Actualités

Un observatoire : Pourquoi faire ?

Dès que les conditions sanitaires le permettront un observatoire  se mettra en place pour examiner les politiques publiques. Largement ouvert à toutes les sensibilités, il sera le lieu idéal pour observer ce qui se passe. La transparence et la clarté seront ses objectifs. Face au silence entourant certaines décisions, la monochromie de la presse locale et la superficialité des réseaux sociaux, il est urgent que nos concitoyens soient informés des questions qui concernent nos territoires. Des réunions publiques seront organisées pour traiter de ces sujets. Si parfois nous avons dans les collectivités des débats agités même houleux, nous voyons souvent des séances où de nombreuses questions sont passées en silence, avec la bénédiction de tous. Nous observerons, comment par exemple à la Com d'Agglo, l'intérêt particulier de la ville centre passe avant les intérêts collectifs des communes dans un silence assourdissant. Nous reviendrons sur le rôle de cet observatoire pour lequel vous pourrez nous donner des idées bien sûr. 

Rapport d'Orientation Budgétaire d'Yzeure 2021 : 

Anachronisme

Comment le Conseil municipal va-t-il pouvoir débattre du Rapport d'Orientation Budgétaire qui lui est présenté. Les éléménts du compte administratif présentés sont ceux de 2019 oui vous avez bien lu 2019. Cette année en particulier compte tenu des variations importantes des recettes et dépenses, il aurait fallu attendre le compte administratif provisoire de 2020. Ces orientations ne présentent pas les résultats des services municipaux. Erreur ou volonté ? Etrangeté pour le moins. On peut effectivemnet discuter du ROB 2021 avant la fin de l'année 2020 mais à partir des chiffres du projet de compte administratif, même estimés. C'est la première fois que l'on discute du ROB de l'année suivante en Conseil municipal avant la fin de l'année en cours sans les résultats financiers. Du haut de l'observatoire, notre lunette restera fixée sur cet anachronisme.

Les chiffres de 2019 à défaut de ceux de 2020

Nous allons comparer les charges de fonctionnement et les recettes de fonctionnement depuis  2001 (date de création de la Com d'Agglo) jusqu'en 2019 puisque nous n'avons pas les chiffres de 2020.

 

En 2013 les charges de fonctionnement étaient de 1263 euros par habitant (services rendus à la population), les recettes de fonctionnement de 1345 euros soit une différence de 83 euros.

En 2019 les charges de fonctionnement étaient de 1272 euros par habitant (services rendus à la population), les recettes de fonctionnement de 1318 euros, soit une différence de 46 euros.

La courbe en gris (RECETTES DE FONCTIONNEMENT- CHARGES DE FONCTIONNEMeNT) montre qu'en 2019 la courbe se rapproche de 0 avec seulement 46 euros d'excédent (2001 est à mettre à part, création de la Communauté).

Il faut se poser le problème de savoir pourquoi les recettes de fonctionnement diminuent alors que les dépenses de fonctionnement restent pratiquement stables.

Quand on est en haut de l'observatoire, on peut voir ce qu'ils ont derrière la tête ! 

Des phrases ambigues sont écrites dans ce R.O.B : "Par exemple, si on avait confié la cuisine centrale à un organisme extérieur, 800 000 euros de frais de personnel seraient déduits de cette ligne et comptabilisés dans une autre ligne budgétaire".

Pourquoi cette obsession pour cette équipe municipale, qui se dit de gauche de vouloir réduire les frais de personnel ? N' y a-t-il pas derrière cette remarque qui semble anodine la volonté de confier la restauration à un privé comme le fait le modèle admiré moulinois ! Il est vrai que cela ferait du travail en moins pour les élus et certains fonctionnaires. Mais dans ces conditions ne faudrait-il pas  réduire les indemnités d'élus. Pour plaisanter, mais est-ce vraiment une plaisanterie, il faudrait vendre ou louer la cuisine, cela permettrait de réduire la dette ..... Puisqu'ils en parlent c'est qu'ils y pensent.

Une autre phrase est étonnante pour une municipalité de gauche : "Mener une réflexion sur l'organisation (en particulier sur les compétences obligatoires) de notre collectivité qui impactent directement tant les charges fixes de la collectivité que les charges liées à la mise en oeuvre de certaines activités".

