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Dans les années 2010 à 2014 la ville d' Yzeure dont j'étais le Maire, avait engagé des contacts avec Zolotonocha qui auraient pu déboucher sur un jumelage .Des  Yzeuriens sous la responsabilité de Liliane Gaulmin alors adjointe à la petite enfance avaient noué des contacts avec des habitants de cette ville ukrainienne . Nous  avions reçu une délégation de cette ville à Yzeure conduite par un professeur de Français .Ensuite nous avions eu la visite du Maire . La volonté de ces citoyens de se rapprocher encore plus de la culture française faisait plaisir à voir .

Malheureusement l' équipe municipale élue en 2014 a décidé d'arrêter cette approche de jumelage . Trois fois hélas !!!

C'est dommage car aujourd'hui ,dans les circonstances dramatiques que nous connaissons ,nous serions dans des conditions plus faciles  pour apporter une aide à nos amis ukrainiens à travers cette ville . Zolotonocha est environ à  150 km de Kiev (est, sud-est) .Nous ne pouvons que le regretter . Nous sommes de tout cœur avec nos amis Ukrainiens  en particulier ceux de Zolotonocha avec qui nous avions passé une soirée pleine de chaleur et d'amitié à Toulon sur Allier.

guy chambefort

L'élève de Hamlet " être ou ne pas être dans les nuages " Jacques Prévert

 

Et toujours selon "la  montagne du 26 février 2022 "dans un nouveau titre:

        

                                                                      La ville prévoit d' investir 15,3 millions en 2022 

          Qui dit mieux?

Décidemment notre quotidien fait preuve d' une crédulité sans bornes vis à vis des affirmations des élus moulinois sur leur budget .Même pas un brin de curiosité, même pas une remarque par rapport aux chiffres annoncés ?

La technique habituelle utilisée par la ville de Moulins ,copiée aussi par d' autres maintenant, est d' annoncer des investissements faramineux ,vous avez deux exemples en 2021 et 2022 mais nous pourrions remonter un peu plus le temps ! Et pourtant quand on creuse un peu :il suffit de se rapporter aux documents budgétaires officiels de Moulins .on voit dans le graphique ci - dessous très instructif que la moyenne des investissements réels de 2014 à 2020 est de 5M€ par an , pour l' année 2021 la réalité n'est pas encore connue .

Mais à la Montagne on ne creuse pas ,on avale ce qui est dit !

La supercherie est simple on annonce un montant d' investissements financés par emprunt et ensuite on ne les réalise pas

Il est très instructif de constater que curieusement les investissements de Moulins ont chuté entre 2014 et aujourd'hui (5M€) par an par rapport à la période 2008 -2014 (7,5 M€) après une période de grande faiblesse de 2000 à 2008.

Comment l' expliquer ?

   Tout simplement parce  qu' à partir de 2014, Moulins a fait financer ses investissements par la Com. d'Agglo piochant dans les moyens de la communauté .

Il n'y a plus eu de résistance de la part des élus de gauche ,résistance qui existait avant 2014,et sous prétexte de nouvelle gouvernance ils sont  surtout pieds et poings liés par  de postes  indemnisés à l'exécutif .Ils ont laissé faire et ils laissent faire .On les a berné et ils n'y ont vu que du feu .On les berne encore. Et il faut ajouter à tout cela ,en fonctionnement , la mutualisation des services au profit de Moulins comme l'indique et le remarque le rapport de la CRC sur la gestion de la  Com. d'agglo .

La C.R.C insiste sur le fait que cela s'était fait en faveur de la ville de Moulins .Les autres communes ont avalé la pilule .J'en connais qui ne parle jamais de tout cela ,notamment au conseil municipal d' Yzeure . C'est sans doute parce que les micros sont de mauvaise qualité .

                 

                                                  La réalité des dépenses d' équipement de Moulins selon ses propres documents budgétaires

 

 

 

Un comité d'opposition à la création d' un service commun s'est réuni  pour faire part de ses remarques sur la mise en place d'un service commun entre YZEURE ET MOULINS POUR LA RESTAURATION .

Non la démocratie ce n'est pas de réunir un sextuor d' habitants dans une salle communale pour parler de l 'installation d'une prise de courant  alors que l'on cache aux citoyens les conditions du transfert dans une recette technocratique de son service  RESTAURATION. Drôle  de tambouille en catimini .

