusion, il est curieux de constater que ceux qui réclament la réduction de la dette de notre pays crient au loup sur la dette SNCF. Ils voudraient que la SNCF continue à se lancer dans des projets non rentables…

Ceux qui se partageaient les gares !... Ceux qui réclamaient des TGV traversant Moulins ont bonne mine.

Cela me fait penser dans un autre registre à ceux qui se lancent (avant chaque élection d'ailleurs) dans la construction d’un nouveau pont sans avoir essayé depuis un demi-siècle de mettre en place des aménagements pour améliorer  la situation actuelle, amélioration qui peut se faire très rapidement.

RCEA

Le rapport du Conseil d’Orientation des Infrastructures confirme l’aménagement de la RCEA dans les délais prévus. C’est une bonne chose.

RN7

Les travaux de réalisation de la chaussée de la RN7 sur la déviation de Villeneuve vont reprendre après l'hiver pour une ouverture en 2019. Les élus actuels devront être vigilants pour faire inscrire le dernier tronçon Villeneuve Trevol au programme du Plan de Modernisation des Itinéraires.

Guy Chambefort

 

Le monde politique s’accorde à dire que l’Europe met à la disposition des Etats des fonds d’investissement qui seraient partiellement inutilisés voire inexploités.

 

Modestement et sans prétention aucune, je suggère un emploi qui ravirait les Moulinois et les habitants voisins. Si vous êtes piéton et si vous empruntez le pont Régemortes vous avez remarqué que, depuis le début du printemps, la rivière Allier est sillonnée par des flottilles d’embarcations légères (canoés, kayaks) lourdement chargées et peuplées d’hardis navigateurs (Vikings, Bataves, Germains, parfois des Français).

 

La descente de l’Allier représente pour eux une croisière naturelle, unique, exceptionnelle.

 

Arrêt en amont du pont pour le passage du radier. Si les jeunes avec des canoës et en prenant des risques le franchissent par l’échelle à poissons, cela est interdit aux personnes ayant des bateaux moins rigides.

 

Dans une hypothèse minimaliste, ne pourrait-t-on pas construire un simple passage, sur les pierres, pour bateaux ? Il éviterait le déchargement, la traversée, à pied, sur le pont, du matériel et du bateau.

 

Le tourisme fluvial est minable comparé aux atouts de notre ville, mais grandissons-nous et rêvons.

 

Nous ne sommes pas plus nuls que les Vichyssois. Pourquoi pas faire financer par l’Europe un pont barrage avec une belle échelle à poissons et bateaux ?

 

Cela entraînerait la création d’un lac avec des rives qui ne demanderaient qu’à être entretenues évidemment, ce lac noierait le site de reproduction actuel des sternes. Je ne doute pas qu’elles pourraient nidifier (avec moins de gène qu’actuellement) à proximité.

 

Cette utopie pourrait intéresser nos élus et les inciter à engager la procédure auprès de la Commission Européenne.

Pierre Signoret

 

Un peu d’histoire locale…

Hors de l’actualité que nous allons continuer de traiter au plus près des réalités quotidiennes, nous allons ouvrir une analyse sur l’évolution des Communes de l’Agglo au cours des trois ou quatre dernières décennies.

C’est à partir des éditoriaux des maires publiés dans les bulletins municipaux et des contenus que nous mettrons en parallèle les promesses  les projets, et les réalisations.

Nous éviterons les jugements péremptoires, nous tenterons d’apporter un éclairage sur les différences entre promesses et réalisations essayant de répondre aux interrogations habituelles du genre : ils promettent mais ne font pas.

Nous verrons sans aucun doute comment l’histoire se renouvelle, les difficultés d’hier sont encore celles d’aujourd’hui.

Toutes vos réflexions seront les bienvenues. Il en sera de même pour des communes qui souhaitent s’inscrire dans ce travail.

Daniel Delassalle, Président et la rédaction regards03

 

Nous publions un extrait de délibération sur le RIFSEEP montrant qu'il est normal de conserver l'ensemble des anciennes primes  dans une parfaite légalité. Nous indiquerons si vous le souhaitez le nom de la ville. Tout ça se fait sans IDD mais avec des idées.

C'est une ville de 11 000 habitants dirigée par un maire divers droite. Nous pourrions trouver d'autres exemples. Ce sont les garanties individuelles calquées sur le décret de 2014.