Dans cette formulation incompréhensible digne du galimatias, en vogue depuis de nombreuses annéees, chez les fonctionnaires de préfecture, on ne parle que de charges au lieu de parler de services à la population. On voit bien comment cette équipe municipale gère en ne  songeant qu'à réduire les services. Les réductions d'horaires d'ouverture des services de la mairie traduisent l'esprit de cette politique.

Nous poursuivrons cette analyse pour montrer que les dépenses et les choix qui ont été faits auront des conséquences désastreuses pour la ville. Ce choix incohérent de réaliser seulement 75 euros en moyenne de dépenses d'équipement brut par an et par habitant sur ce dernier mandat est catastrophique. Sur les 3 années qui l'avaient précédé la moyenne était de 175 euros. On a voulu réduire la dette sans réfléchir. Il suffisait de poursuivre une décroissance lente.

Et encore en parlant de décroissance de dette, on oublie curieusemnt l'acquisition du terrain de Sainte-Catherine pour la Zac, que l'on a acheté inexplicablement (il faudra bien en connaître un jour la raison) dans sa totalité, acquisition, et  que l'on a fait financer par la SEAU. L'emprunt réalisé à cet effet fait quand même partie de la dette indirecte.

Et pendant ce temps le patrimone se dégrade et suivant notre formule habituelle l'herbe pousse sur les trottoirs .

A suivre : Les rendez-vous de l'observatoire, de Bellevue on voit beaucoup de choses, du Jacquemart aussi et le pont de fer aura des espaces de transparence.

Pôle logistique de Montbeugny

Arcade encore Arcade

La Montagne écrit :

"Le président a relaté avoir participé dans une vie très antérieure en 1980 à ce qui allait devenir le groupe Arcade un groupe de logement social ".

Que de modestie PA Périssol a été président du Groupe Arcade jusqu'en 1995 et il faut bien dire que Arcade ne fait pas que du logement social !

Arcade Promotion, spécialiste dans la réalisation de logements neufs

Depuis plus de 40 ans, Arcade Promotion est spécialisée dans la réalisation de logements neufs. Sa vocation est de faciliter l'accès à la propriété au plus grand nombre grâce à des prix maîtrisés. Arcade Promotion est présente en Île-de-France, Provence-Alpes-Côte d'Azur, Occitanie et Auvergne-Rhône Alpes. Arcade Promotion est une marque du Groupe Arcade-VyV (documents Arcade Promotion)

Pour informer La Montagne qui nous dit " Or Evolea désormais mariée à France Loire, une filiale d'Arcade", ce n'est pas vrai Evolea est une filiale d'Arcade.

 

Naissance d'une nouvelle ESH avec Croix-Rouge Habitat

B.K. | le 30/03/2017 |

La Croix-Rouge Française et le groupe Arcade ont créé une entreprise sociale pour l'habitat (ESH) nommée Croix-Rouge Habitat. Détenue à parts égales par ses deux fondateurs, l'ESH doit lancer la production de 65 établissements en cinq ans.

Avec Croix-Rouge Habitat, la Croix-Rouge Française s'outille pour mieux maîtriser son patrimoine. L'association a lancé fin mars une co-entreprise sociale pour l'habitat (ESH) avec le groupe Arcade, dont l'ambition consiste à mettre en production 65 établissements pour héberger 6 000 personnes d'ici cinq ans. Ces programmes immobiliers seront développés sur du foncier appartenant à la Croix-Rouge et la maîtrise d'ouvrage sera confiée au groupe Arcade (qui apporte une mise de fonds d'un million d'euros). La conduite du chantier et la gestion de l'immeuble seront prises en charge par l'ESH locale du Groupe Arcade et l'exploitation sera confiée à la Croix-Rouge française.

Pour 2017, cette toute jeune ESH a déjà cinq projets dans les tuyaux (voir encadré). L'ESH « sera une entreprise nationale spécialisée dans la production d'habitat en faveur de populations spécifiques ou défavorisées : personnes âgées, demandeurs d'asiles, personnes handicapées, jeunes travailleurs, bénéficiaires du RSA, hébergement d'urgence, femmes victimes de violence, ou tout autre public nécessitant une structure adaptée », indique-t-on à la Croix-Rouge.