Voici le résumé  des conclusions : A lire absolument!

 

 

LA MANIPULATION PAS TRÈS COMMUNE DU SERVICE COMMUN

OU LA RECETTE DES CHEFS A LA SAUCE ACCOMMODEE.

 

C’est une recette de cuisine qui vient de loin qu’on va vous donner là. Il faut la commencer la veille, la cuisson est longue, mal servie, elle peut brûler !

 

Rappelez-vous, cela commence il y a quelques mois, avec un à priori que personne ne comprend sur les avantages de la liaison froide, alors qu’Yzeure s’est depuis des années tournée vers le choix courageux efficace et savoureux de la liaison chaude .

Bien avant que la loi EGALIM vienne moraliser la cuisine industrielle, la Ville avait déjà opté pour un chemin différent en choisissant la qualité, les circuits courts et les produits frais. Servis le jour même où ils étaient préparés, les repas étaient soit consommés sur place dans les restaurants scolaires, soit livrés chauds à domicile portionnés en vaisselle traditionnelle et transportés dans d’astucieux plateaux isothermes. De la cuisine à la table, ce choix était hors de portée de la concurrence et il était pratiqué dans un périmètre économique garantissant une qualité de service incontestable, autant qu’une performance originale et sans équivalent. La fierté qu’en avaient des élus de l’époque, dont certains alors en charge, à qui on a maintenant fait changer d’avis, leur valait de louer régulièrement les agents, pour leur engagement quotidien dans un service exemplaire.

 

Il aura sans doute fallu passer ce système au tamis de quelque technocrate, pour que la conviction change et que les chantres de la liaison chaude d’hier, refroidissent leur enthousiasme passé pour désormais prôner les avantages supposés de la liaison froide.

A cette époque de volte face, personne n’avait compris l’intérêt du changement, qu’on tentait de rendre inévitable pour un bol de soupe soi disant populaire. L’argument qui avait soufflé tout le monde, on s’en souvient, c’était, d’après son auteur désormais converti, la possibilité en livrant froid, de livrer aussi un bol de soupe froide pour le soir, ce qu’il prétendait impossible en accompagnement de la liaison chaude… Diable! On se doutait que l’eau chaude ne venait pas d’être inventée, mais sincèrement, pour la soupe, on était cueillis sur le bon sens de cette plaisanterie. Qu’on ait pu avaler ce bouillon ne prouve qu’une seule chose, c’est que l’argument a été vite consommé.

 

Mais comme la plaisanterie ne pouvait réellement pas être la seule cause de cette décision stupide, il fallait bien que quelque chose d’autre se cache sous le couvercle de la soupière.

L’actualité nous donne la clé du mystère. Si vous avez bien lu récemment le journal local, on y a titré qu’Yzeure allait servir Moulins. (Certains pensent d’ailleurs en écho à ce titre mal choisi, qu’une fois de plus, Moulins va plutôt se servir d’Yzeure. Cela nous semble plus réaliste, car il est n’est de cuisine entre amis où l’on ne se serve de bonne farine, si pratique pour rouler, vous l’aurez noté).

Mais revenons-en à la cause. Si la restauration d’Yzeure était restée en liaison chaude, il n’aurait pas été très facile pour Moulins d’y souscrire. La distance plus importante pour servir les satellites moulinois et la logistique nécessaire auraient provoqué une complexité certaine. Pour parvenir au rapprochement dont nous entendons parler maintenant, il fallait donc changer la logique de production de la cuisine centrale d’Yzeure et ainsi en transposer les méthodes dans un domaine standard, courant sur le marché, et dont nous allons maintenant expliquer comment on pourra s’en débarrasser grâce à cette manipulation.

La restauration d’Yzeure, désormais rendue semblable aux autres organisations, grâce au passage à la liaison froide, se trouve maintenant sur un terrain concurrentiel et c’était bien là ce que recherchaient les convertis. Quand on est dans cette situation, on trouve en effet toujours un moyen de regrouper, de réunir ce qui fonctionne de la même façon voire d’absorber ou de faire absorber ce que l’on déclare soudain trop cher ou peu rentable. Ces jugements sont faciles et orientés à volonté, puisque dans le cas présent, il aurait suffit qu’Yzeure vende une prestation, ce qui est possible pour un Service public industriel et commercial (SPIC). C’est ce que va remplacer le service commun, et la supercherie vous allez le voir, ne va pas s’arrêter là.

