Actualités

 Chers camarades,

Je ne doute pas que vous ayez reçu la  lettre  ci- dessous signée par le Premier Secrétaire de la fédération de l' Allier du PS. Cependant, Il est temps de poser les masques ( pas ceux de la  COVID) .

Au recto ,

Cette lettre d'une apparence démocratique sans équivoque  est envoyée aux militants d' Yzeure .
Si l'on en croit cette lettre ,ce parti est un modèle de transparence ,de démocratie . N'est-ce pas?

Au verso, 

La mariée est moins belle !

Le candidat Bourgeot ne remplit aucune des conditions pour avoir le droit de présenter sa candidature à cette élection . Après avoir suspendu ses cotisations  au PS ,il a repris sa carte en début d' année pour bénéficier d' une adhésion réduite afin d'avoir l'investiture du PS ? C'était nécessaire  pour figurer sur la liste municipale à Yzeure . Pourtant, il n' a pas fait bénéficier la fédération de la part statutaire  de ses reversements indemnités pendant le mandat précédent .La Fédération ,muette, n'ayant pas rejeté sa candidature est complice .

Les votants ,l'ayant soutenu à cette élection pour un grand nombre ,n'étant pas à jour de leur reversements d'indemnités n'avaient pas le droit de voter ... Quand on fait le choix d'adhérer à un partie on accepte ses règles .

La Fédération de l' Allier  doit annuler cette élection .

C'est vrai que cela n'en vaut peut être pas la peine car le candidat Bourgeot n' a obtenu que 17 voix . C'est un fond de quête dans une église abandonnée cause Covid .Il avait été le candidat le plus mal élu à la vice - présidence de la Com. d'Agglo auprès de Périssol ,on constate malheureusement que pour cette élection c'est la même chose . Un secrétaire de section à Yzeure  n'avait jamais recueilli aussi peu de voix pour une élection de ce type. Son autoglorification semble bien un peu  excessive .

Si on enlève les élus non à jour de leur reversements d'indemnités  qui n'auraient pas du voter,  il reste bien peu de monde dans cette section gonflée  par la présence de conjoints . 

Après un déroulement bien étrange de cette élection ,la  section d' Yzeure dirigée par l' ancien nouveau secrétaire, plus  à gauche que moi tu meures, sera-t-elle dans les meilleures conditions pour négocier "avec ses cocos gonflés aux heures syndicales ,tout en racontant des conneries de comptoir, qui se permettent des jugements de valeur ignobles en plein conseil :"l'humain d' abord qu'il disait" .Une formation sur l'éthique est ue piste (Bourgeot :version intégrale non expurgée) " .Ceux là -mêmes dont il parle qui se sont ralliés, pour certains, afin d'obtenir quelques places et qui ne participent à aucune décision. Quant aux écolos ,il faudra leur faire avaler quelques potions de 5G pour qu'ils le soutiennent dans une élection future où nous dit-on il aurait quelques velléités de se selfiser sur une liste .

Mais ce nouveau secrétaire de section , retraité disponible, sera mal placé faire prévaloir la sérénité des débats (voir le conseil municipal et ses affirmations en aparté) et le respect de ces collègues tant ils sont peu considérés de sa part ?

Il pourra également veiller au bon déroulement des élections internes de "son ancien parti"  s'étant auto -proclamé, à la fois candidat et gardien des listes, comme chez les" oides" .( voir article précédent ) . Parti qui devrait l'exfiltrer de ses rangs .

Guy Chambefort

 

Transparence des élections

La transparence est la pierre angulaire des élections selon l'OSCE , organisation internationale qui, entre autres, organise des missions d'observation des élections dans de nombreux pays.

Sans en donner une définition formelle, cet organisme note que le simple déplacement des urnes depuis les bureaux de vote vers un centre de dépouillement centralisé est susceptible d'affecter le principe de transparence4.