Caroline Cussac assure la présidence du conseil d'administration (CA) aux côtés de Pierre-André Périssol, nommé vice-président du CA. Ils travailleront avec Christophe Villers, directeur général et Guy Bernfeld, directeur général délégué de l'entité.

Cette formulation est d'ailleurs assez curieuse... C. Cussac assure la présidence aux cotés !!!!! de PA Périssol le VP, le rôle de ce dernier n'est donc pas subalterne. Il faut remarquer que sur l'image ci-desus Croix-Rouge habitat fait partie du Groupe Arcade.

Quant à l'annulation sur la forme de la délibération du Conseil communautaire, elle est normale. Mais il faudrait aussi que la Préfecture s'intéresse au fond. 

 

Les implantations de Montbeugny

C'est reparti comme en 14 ... (2014 et même avant)

Le VP Boismenu succédant au VP Lesage reprend la même musique en nous parlant de "Concerto Développement" spécialisé dans l'immobilier logistique qui veut construire "un bâtiment classé ICPE donc dangereux" selon la Semaine de l'Allier. Comme Y. Monnet, je pense que, le stockage des produits Séveso est dangereux et pose des problèmes de sécurité, cela crée, en plus, très peu d'emplois. Cela fera même fuir d'autres entreprises. P. Boismenu peut nous dire combien il y a actuellement, d'emplois sur ce parc, il ne sait pas le nombre d'emplois que cela va créer pourtant il semble me souvenir qu'il y a de nombreuses années le Président actuel, qui s'occupe du Parc Logistique de Montbeugny (pourtant concédé à Evoléa, plus  question de se déporter !!!!!) avait déclaré avant des élections, il y a une dizaine d'années, qu'il y aurait 300 emplois (voir La Montagne). Et cerise sur le gâteau on parle même d'y ajouter un méthaniseur....tout pour attirer. 

 

 

Accès

regards03 a écrit à plusieurs reprises sur ce sujet :voila ce que nous écrivions le 1/12/2017

 Le préfet vient de valider la position de l'échangeur de Montbeugny sur la RD12. Mais ce qui est surtout important c'est que cet échangeur soit interdit aux camions.

 Nous avons toujours défendu cette solution (en essuyant un certain nombre de critiques).

L'accès au Logiparc se fera uniquement par la RD12 dans les deux sens de circulation. Il est étonnant de voir écrit que le maire de Montbeugny avait préconisé cette solution certes mais avec ouverture aux camions de la RD53 renforcement de celle-ci, puis construction d'une nouvelle route, puis une déviation de Montbeugny, le tout payé par le concessionnaire ou le Département ! Cette position complètement irréaliste avait été soutenue par la Com d'Agglo, position qui devait être défendue à la Don Quichotte ! Elle a changé d'avis il y a quelques mois.

Il faut relire, à ce sujet l'ensemble des articles de La Montagne, du blog de l'ancien député, de regards03.

Mais diable pourquoi reprendre la dernière idée du maire de Montbeugny qui revient à la création d'une nouvelle voie pour poids lourds.......partant de la RD53....après un échangeur qui ne permettrait pas le passage de ces poids lourds. Nous serions au royaume de UBU. A moins de permettre le passage des poids lourds, on revient à la case départ avec la création d'une voie qui permettrait à de nombreux poids lourds de couper entre RN7et RCEA et inversement : 7 à 8 km de route du type RCEA gratuite.

 

Le Maire de Montbeugny revient à son idée de départ différente de celle exposée ci dessus, création d'un barreau depuis le futur A79 pour rejoindre la N7. Vouloir créer une nouvelle voie serait couteux. Qui paierait ? Ce serait dangereux on recréerait une nouvelle RCEA. Les camions ne l'emprunteraient pas uniquement pour aller au Parc logistique mais pour couper entre l'A79 et la  D12. Ce serait un scandale financier, environnemental, une source majeure d'accidents comme sur la RCEA actuelle. Pourquoi revenir sur ce dossier sans doute pour éviter de parler de la plateforme ferroviaire. Il est étonnant qu'aucun conseiller communautaire ne pose cette question. Combien a coûté la réalisation de cette plateforme sans rails ? Il faut que les contribuables le sachent. 