 

Corrigeons au passage cette irrépressible appétence pour les scoops qu’ont nos journaux. On aimerait même nous faire croire à l’aide d’un bel article illustré de deux frères qui font semblant de cuisiner ensemble, que la chose est déjà décidée ! Nous pensions qu’une délibération des conseils municipaux eut été préalablement nécessaire, et qu’il aurait mieux convenu de ne communiquer sur la décision qu’une fois celle ci réellement prise. Les deux adeptes de la toque, qui avaient cependant oublié leurs toques pour la photo feraient mieux de se méfier de l’affirmation prématurée comme ingrédient principal de leur soupe commune, car en matière de restaurant, l’intox n’a jamais rendu l’établissement populaire. Mais puisque c’est la mode du réchauffé, on servira plus tard !

Le service commun, puisque c’est comme cela qu’on le nomme, sort donc du placard, comme une panacée, il regroupera les besoins des restaurations scolaires d’Yzeure et de Moulins et ceux du portage de repas gérés par le CCAS d’Yzeure . Recette idéale, qui va résoudre tous les maux, c’est surtout le mensonge de celui qui ne voulait pas de la mutualisation qu’elle révèle. Nous avons bien étudié les textes, le service commun est l’une des formes que la mutualisation peut revêtir entre plusieurs collectivités. Sauf que normalement, le service commun doit être porté par l’Établissement de Coopération Intercommunale (Agglomération de Moulins en l’occurrence). Or, si nous avons bien lu, c’est la commune d’Yzeure qui va organiser ce service commun, et cela par exception à la loi.

 

Et c’est bien ensuite que le doute s’instaure ou plutôt se confirme : simultanément, on nous apprend que le CCAS de Moulins ne va pas intégrer le service commun. Nous parions dès à présent que cet écart ne sera que de courte durée, le temps que l’habitude du service commun créé soit prise. A l’issue, c’est sans doute l’air à nouveau innocents, que les maires nous diront en souriant, entendre le CCAS de Moulins finalement frapper à la porte du dispositif, mais que pour l’absorber, la Communauté d’Agglomération serait maintenant le vaisseau de taille convenable, et puis que ce serait une occasion de faire cesser l’exception du portage communal. Par ce dernier tour de passe-passe, il suffira qu’ Yzeure, se faisant la mine crédule, reconnaisse qu’il s’agit d’une mesure de bon sens, en sans avoir l’air de le vouloir, elle transférera le service avec son personnel, cédant enfin au chant des sirènes de la mutualisation contre laquelle elle s’élevait autrefois plus par principe gauchiste affiché que par sincère conviction.

 

Le dernier acte de ce drame pour le service public tel que les Yzeuriens en ont payé seuls les investissements, conçu les caractéristiques, pratiqué et apprécié les qualités, sera sans doute, à la faveur d’un nouvel examen technocratique, le passage dans le giron privé. Cela, Moulins Communauté aura toute liberté de le choisir, une fois qu’elle se sera emparé de l’ensemble. Il est alors probable que les faux socialistes Yzeuriens s’en laveront les mains, leur problème ayant été principalement résolu par la perte de la compétence. Comme pour le service des eaux, on dira que c’était inévitable, alors que c’est par manque de courage et de conviction qu’on aura tout abandonné. Il n’y a qu’à voir comment déjà très adroitement, on fait porter le chapeau à un élu néophyte, qui ne comprend pas plus ce dont il s’occupe qu’il n’a conscience de son rôle de bouc émissaire. Celui là n’espérera pas un autre mandat et tentera probablement après 2026, de faire oublier ce dont il aura été le complice forcé. En attendant, ceux qui ne considèrent le personnel que comme une charge auront réussi leur épuration.

 

On vous l’avait dit, l’idée vient de loin, mais comme cette gauche qui n’en est pas une passe son temps à renier ses principes, nous sommes certains que le projet est déjà prêt et que ce n’est qu’une question de temps.