La transparence d'une élection peut être évaluée par la capacité à observer des atteintes à des principes fondamentaux comme le secret du vote, l'unicité ("un électeur, une voix") ou encore l'intégrité des suffrages (qui peut être mise à mal par un bourrage d'urnes ou la destruction de bulletins de vote avant dépouillement). Ces observations – témoignages ou recueils d'indices matériels – peuvent être produits en justice lors d'un contentieux électoral visant à faire annuler une élection litigieuse.

Wikipédia

 

ÊTES VOUS EMBALLES PAR LE BONHEUR EN PALETTES ?

Découvrant le dernier slogan imaginé par l'adjointe à l’événementiel, beaucoup Yzeuriens s'interrogent. D'où vient donc cette idée d'une pleine palette de bonheur ? Fallait-il utiliser l'argent des Yzeuriens pour cette campagne de communication qui leur est indifférente ?

Réfléchissons donc aux raisons qui ont pu conduire à un choix aussi douteux. Si c'était pour remercier les services municipaux qui ont utilisé astucieusement des palettes de récupération pour fabriquer des décors de fin d'année, le message serait simple, mais il n'est pas certain que les personnels en aient attendu autant, pour souligner le manque de moyens mis à leur disposition, comme par exemple les décorations lumineuses qui n'ont pas été renouvelées depuis dix ans.

Si c'était pour dire que le bonheur transporte actuellement les Yzeuriens comme une palette transporte des colis, ce serait bien présomptueux. Si les philosophes reconnaissent d'ailleurs que le bonheur élève et transporte l'âme, madame l'adjointe à l’événementiel semble bien n'en être encore en matière de palettes, qu'au projet d'obtenir son CAP de cariste. Certains pensent encore qu'il s'agit de palettes mises à disposition par le Président de Moulins-Communauté, qui ne sait plus quoi en faire, tant son parc logistique peine à en mobiliser l'utilisation. Il est vrai que devant les volumes potentiellement stockables et non concrétisés, on est pris de vertige. Rendez vous compte, si jamais toutes les possibilités de stockage devaient être occupées par ces fameuses palettes de bonheur, on n'aurait pas fini d’être heureux!

D'autres encore, pensent que si l'adjointe parle de palettes, c'est parce qu'elle n'a plus de matériaux disponibles. Pas étonnant, avec une crèche à un million d'euros, qu'à l'issue du chantier, il ne reste que les emballages. Emballages qu'il ne faut pas confondre avec l'emballement qui fut celui de l'adjointe à la petite enfance( c'était peut être la même) du précédent mandat, pour un projet peu stratégique et démesuré dont elle conservera «la maternité», même une fois devenue spécialiste des affiches et manitou des palettes de la communication. Certains s'accordent sur l'étonnant message rédigé à l'initiative la liste majoritaire , sur la nécessité du dépouillement de la formule. Un slogan simple rimant sans doute pour elle, avec modestie. Force est de constater qu'en proportion d'une légitimité de 20% dans les urnes, cette piste revêt une certaine probabilité. Les scores planchers ayant ceci de commun avec les palettes, d'être l'un comme l'autre, en bois.

Pour plusieurs, la modestie du message de l'adjointe à l’événementiel, comme elle se fait appeler est complètement imprégné d'un contexte spirituel. D'elle qui livre une crèche à quelques jours du 25 décembre, il se dit que si elle n'avait pas trouvé d'utilité aux palettes, elle aurait fabriqué un centre d'accueil pour nouveaux nés, et des chutes un feu de joie pour attirer quelques rois mages porteurs de subventions. Il se murmure ainsi que Gasboulet, Melquiez et Balthassol se mettent déjà en route. Toute coïncidence avec la réalité ne serait que purement fortuite .

Beaucoup pensent enfin, qu'à propos de palettes, il eût été plus poétique et culturel, de parler de celle de l'artiste peintre. Le message n'aurait pas laissé la même impression. Plus huilé, il aurait brossé un meilleur message. Mais nous avons compris qu'il ne pouvait être question de la palette du peintre, sans doute de peur qu'elle ne redonne quelques couleurs... Voila pourquoi il ne nous reste que l'emballage.

Tristes temps, tristes vœux.

Un Yzeurien qui nous montre une palette de son talent .