 

"A la recherche des rails disparus" 

Les rails sont repartis /Photo mensongère

Les hôtels de Jérôme Labonne : 

"Mais est-il envisagé des activités qui créeraient davantage d'emplois..et des activités tertiaires comme des hôtels ?" Oh là des hôtels sur le pôle logistique de Montbeugny ! Quelle idée magnifique  du Président de la Commission Grands équipements. La nouvelle gouvernance, en marche, ne semble pas leur apporter l'information.

 Oh oui je verrai bien des hôtels sur ce site ! Le premier ouvrirait sur le bâtiment Actura classé Séveso où on va stocker des produits phytosanitaires. Quelle perspective enthousiasmante ! On pourrait jouer sur le côté culturel en ouvrant également sur l'éventuel bâtiment "Concerto" qui accueillerait des produits dangereux . Un vrai récital. Pour compléter tout cela, un projet de méthaniseur à proximité donnerait une attractivité supplémentaire. Quel cadre ! Il y a bien l'aérodrome qui pourrait constituer une nuisance mais il y a plus d'avions ! La communauté ne s'y est jamais bien intéressée ;

Quel nom donner à cet hôtel ? Je proposerai bien Hôtel de la Gare mais les rails annoncés en 2016 ne sont jamais arrivés !

On pourrait également proposer un nom plus Proustien sur ce site étonnant :  "A la recherche des rails perdus" !

L'hôtel du Port Sec pourrait être choisi. Il a été tellement valorisé au début de la création du pôle. Ce serait un  hommage à l'importante délégation de la communauté qui s'était rendue à Sète pour voir. Mais cette identité va être difficile à porter car le Port Sec est tombé à l'eau ..... 

Pour conclure un peu plus sérieusement, s'il y a un endroit où des hôtels peuvent êtres situés ce n'est sûrement pas sur ce pôle logistique.

Peut-être qu'une implantation sur le bord de la N7 à portée de la RCEA ? Mais là il n'aurait pas fallu que les élus Yzeuriens suppriment les activités de baignade et de canotage aux Ozières. La rivière Allier a droit à ce type d'activité mais pas ses affluents. Cela n'intéresse pas les élus communautaires de l'exécutif adeptes de la nouvelle gouvernance.

A suivre "la récupération des euros "

Guy Chambefort

 

 

 

 

 Texte de la fondation Jean Jaurès

En décembre 1920, la gauche française vit un événement fondamental de son histoire, à travers la scission de la SFIO lors de son 18e congrès à Tours : la tendance « majoritaire » du parti créera la SFIC, ou Parti communiste français, et celle des « minoritaires », refusant les 21 conditions de Lénine, maintiendra la « vieille maison » socialiste.

La Première Guerre mondiale, qui s’achève par l’armistice entre la France et l’Allemagne en novembre 1918, a bouleversé la classe politique française, notamment les partis issus du mouvement ouvrier : la SFIO, après l’assassinat de Jaurès le 31 juillet 1914, a choisi de rejoindre « l’Union sacrée » (ainsi définie par le président Poincaré dans son discours à la Chambre le 4 août 1914), et a participé aux gouvernements durant le conflit : Jules Guesde, Marcel Sembat et Albert Thomas sont ministres.
Mais l’unité de la SFIO va progressivement se décomposer, face à ce conflit qui n’en finit pas et qui entraîne d’incommensurables pertes humaines, mais aussi face à la révolution bolchevique de 1917 en Russie, emmenée par Lénine, qui balaye l’empire et instaure un nouveau régime, le communisme.

 
 

Le Parti socialiste, issu de l’union en avril 1905 des multiples formations socialistes qui existaient depuis la fin du XIXe siècle, va, à partir des élections législatives de 1919, se diviser inéluctablement en tendances radicalement opposées, qui vont violemment s’affronter lors du 18e congrès de la SFIO à Tours du 25 au 30 décembre 1920 :
- la tendance dite des « majoritaires », emmenée par Marcel Cachin (élu député en 1914, il a été envoyé en mission en Russie en 1917), Louis-Oscar Frossard et Charles Rappoport. Cachin et Frossard, qui reviennent en août 1920 d’un séjour à Moscou, où le précédent congrès de la SFIO, tenu au printemps 1920 à Strasbourg, souhaite l’adhésion du Parti socialiste français au Komintern, l’Internationale communiste fondée par Lénine en 1919 après la révolution bolchevique ; cette adhésion est soumise à 21 conditions énoncées par Lénine en juillet 1920 ;
- la tendance des « minoritaires », qui rejettent résolument l’adhésion aux 21 conditions du Komintern, et au nom desquels Léon Blum, ancien chef de cabinet de Marcel Sembat au ministère des Travaux publics, et élu député de la Seine en novembre 1919, prononce à la tribune de ce congrès un discours qui fait sensation parmi les délégués : « Pour la vieille maison ».

