On cache la privatisation !
Une fois de plus le groupe majoritaire du Conseil municipal d'Yzeure, comme ils aiment s'appeler, tente de se livrer "en catimini" à une nouvelle opération de privatisation avec l'entretien de la voirie communale ?
En effet sous prétexte de nouvelle organisation, on veut regrouper le service espace vert et le service voirie. Cette idée est venue du directeur général du service qui cherche à grignoter quelques heures par ci, par là pour poursuivre la réduction des effectifs. Les métiers ne sont pas les mêmes. La station assise derrière un bureau ne permet pas de s'en apercevoir.
S'il est normal que l'on confie à l'entreprise les chantiers importants de voirie, il est indispensable que dans une ville comme Yzeure, très étendue, on conserve un service d'entretien au quotidien pour les petites interventions mais indispensables ! L'état de le voirie s'est suffisamment dégradé entre 2014 et 2020. Ceci est très inquiétant pour l' avenir. En plus, on parle de confier les travaux à l'entreprise mais on n'inscrit pas les crédits nécessaires. L'idée qui consiste à croire que des agents qui ont appris un métier manuel peuvent tout faire révèle un certain mépris pour ces métiers. Il est vrai qu'un pseudo intellectualisme limité impulsant certaines décisions conduit à des décisions ubuesques mais avec toujours l'arrière pensée de priver le service public des moyens d' agir.
Il faut rappeler que le Maire veut appliquer cette décision malgré l'avis défavorable du CHSCT. Il a d'ailleurs bien expliqué que la décision relevait de son pouvoir...personnel !
Rappelons aux communistes ralliés farouches opposants à la privatisation que leur représentante a été selon elle obligée de quitter la séance avant le vote . Ella a confié son pouvoir à une socialiste ,elle aurait très pu bien indiquer son vote avant de partir. Mais que nenni ! Communiste rallié, insoumise ou soumise !
Un règlement pavé !
Que penser également d'un règlement intérieur des services qui ne contient pas moins de 125 pages pour une ville comme Yzeure !
Ci dessous quelques lignes de ce règlement un modèle de technocratie ou les élus abandonnent un certain nombre de leurs pouvoirs au profit d'un DGS cité à tous les paragraphes. Nous sommes sans doute revenus à la période glorieuse de la bureaucratie la plus obscure sous couvert d'une volonté de rigueur, mais qui est simplement là pour encadrer les agents d'une manière infantile et inefficace. Exemple pour montrer les méfaits de cette bureaucratie envahissante :
Ce n'est qu'une partie mais tout est de la même veine .Nous ferons remarquer au rédacteur qu' il aurait fallu donner la définition de strictement supérieur à une heure utilisée au paragraphe J 5 .Nous pensons qu'il faudrait la rajouter:
Cela manque vraiment pour la compréhension du règlement.
A noter et c'est là que l'on reconnait les vrais patrons : on nous dit que ...une durée semestrielle de travail de 582 h calculée sur la base 112 jours de travail x 5 jours et 12 mn
112x 5,2 (12mn = 0,2 h) = 582,4. Les braves patrons de gauche récupèrent ainsi 0,4 h soit 24mn : il n'y a pas de petits profits.
Pour montrer le ridicule de ce règlement on lit ci dessus : par ex cycle J4/cycle mixant plusieurs cycles J1, J2, J3. Mais si les amis le texte a des faiblesses ! Comment on" touille "J1, J2, J3. Ce n'est pas écrit. Il aurait fallu plusieurs pages d'hypothèses !
Il est vrai qu'au lieu de rédiger de tels règlements on pourrait, dans le cadre de la polyvalence des métiers, demander aux rédacteurs de rejoindre les services techniques pour travailler à désherber les trottoirs ça leur éviterait d'écrire de tels pavés. Et pour sourire, j'ai trouvé une citation :
La photo du jour: Ciel bas sur les Ozières . Jeudi 7 janvier 2001.
photogcregards03