Palette et son démonte palette

Changement de nom pour la Section socialiste d'Yzeure :

Nom utilisé il y a quelques années
Section socialiste d'Yzeure :
La plus importante du département

Nom vu de l'observatoire aujourd'hui 18/12/2020
Section socialiste d'Yzeure :
La peau de chagrin

Alerte information : suite à la démission inexpliquée de la secrétaire de section précédente. Nouvelle élection !

JM Bourgeot seul candidat est élu ! Quel scoop ? On prend les mêmes et on recommence.

Le nombre d'électeurs est tellement important que comme aux USA, on recompte les bulletins (deuxième degré !!!!!)

Le seul problème c'est qu'il ne pouvait pas être élu. Il ne remplissait pas les conditions pour être candidat n'ayant pas reversé statutairement la partie de ses indemnités au Parti Socialiste. Chut ! Il ne faut pas le dire !

Étonnant n'est-ce pas ?
L'observatoire reviendra sur cette élection qui devrait défrayer la chronique.
Mais bon ça n'intéresse plus personne !
On ne se bouscule plus à la section socialiste d'Yzeure ! si un peu parfois!

Guy Chambefort

Décidément cette équipe ne nous épargnera rien

Pour faire plaisir au Président de Moulins Communauté devenu son modèle, le maire d’Yzeure s’apprêterait nous dit-on à laisser s’installer sur son territoire, un méthaniseur. Pour les non-initiés qui auraient d’abord cru au lancement d’un produit local, par la liste au 20 %, l’observatoire leur précise que le nom de ce produit dangereux pour l’environnement ne s’écrit pas méthan’Yzeure.

Alors que Logiparc étend ses friches sans succès depuis des lustres on s’apprête à y autoriser n’importe quel projet juste pour remplir. Une dangereuse unité de production de gaz combustible fabriqué à base de produits nauséabonds et polluants qui viendrait s’implanter en pleine zone SEVESO.

Le Tragiparc n’attend plus que   l’accord de «la liste majoritaire » pour modifier la réglementation de la zone, afin d’accueillir cette usine à déchets, qui produira du gaz de ville en pleine campagne, à deux pas de la forêt et des étangs. L’environnement n’a pas besoin de cette agression supplémentaire, même si la liste au 20% forte du projet d’une antenne dont les habitants ne veulent pas, prépare encore un mauvais coup.

La longue vue de l’observatoire va surveiller de près ce funeste projet qui ne figurait pas dans le programme électoral. Une fois de plus alors que les contacts de la Com d’agglo remontent à deux ans on cache aux Yzeuriens les intentions d’une pseudo-liste de gauche qui est prête à trahir ses valeurs et ses électeurs par allégeance à un président de droite qui se veut tout puissant.

Les pseudos socialistes ayant abandonné leur couleur originale qui voulaient devenir verts avec de tels projets vont virer au brun pale de la pollution. Les communistes ralliés, voulant verdir en oublie même de commémorer le 100ème anniversaire de la création du Parti Communiste mettant leur drapeau rouge dans la poche. Ils hochent de la tête pour approuver les mesures les plus réactionnaires à l’encontre du Personnel condamnées pourtant par les représentants des Agents. Ils sont aussi bien pale. Quant au seul représentant des défenseurs de l’environnement, il doit être dans une zone blanche de la commune attendant l’antenne à venir pour clamer son opposition au projet de méthaniseur.

Tout ça est désolant et ne faisait pas partie des promesse électorales d'avant les municipales.

Savez-vous combien ce projet créera d’emploi 3

D’autres questions se posent sur l’épandage des résidus. Personne n’a posé des questions sur ce qu’on allait faire ,des lixiviats,du gaz produit. Pour l’amener à Yzeure, rejoindre le réseau existant il faudra construire une canalisation depuis le Logiparc sous la route des Planchards, ou le long de la D12,ou à travers la forêt des Vesvres ?
J. Labonne, élu Yzeurien, l’homme qui veut construire, sans doute pour rester dans l’histoire, des hôtels sur le Logiparc n’aura que l’embarras du choix pour proposer aux futurs touristes : vue sur le bâtiment SEVESO de phytosanitaires dont les gens des environs de Blois n’ont pas voulu, vue sur le bâtiment «Concerto» (quel beau nom pour recevoir des déchets dangereux), vue sur un méthaniseur avec odeurs garanties au réveil ou au coucher du soleil . Ne riez pas sa proposition est sérieuse enfin il le croit !