 
 

L’affrontement entre les deux tendances durant tout le congrès est d’une telle intensité, et les débats si houleux (la sténographie rend largement compte des innombrables invectives entre les délégués durant les interventions à la tribune), que la motion présentée par Blum et ses compagnons minoritaires, intitulée « Motion du comité de résistance socialiste », est finalement retirée du vote, celui-ci ne laissant aucune autre issue que la scission : 3208 voix pour les « majoritaires » partisans de l’adhésion au mouvement bolchevique, et qui fondent dès lors la SFIC, futur Parti communiste, contre 1022 pour les socialistes de la « vieille maison », rassemblés autour de Léon Blum, Marcel Sembat, Jean Longuet et Paul Faure, qui devient le nouveau secrétaire général de la SFIO, amputée mais maintenue.

 
 

Après le congrès de Tours, le quotidien L’Humanité, fondé par Jean Jaurès en 1904 et qui était devenu l’organe de presse de la SFIO, passe du côté des majoritaires, et donc du PCF : Marcel Cachin, qui dirige le journal depuis 1918, en sera le directeur jusqu’à sa mort en 1958.
Le tout nouveau Parti communiste français ne vivra cependant pas ses premières années dans la sérénité : certains des fondateurs vont se heurter très vite à la « bolchevisation » du parti par une nouvelle génération de militants formés auprès du Komintern, et vont être les uns après les autres exclus du PCF, ou en démissionner d’eux-mêmes entre 1920 et 1923. Parmi eux, Boris Souvarine, et Louis-Oscar Frossard (1889-1946), qui va finalement retourner à la SFIO, dont il sera député en 1928.

André Le Troquer, avocat et militant socialiste opposé à Cachin, qui a lu le télégramme de Zinoviev à la tribune du congrès de Tours (en 1942 il défendra Blum lors de son procès à Riom), fait en 1958 l’éloge funèbre de Marcel Cachin, où il livre ses impressions lorsque ce dernier et Frossard sont revenus de Moscou à l’été 1920 : « Le parti m’avait confié la tâche d’assurer l’intérim du secrétariat général pendant l’absence de Frossard et, le 11 août 1920, j’étais à la gare du Nord pour accueillir les deux voyageurs à leur retour de Russie. Je trouvai Frossard encore un peu réticent mais Marcel Cachin était enthousiaste, résolument décidé... Dès les premiers propos de Marcel Cachin j’avais été frappé par l’extension inattendue, et qui me paraissait grosse de menaces, qu’il donnait à la formule de Karl Marx : « La force est la grande accoucheuse de l’Histoire ». Je lui opposai une autre phrase célèbre qui me venait à l’esprit, que je crois vraie, qui était celle d’un des chefs de notre Révolution française, c’est ’qu’on ne porte pas la liberté aux autres peuples à la pointe des baïonnettes’ ».

1920 : les années folles 

 
 

Conseil municipal de Moulins de décembre 2020

Est-ce le projet d'aménagement des berges de l'Allier qui amènent les conseillers municipaux, adjoints, Maire à se déplacer beaucoup pendant les séances. Ils sortent, ils rentrent, ils marchent. C’est vrai, il faut se préparer à parcourir les rives de l’Allier aménagées, en bonne condition physique. On constate à la télévision municipale qu’on ne s'endort pas il y a du mouvement. C'est particulièrement impressionnant lorsqu'on parle de subventions....les élus membres des associations sortent....conformément aux règles en vigueur. Sans aucun doute ils ont reçu des consignes du Maire pour le faire. Mais nous  n'avions pas été habitués à de tels ballets. On se croirait chez Feydeau. C'est aussi vrai à la Com d'Agglo où il n'y a pas de retransmission télévisée de la séance. Il est vrai que la Préfète avait obligé à délibérer à nouveau du fait du non respect de cette règle. Il est parfois plus simple de se prononcer sur la forme que sur le fond. Dans des séances précédentes du Conseil communautaire, certains observateurs avaient remarqué que le Président sortait fréquemment lors de délibération où on parlait d'Evoléa mais cela se faisait un peu en catimini, sans qu'on en connaisse la raison.