 

Il sera très intéressant de noter le comportement des communistes ralliés, dans ce projet à plusieurs déclenchements, qu’il convient de comprendre dès maintenant pour empêcher les dégâts irréparables de demain. Vont-ils cautionner que le service public à l’Yzeurienne soit d’abord livré en pâture à la ville centralisatrice puis ensuite risqué sur le terrain de la standardisation libérale ? Pourront-ils prétendre qu’ils n’ont rien vu venir, maintenant qu’ils sont avertis ?

 

Une dernière composante du problème, qui devrait être à notre avis la première à considérer puisqu’il s’agit du personnel, a la possibilité d’agir pour son propre destin.

Dans cette manœuvre technocratique, c’est le personnel qu’on vise en premier, avec l’espoir d’amoindrir le budget des frais de rémunération. Qu’on ne s’y trompe pas, la mutualisation est une affaire pour celui qui mutualise son personnel. Il n’y a qu’à voir comment Moulins s’y est employée dans divers domaines, pour comprendre que cet intérêt n’est pas vain.

 

Le personnel a le pouvoir (le devoir?) de défendre son emploi et son statut. Il n’est pas contraint d’accepter tout ce qu’on lui propose, particulièrement quand on le manipule en lui faisant croire que les décisions sont déjà prises et que le service commun est désormais inévitable.

 

Le personnel peut s’opposer aux mesures qu’il estime mauvaises pour lui, la noyade dans les services de l’agglomération, la perte d’identité, le ballottage dans d’autres services, aucune menace n’est imparable.

 

 

Aucune perspective de privatisation n’est acceptable quand on a tant défendu la qualité du service public et c’est dès à présent qu’il est possible de faire échec au projet de service commun, idée qui vient de loin, d’aussi loin qu’elle peut conduire à éloigner le service public de ses valeurs d’attachement humain et de proximité.

et nous vous dirons d'autres choses ! (a suivre )

 

L'étrange vide des boites de stationnement( pour vélos) achetées par la Com. d'agglo :

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La commission mobilité ,(peut être ,sans doute) avait proposé à la Com. d'agglo d'acheter des boites pour garer les vélos disposant d' un système plutot sophistiqué d' accrochage sécurisé moyennant un abonnement .

Presse ,inauguration, il y a quelques mois...Pour  celle d' Yzeure ,par exemple, inauguration du Maire avec le vélo d'une adjointe face à l'objectif entrain d'être accroché aux cintres.. Et depuis la boite  est désespérément vide ...et ceci depuis plusieurs mois . Les élus d' Yzeure ne l'utilisent même pas ...A la gare la boite contient  un seul vélo abandonné "accabousé "(patois stéphanois) sur le sol depuis plusieurs semaines ; Il ne sortira peut-être que  pour le circuit  cycliste des 4 cantons à venir!

A notre connaissance ce sont au moins 8 abris qui ont été installés pour une dépense d'au moins 8 000€ par abri , à vérifier d'ailleurs .Qui a eu cette idée géniale pour cette solution parfaitement inadaptée pour une agglomération comme la nôtre ?

Il faudrait que la commission retrouve ses esprits: en discutant entre élus ,nous avons été surpris de constater que la commission avait fait plusieurs remarques étonnantes lors d'une réunion du COPIL notamment en montrant un intérêt à desservir par le train de nouvelles communes :on cite Aurouër .Eh pourtant !ce n'est pas une galéjade.

Il a été indiqué également que le trajet Moulins Paris est particulièrement  compliqué en raison de la correspondance en Gare de Vichy ..Mais si nous n'inventons rien. Il faut en rire.

Pour ma part j'ai fait dix ans de trajets entre Moulins et Paris je n'ai jamais été gêné par la complication de la correspondance à Vichy !!!!!!!!