Guy Chambefort 

Documentation à lire

la méthanisation, l’usine à gaz qui séduit les gros agriculteurs

23 janvier 2019 / Julie Lallouët-Geffroy (Reporterre)

Séduits par la perspective de garantir leurs revenus, les éleveurs se lancent dans la production de biogaz et installent des méthaniseurs. Reporterre a enquêté sur cette pratique subventionnée, qui suscite aussi plusieurs inquiétudes. Cet article est le premier des trois de l’enquête de Reporterre sur la méthanisation. Retrouver la compilation des trois articles de notre enquête ici. Rennes (Ille-et-Vilaine), correspondance Éleveur depuis vingt ans, François Trubert fait partie de la première génération à avoir investi dans la méthanisation. C’était en 2011, après cinq ans de réflexion. « Je suis d’abord producteur de lait, c’est ma passion, mais financièrement ça n’allait pas, raconte-t-il. Je voulais augmenter mes revenus et gagner en qualité de vie, avoir des week-ends. » Sept ans plus tard, le pari est tenu. D’abord producteur de lait, de céréales et éleveur de poules, il génère désormais du gaz, en l’occurrence du méthane. Son système de méthanisation lui a coûté un million d’euros d’investissement. Sa ferme, située à 15 km au nord de Rennes, à Gévezé, a bien changé et son rythme de vie aussi. « Grâce à la méthanisation, j’ai embauché deux personnes, acheté un robot de traite et j’ai trois week-ends de libres par mois. Sans elle, la ferme n’existerait plus, raconte celui qui était menuisier avant d’être éleveur. Je n’aurais pas pu continuer à cause de la charge de travail et du prix du lait trop faible. » Pourtant, selon Hervé Gorius, conseiller technique au sein de la chambre d’agriculture de Bretagne, « la méthanisation n’est pas une solution miracle. Elle s’adresse d’abord aux éleveurs dont l’exploitation est en assez bonne santé financière pour pouvoir investir ». « Je valorise les déchets de la ferme, ils deviennent une ressource » La méthanisation consiste à utiliser les déjections animales mêlées à des cultures intermédiaires (avoine, orge, etc.), des résidus céréaliers et à les mélanger dans un digesteur, aussi appelé « méthaniseur ». Cette grosse marmite chauffe la mixture à 38 °C pendant au moins 40 jours, voire, selon les installations, jusqu’à 200 jours. Du méthane se dégage de cette marmite. Il est ensuite converti en électricité et envoyé dans le réseau. La chaleur dégagée par le dispositif sert quant à elle à chauffer l’exploitation. Ce qui sort du digesteur est appelé « digestat » : un concentré d’azote, de phosphore et de micro-organismes qui seront ensuite épandus sur les terres en guise d’engrais. Ainsi la boucle est bouclée. « Je valorise les déchets de la ferme, ils deviennent une ressource, s’enthousiasme l’éleveur François Trubert. Je n’achète presque plus d’engrais vu que je le fabrique, je suis plus autonome sur ma ferme. » François Trubert explique comme le subtrat passe du digesteur au post-digesteur. Un succès qui fait tache d’huile : le ministère de la Transition écologique et solidaire recense 646 unités de méthanisation en France. Fers de lance de cette nouvelle filière de production d’énergie, la région Grand Est, les Hauts-de-France et la Bretagne. La région bretonne est une bonne cliente pour la méthanisation car elle est une terre d’élevage, mais aussi parce qu’elle consomme beaucoup plus d’énergie qu’elle n’en produit. Pour inverser la vapeur, la région a lancé le plan Biogaz, en complément de la loi sur la transition énergétique pour la croissance verte de 2015. Ces signaux étant au vert, la Bretagne recense aujourd’hui 81 unités de méthanisation, « essentiellement des installations à la ferme d’une puissance allant de 100 à 150 kW », précise Hervé Gorius avant d’ajouter : « Mais, dans les Pays de la Loire, il y a beaucoup d’agriculteurs qui se regroupent pour mettre en place un méthaniseur commun. » Des tonnes de déchets doivent être stockées à la ferme pour alimenter le méthaniseur. Si ce système se développe si bien, c’est parce qu’il est soutenu par les pouvoirs publics. Avec d’un côté des subventions à l’investissement, généralement de l’ordre de 20 %, et de l’autre un prix de rachat intéressant. Pour un méthaniseur de moins de 250 kW, le gaz est racheté environ 18 centimes €/kWh, et 16,5 centimes €/kWh pour un digesteur d’une puissance supérieure à 250 kW. À cela s’ajoute la prime effluents : si les effluents d’élevage représentent 60 % des ingrédients injectés dans la marmite, c’est 4 centimes de plus du kilowattheure. De surcroît, les contrats sont établis sur vingt ans avec un prix plancher garanti. « De toute façon, je n’avais pas la passion pour le lait » Stéphane Bodiguel, producteur de lait équipé d’un méthaniseur, résume l’équation : « Entre un prix