Il y a quelques mois le secrétaire de section d' Yzeure JM Bourgeot et quelques autres, au terme d'un" audit organisé par lui seul,( sait-i! ce que sait car ça n'avait rien d'un audit ")ont décidé de ne plus louer le local du Parti Socialiste à Moulins. Avaient-ils une quelconque légitimité ? Les socialistes du peuple n' avaient plus la force et la volonté de l'entretenir . Le prix de l'huile de coude n'était plus ce qui l'était .Les adhérents Moulinois et d'autres avaient bien grogné puis il s'en était fiché suivant l'expression, comme de l'an 40 !
Fort du passé socialiste , les Yzeuriens pensaient qu'ils étaient toujours la plus forte section du département . On peut vivre sur des mirages . La maladie de l'oubli volontaire les guettait: ce n'était plus du tout le cas. Le secrétaire de section Bourgeot, avait oublié de payer ses cotisations et ses reversements d'indemnités certaines années, et pas seulement les années bissextiles !! !Pourtant il est là depuis plus de trente ans .......mais qu'il pense toujours faire partie des découvertes de l'année. Au lieu de remettre en état leur local comme vient de faire la liste" Pour Moulins " qui a crée un véritable centre de rencontres ,de débats , ils préfèrent ne plus louer .On aurait pu moderniser ce lieu ,le nettoyer en un mot en faire un lieu convivial .
Pour sourire un peu, relatons un épisode vieux de quelques mois , nous étions un certain nombre à avoir nettoyé, classé, vidé !!! On avait redonné un coup de jeune ! Quelle ne fut pas notre surprise de retrouver sur le site internet d' Yzeure une photo des femmes pseudos socialistes ,posant devant la devanture, voulant sans doute s'attribuer le mérite du travail bien fait, avec aspirateur au second plan pour donner un peu plus de souffle et de réalisme .Elles voulaient montrer ,leur velléité pseudo-nettoyante. Au moment de mon élection de député j'avais pour ma part acheté du mobilier pour le rendre les lieux plus agréables. Il est toujours là - bas .Que vont-ils en faire ? C'est bon à savoir.
J'attend avec impatience le selfie de Bourgeot décrochant le portrait de Jaurès et Labonne celui de Mitterrand !Qui décrochera Blum? Que vont-ils en faire ? Nous exigerons de le savoir!
Leur culture socialiste va-t-elle jusqu'à la connaissance de Blum et de Jaurès ?
Cela va peut être leur brûler un peu les doigts ? Il faudra inviter les vieux socialistes, ils y seront bien eux !
Nous apprenons ,également" par leur site "facebook" aujourd'hui que les socialistes réélus dans les instances dirigeantes de la fédération de l'Allier ont décidé de ne plus communiquer le nombre d' adhérents .On veut cacher la misère et la lente dégringolade des effectifs .Ils ne sont plus que 112 à voter dans tout l'Allier .Au lieu de chercher à progresser ,on dissimule ,on expulse. Les restes des socialistes comme,( dans le Roman de McCullough), les oiseaux se cachent pour mourir.
On espère que la nouvelle secrétaire fédérale de l'Allier aura les coudées franches et quelle ne sera pas parasitée dans son travail par les adorateurs de la pensée "périssolienne" yzeuriennes qui risquent à chaque conseil communautaire d l'Agglo de Moulins, une luxation dorsale provoquée par des inclinations accompagnées d' approbations admiratives .
Chers camarades ne prenez pas de tels risques ,vous restez si peu nombreux . Même si vous vous courbez en conseil ,sachez que vous n'êtes plus tout jeune gardez votre dos en état.
Pour l'élection du secrétaire d' Yzeure JM Bourgeot n'a récolté que 18 voix avec les familles et les élus ! A-t il la légitimité pour décrocher le portrait de Jaurès ?