Comme en mathématiques, raisonnons un peu par l'absurde :

Affirmation préalable : le président ne sortait pas dans le passé quand Moulins Habitat était l'opérateur de la Communauté ou de Moulins. Evoléa est né du rapprochement de Moulins Habitat et du Groupe Arcade.

Pourquoi le président sort maintenant ? N'est ce pas évident ?

L'exemple du ballet des conseillers donne la solution.

Si le président sort c'est donc qu'il y a un lien entre le Président et le Groupe Arcade. CQFD.

Si ce n'est pas le cas c'est ce que le Président semble dire, il sort inutilement. C'est maladroit car il donne ainsi l'impression qu'il y a un lien.

En effet, s'il n'y a pas de lien il ne risque aucune annulation de délibération.

Pourquoi le Président s'est-il "déporté" (voir nos articles précédents) s'il n'a aucun lien avec le groupe Arcade ? Ce n'est plus Feydeau mais Beaumarchais : "La précaution inutile".

Les dithyrambes de la presse locale ont du mal a évoquer cette question sinon en répétant les versions officielles.

Comment un président d'Agglo dont l'opérateur quasi unique est Evoléa peut-il se «déporter» et gérer, sans être partie prenante ?

Faisons appel à Henri Troyat pour conclure : "Les semailles et les moissons ". Martin Baysse posa un doigt sur ses lèvres et cligna de l’œil. Un truc à moi ! Mystère et boule de gomme.

 

Le bateau des socialistes ou plutôt la barque des socialistes Yzeuriens à la dérive.

Nous venons d'apprendre la démission de la secrétaire de section d'Yzeure du PS. Décidément, l’attitude de certains pseudos socialistes Yzeuriens fait sauter du bateau, par dessus bord, de plus en plus de fidèles. Longtemps ils prétendaient être la section la plus importante de l'Allier. Ils vivaient sur leurs souvenirs anciens. Maintenant, ils n'en parlent plus. Il est vrai qu'une barque, laissée au port, qu’on utilisait pour canoter sur les Ozières suffit maintenant pour leurs déplacements. Ils se retrouvent, d’ailleurs en famille, pour charger la barque, rêvant de destins futurs et de chimères inatteignables. Ils évoquent même, la rivière Allier, les bords du Rhône. Mais une barque c'est difficile à diriger ça va tantôt à bâbord tantôt à tribord. Ce n'est pas facile à maîtriser quand chacun rame pour lui à hue et à dia. Le risque majeur est une arrivée brutale sur la berge où la barque viendrait s'échouer et couper un arbre qui ne demande rien. Le quarteron qui prétend donner le cap, pourtant adepte des smartphones, qui pourraient leur montrer le chemin, est ballotté, comme s'il était soumis aux vagues du Vendée Globe ou d’autres vagues encore plus sournoises.

Ils prétendaient guider, tout en se cachant derrière le pilote... mais le (ou la) pilote n'était pas aussi docile qu'ils voulaient le croire . Une barque c'est  vraiment difficile à diriger ! La secrétaire pilote s'en est rendue compte.

Par contre, d'autres le souhaitent et nous le ferons bientôt savoir, un bateau piloté différemment. Il faudra que ceux qui l'ont vidé de ses voyageurs expliquent dans la transparence comment ont été gérées techniquement et financièrement les dernières destinations. Il sera utile d'aller sur un lac aux eaux transparentes pour voir clairement ce qui s'est passé et ce qui se passe. On pourrait évoquer le lac Toeplitz dont la transparence est redoutable.

Le commerce à Moulins

A chaque conseil municipal de Moulins, on se félicite de la santé du commerce local, il suffit de regarder les boutiques fermées ! On se congratule, on se jette des fleurs, on lance des vivats, mais aussitôt on évoque la nécessité de nouvelles mesures pour le commerce local, divisant la ville en moult zones comme si on parlait d’une grande métropole. Alors qu’il serait si simple déjà de mettre tout le monde dans les mêmes conditions et de supprimer le stationnement payant en le remplaçant par une zone bleue modernisée ! Vous ne croyez pas que l’on pourrait faire cet essai.

Guy Chambefort