du lait qui n’est pas garanti et qui depuis un moment est en dessous du prix de revient et un prix du gaz stable et garant, il n’y a pas photo. » Implanté dans le sud de l’Ille-et-Vilaine, il a investi dans un méthaniseur de 610 kW. Avec la chaleur dégagée, il cultive de la spiruline, une microalgue très en vogue. Et à l’été 2019, il arrêtera la production laitière. « De toute façon, je n’avais pas la passion pour le lait. » Le tableau semble alléchant avec des revenus à la hausse grâce à la production du gaz issu des élevages. Une incarnation de l’économie circulaire, de la « bioéconomie ». D’autant plus que les ambitions dans le domaine sont élevées. Alors que la consommation actuelle de gaz issu des élevages représente 0,25 % de la consommation totale de gaz en France, le gouvernement veut la faire grimper à 10 % d’ici 2030. Le plan énergie, méthanisation, autonomie, azote de 2013 avait fixé comme objectif les 1.000 méthaniseurs en 2020. Grâce à la chaleur du méthaniseur, Stéphane Bodiguel cultive désormais de la spiruline, une microalgue très en vogue. Dans une étude de 2014, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) proposait des scénarios pour accroître la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique. Le Collectif scientifique national pour une méthanisation raisonnée regroupe 17 chercheurs (agronomes, hydrologues, radiologues, physiciens…) ; il s’est intéressé à cette analyse. D’après ses calculs, si l’on veut atteindre les 60 TWh de production par la méthanisation en 2030, il faudrait dédier 100 % de la surface agricole de trois départements à la culture de céréales intermédiaires. En effet, il ne suffit pas d’injecter des déjections pour que le digesteur fonctionne. Il lui faut aussi des cultures intermédiaires, c’est-à-dire qui ne poussent pas jusqu’à leur maturité. Coupées en pleine fleur de l’âge et injectées dans le digesteur, leur forte teneur en sucre et en carbone en fait un ingrédient nécessaire à la méthanisation. Le digestat, engrais ou poison Cette perspective se confirme avec l’analyse récente menée par l’Ademe sur les perspectives du mix énergétique sur la période 2020- 2060. Malgré de sacrés atouts dans sa poche, la méthanisation soulève donc des inquiétudes. En effet, les projets se multiplient partout en France et les oppositions fleurissent également, souvent par crainte d’une hausse du nombre de camions en circulation et des odeurs. Mais pas que. À l’image d’une poignée de maires de Seine-et-Marne, favorables à l’installation d’un méthaniseur mais pas à l’épandage du digestat. Ponctuellement, François Trubert reçoit des déchets d’associations. Car c’est bien le digestat qui concentre les interrogations. Que contient-il exactement ? Est-ce réellement un bon engrais ou plutôt un poison ? Des études montrent que le méthaniseur s’apparente à un nid de bactéries, qui s‘y développent à foison. Un cocktail ensuite épandu sur les champs. Des inquiétudes se posent sur les conséquences de cette mixture sur la vie des sols, la qualité de l’eau et donc, in fine, de l’eau que nous buvons. La suite de notre enquête : Un digestat bien indigeste pour les sols et les eaux C’est maintenant que tout se joue… Le désastre environnemental s’accélère et s’aggrave, les citoyens sont de plus en plus concernés, et pourtant, le sujet reste secondaire dans le paysage médiatique. Ce bouleversement étant le problème fondamental de ce siècle, nous estimons qu’il doit occuper une place centrale dans le traitement de l’actualité. Contrairement à de nombreux autres médias, nous avons fait des choix drastiques : celui de l’indépendance éditoriale, ne laissant aucune prise aux influences de pouvoirs. Le journal n’appartient à aucun milliardaire ou entreprise ; Reporterre est géré par une association à but non lucratif. Nous pensons que l’information ne doit pas être un levier d’influence de l’opinion au profit d’intérêts particuliers. celui de l’ouverture : tous nos articles sont en libre consultation, sans aucune restriction. Nous considérons que l’accès à information est essentiel à la compréhension du monde et de ses enjeux, et ne doit pas être dépendant des ressources financières de chacun. celui de la cohérence : Reporterre traite des bouleversements environnementaux, causés entre autres par la surconsommation. C’est pourquoi le journal n’affiche strictement aucune publicité. 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Dans sa séance du 28 novembre 2019, le Conseil communautaire de La Communauté d'Agglomération de Moulins a approuvé, « l'acquisition dans un premier temps, de la parcelle BC 240 à Moulins (7833 m2) pour un montant de 650 000 €, notamment nécessaire à la réalisation des accès au Pont de fer » (texte délibération).