Le Nouvel Obs:
Hommages à lire avant de décrocher
Jean Jaurès ou le socialisme humaniste
Tribun, historien et journaliste, Jaurès est celui qui permit en 1905 l'unité du mouvement socialiste français au sein de la SFIO (Section française de l'internationale ouvrière), en s'inclinant après le congrès d'Amsterdam (1904) qui avait adopté les thèses de Jules Guesde, condamnant la collaboration avec les ministères bourgeois.
Pour lui, le socialisme devait permettre le libre épanouissement de la personne humaine.
Dreyfusard en 1898, fondateur du quotidien l'Humanité (1904), Jaurès se distingue par son engagement auprès de la classe ouvrière et des grévistes mais aussi par son combat contre les guerres.
Né en 1859 à Castres (Tarn), issu de la petite bourgeoisie, normalien, Jaurès est professeur de philosophie à Albi et Toulouse. Il est député centre gauche du Tarn (1885), puis député socialiste de la cité minière de Carmaux (1893), puis à nouveau du Tarn de 1902 à sa mort.
Son opposition à la politique coloniale et sa défense archarnée de la paix, à la veille de la Première guerre mondiale, déclenchent contre lui de violentes campagnes de presse. Jaurès est abattu par un déséquilibré au café du Croissant à Paris, le 31 juillet 1914, à la veille du déclenchement de la guerre.
Léon Blum ou le socialisme moral
Brillant intellectuel, entré en politique pendant l'affaire Dreyfus, Léon Blum a incarné le Front populaire dont il fut président du Conseil (1936-37), en tant que chef de la SFIO.
Théoricien de la distinction entre conquête et exercice du pouvoir, il a laissé d'importantes réformes (congés payés, semaine de quarante heures), mais aussi le souvenir d'une attitude hésitante face à la guerre civile espagnole.
Né en 1872 à Paris, issu de la bourgeoisie, Léon Blum, normalien et juriste, entre au Conseil d'Etat en 1895. Dix ans plus tard, il s'engage dans la bataille de l'unité socialiste.
Au congrès de Tours (1920), il fait partie de la minorité qui refuse d'adhérer à la IIIème internationale (communiste) et plaide pour "la vieille maison". Il identifiera toujours le socialisme à la solidarité et à l'éthique.
Fondateur du journal Le Populaire, Blum est élu député de Paris en 1919. Député de l'Aude à partir de 1929, il est l'un des 80 parlementaires qui refusent les pleins pouvoirs à Pétain en 1940. Arrêté par Vichy, traduit en justice à Riom (Puy-de-Dôme) en 1942, il est livré aux Allemands et déporté à Buchenwald. Libéré en 1945, Léon Blum publie "L'échelle humaine", écrit en captivité.
François Mitterrand ou l'alternance possible
Député à 30 ans, au lendemain de la Deuxième guerre mondiale, jeune ministre de la IVème République - il le sera onze fois entre 1946 et 1957 - François Mitterrand, restera dans l'histoire de la Vème République comme celui qui aura donné corps à l'alternance politique.
En accédant à l'Elysée le 10 mai 1981, face au président sortant Valéry Giscard d'Estaing, Mitterrand met fin à 23 années d'exercice du pouvoir par la droite. Sa stratégie d'union de la gauche, engagée dix ans plus tôt au congrès d'Epinay, se concrétise avec le gouvernement de Pierre Mauroy qui réunit toutes les forces de gauche, dont les communistes.
Avocat, réputé pour sa culture littéraire et historique, orateur aux accents de tribun, François Mitterrand est réélu pour un deuxième septennat en 1988, face à son Premier ministre Jacques Chirac, au terme de deux ans de cohabitation avec un gouvernement de droite, une première sous la Vème République.
Abolition de la peine de mort, 5ème semaine de congés payés, retraite à 60 ans, échec de la lutte contre le chômage et fort engagement européen dominent ce double septennat qui achève un parcours politique d'un demi-siècle.
Guy Chambefort
Les colonnes bois du pont des Bataillots sur les chemins de la Tour de Pise
Le grand écart
Ne tirez pas trop
Même les structures récentes ne sont plus entretenues:Salle des Ozières