Mes mandats d' élus m'ont donné souvent l'occasion d'aller à Aurouër , j'attends avec impatience la gare ! Tous les lecteurs doivent sourire .Par contre un autre traitement du pont de fer aurait permis d'associer chemins piétons et desserte par rail (existant)avec un tram train au moins jusqu'à Noyant depuis la gare de Moulins 

A force de prévoir uniquement des investissements sur Moulins nos adeptes de mobilité perdent le Nord . Qu'on leur envoie non pas un GPS mais une bonne carte Michelin et une carte postale de la gare d'Aurouër !

guy chambefort

 

 

Restauration

Service commun ,vous avez dit service commun ,

Pendant de nombreuses années plus de 40, la ville de Moulins fournissait de l'eau potable à la ville d' Yzeure, eau potable pompée dans la nappe phréatique de L'Allier .En effet le syndicat qui existait en  1977,  avait été dissous à la demande de Moulins . Exit ce qu'on pourrait comparer au service commun dont on parle aujourd'hui pour la restauration ?

La ville de Moulins produisait de l'eau potable en pompant de l'eau dans l' Allier et lui faisait subir les traitements adéquats ,avant de l'amener dans les châteaux d'eau .

La distribution était ensuite de la responsabilité des villes , ceci jusqu'à l'an dernier, mais ce n'est pas l'objet de notre article .

Revenons à la production, par Moulins , de l'eau à l'image de ce qu'on peut faire dans une cuisine centrale pour préparer les repas .Toutes les installations de production y compris les châteaux d' eaux étaient à la charge de Moulins . Et Moulins fixait un prix au m3 de l'eau fournie en fonction de ses dépenses . Elle prenait un bénéfice qui lui permettait de vendre son eau moins chère à ses habitants .Elle avait toujours refusé de créer une structure commune pour cette production car c'était une bonne affaire pour elle  . A la création de la Communauté d' agglomération, on comprend mieux pourquoi ,alors que l'assainissement était intégré, la ville de Moulins avait souhaité conserver en compétence propre la production de l'eau potable qui lui rapportait .

Et aujourd'hui  à l'image de l'eau potable ,la ville d' Yzeure produit ses repas dans sa cuisine centrale à un prix de revient donné ,toutes les dépenses sont à sa charge .  Ces repas sont servis dans les restaurants scolaires, portés chez les personnes âgées , ont été vendus pendant de nombreuses années  à d'autres communes ,etc ...

Mais à l'image de l'eau, tenons nous en à la production ! La ville de Moulins  ,insatisfaite de son fournisseur  privé,  s'est adressée à Yzeure  pour la fourniture de repas en lui demandant de créer un service commun pour la préparation des repas .

Il aurait été pourtant beaucoup plus simple et surtout beaucoup plus intéressant pour la ville d'Yzeure de vendre ses repas et d'assurer elle-même  leur production . A l'image de l'eau dans le passé ,  une convention aurait précisé le prix de vente des repas avec possibilité de réévaluation chaque année. Mais les élus d'Yzeure dans leur grande naïveté ont accepté cette machine technocratique qu'est le service commun perdant ainsi la maîtrise de l'outil cuisine .

Avec les éléments que nous avons ,nous pensons qu'une fois de plus Yzeure va se faire de rouler dans la farine .A  l'image du foot lors de la création du MYF ,Yzeure vient au secours de la ville de Moulins en difficulté avec son fournisseur, alors qu'elle n'obtient que des clopinettes de la Com. d'Agglo . Il faudra bien qu'un jour on sache pourquoi ?

La gauche intercommunale et yzeurienne s'est  gargarisée de ce service commun: "Embrassons nous Folleville" comme l' a écrit Labiche, sans avoir réfléchi aux conséquences pour la ville d'Yzeure, et pour le service public . Décidemment en ce moment ceux qui se disent gauche ne réfléchissent plus beaucoup . On en voit le résultat . Certains doivent s'en frotter les mains . C'est en plus à court terme une ouverture vers la privatisation de la restauration .

Croyez vous que dans une cuisine si on augmente le nombre de repas préparés ,cela soit synonyme de meilleure qualité ,c'est tout le contraire  à mon avis !

Et puis il y a bien d'autres problèmes ,d'autres mystères dans cette affaire sur lesquels nous reviendrons :les Yzeuriens seront les dindons de la farce à tout point de vue . Ce sera peut être la première recette préparée. On dit que la ville d' Yzeure pourrait s'engager pour 12 ans : de quel droit moral les élus d' Yzeure ,qui ne seront plus là dans 12 ans peuvent-ils engager la ville au delà de leur mandat !

guy chambefort