Le rapport de présentation n°11 est pour le moins surprenant et appelle plusieurs remarques :


Du haut du Jacquemart on constate que le fond et la forme de cette approbation n'a étonné aucun conseiller communautaire. On ne signale qu'une des raisons de cette acquisition : « notamment nécessaire pour la réalisation des accès au Pont de fer»

Aucune allusion aux autres

Si l'on en croit la délibération,il y a d'autres raisons.

Cela n'a pas réveillé les Conseillers Communautaires.

Plus important, on ne cite pas le nom du vendeur ce qui est pour le moins étonnant.

Cela n'a pas réveillé les Conseillers Communautaires.

La formulation «la parcelle BC 240 à Moulins" peut laisser penser aux conseillers que la parcelle est achetée à la ville de Moulins puisqu'on ne donne pas dans la délibération le nom du vendeur. Est-ce la ville de Moulins ?
Les estimations des différentes parcelles ne sont pas indiquées. Avis des Domaines ?  Le total y compris les parcelles de Bressolles est estimé 850 000 €. Sans tenir compte de ces parcelles sur Bressolles on constate que 7833 m²coté Moulins sont achetés 650 000 € soit 83 € du m², un peu cher pour des accès, alors que les 6040 m² correspondant aux quatre autres parcelles sur Bressolles seront achetées pour 200 000 €. Les propriétaires sont-ils les mêmes ?

Cela n'a pas réveillé les Conseillers Communautaires.


Suite à tous ces éléments, on constate que les conseillers communautaires n'ont pas reçu l'ensemble des informations permettant de se prononcer dans l'intérêt général et celui du contribuable.

La somme de 650 000 € a-t-elle été versée par la Communauté d'Agglomération à la ville de Moulins ? Si non il faut dire à qui elle a été versée ? Si oui on retombe dans le reversement d'argent de la Com d'agglo à la ville de Moulins.

Cette délibération n'a pas éveillé ni retenu l'attention de la Préfecture.

Les calculs des prix au m2 sont étonnants même détonnants.

Il serait souhaitable que la Chambre Régionale des Comptes ouvre un oeil sur ce dossier.

Comme dirait Charline Vanhoenacker : "L'avenir appartient à ceux qui ne dorment pas".

Guy Chambefort