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Pie bavarde

Pica pica

© Philippe Moës-18

Photo © Philippe Moës

 

Description, cycle biologique

La pie bavarde arbore un plumage noir sur le dessus du corps, au niveau de la tête, de la poitrine et de la partie sous-caudale, et blanc au niveau du ventre, des flancs, des rémiges primaires et à la base des ailes. Le plumage noir montre des reflets métalliques, bleuâtres sur les ailes, violacés sur le corps et la tête, et verdâtres sur la queue, dus à une iridescence des plumes. Le bec est noir, de même que les pattes et l’iris des yeux.

Elle mesure de 44 à 56 cm de longueur et est dotée d’une longue queue (de 20 à 30 cm). L’envergure varie de 52 à 60 cm et le poids de 190 à 250 g. Le mâle est légèrement plus grand que la femelle, mais il n’existe pas de réel dimorphisme sexuel chez cette espèce.

La pie bavarde est omnivore : son régime alimentaire peut varier, mais est essentiellement constitué d’invertébrés (limaces, insectes…) qui constituent plus de 80 % de l’alimentation des jeunes et des adultes, de fruits et graines diverses, d’œufs (pris dans les nids de passereaux, de poussins d’autres oiseaux, de détritus d’origine humaine (surtout en ville, où elle a parfois appris à percer les sacs poubelles, de charognes et de petits vertébrés, occasionnellement petits rongeurs (dont des campagnols), lézards : moins de 1 % des proies

En savoir plus sur Wikipedia ou Lelision

 

 

Raison de son statut

Elle peut rentrer en concurrence avec les pratiques agricoles, d’élevage et de chasse.

La pie est classée nuisible par sa prédation sur certaines espèces de petite faune

 

 

Pratiques de destruction

Elle peut être détruite à tir sur autorisation individuelle délivrée par le préfet entre la date de clôture générale de la chasse et le 31 mars au plus tard. La période de destruction à tir peut être prolongée jusqu’au 10 juin lorsque l’un au moins des intérêts mentionnés à l’article R. 427-6 du code de l’environnement est menacé entre le 31 mars et le 10 juin et jusqu’au 31 juillet pour prévenir des dommages importants aux activités agricoles, sur autorisation individuelle et dès lors qu’il n’existe aucune autre solution satisfaisante.

Le tir s’effectue à poste fixe matérialisé de main d’homme, sans être accompagné de chien, dans les cultures maraîchères, les vergers et sur les territoires où, en application du schéma départemental de gestion cynégétique, des actions visant à la conservation et à la restauration des populations de faune sauvage et nécessitant la régulation des prédateurs sont mises en œuvre. Le tir dans les nids est interdit.

La pie bavarde peut également être piégée toute l’année dans les zones définies à l’alinéa précédent ;

Elle peut être chassée et piégée : « régulable » par piégeage continu tout au long de l’année.

 

Par exemple, en Seine-Saint-Denis, bien qu’aucune preuve scientifique n’étayait un impact de la pie dans les parcs urbains, sur l’intuition que leur présence pouvait affecter les populations de passereaux, 774 pies furent tuées dans les espaces verts départementaux de 1998 à 2001 (soit 13 % du prélèvement annuel régional

 

Solutions alternatives

Les pies vivent souvent près de nos habitations sans causer de problème : elles jouent leur rôle de nettoyeuses en se nourrissant de tout ce qu’elle peut. Dès lors qu’elles deviennent nombreuses ou trop téméraires, elles peuvent devenir envahissantes et impacter le reste de la faune, notamment en squattant vos mangeoires pour oiseaux et en y faisant fuir les autres hôtes.

Pour éviter cela, rien de plus simple : profitez de la grande taille de la pie. Ne laissez pas de grandes quantité de nourriture, et mettez la dans des endroits ou seul les petits oiseaux pourront s’y accrocher, comme des branches d’arbustes.

Les pies, comme tout les corvidés, sont malignes et comprennent vite : un endroit de ressources continues va forcément les attirer, une fois qu’elles comprennent que la quantité de nourriture a diminué ou qu’elle ne leur est plus accessible, elles viendront beaucoup moins souvent.

Vie sociale (d'un autre auteur)

Elles se réunissent souvent par quatre dans une position caractéristique le bec vers le centre donnant l' impression de tenir conférence .Elles semblent  détenir des secrets et donnent l'impression de se comporter comme des agents du même nom . Mais en raison de leur position, elles couvrent un champ de vision de 360°. Rien ne leur échappe . C'est comme si elles avaient des yeux derrière la tête . Les plus aptes à se mettre en position de quatuor sont les pies bavardes "pica pica ". Parfois elles  acceptent une ou deux autres pies mais c'est rare. Ces groupes n'hésitent pas à venir au contact de la présence humaine dans les espaces verts ,les marchés ...Les pies c'est bien connu sont attirées par les choses qui brillent ..Elles aiment se montrer, caquètent ou jacassent .

On fait souvent allusion lorsqu'on parle de pies dans le domaine culturel à Rossini qui a écrit un opéra dont le titre est " La Pie Voleuse "( la gazza ladra en italien)  ou les" Servantes de Palaiseau" un hymne à la nature et à la protection des arbres ! II ne faut pas oublier non plus que dans "les bijoux de la Castafiore " Tintin fait allusion à cette" Pie Voleuse" de Rossini .  On peut voir dans l'album qu'il existe un lien entre le profil de la Castafiore et celui des pies..

 En Roumanie on faisait souvent allusion en parlant de l'ancien régime de Ceaucescu , avec un sourire en coin, au deux ou quatre " cotofana "sources d'information sous certains régimes.

Caqueter : tenir des propos futiles . Synonyme : jacasser.

 

Saint- Pierre d'Yzeure avec le caquetoire en 1839

.Guy Chambefort

 

 

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 Né 9 mai 1923 Claude Piéplu  était venu à Yzeurespace pour jouer seul sur scène dans  les années 2000 .J'avais eu l'occasion de le voir à la Comédie de Saint-Etienne autour des années 60 lorsqu'il jouait dans "les Joyeuses Commères de Windsor " de Shakespeare . Il appartenait à la troupe de Jacques Fabbri . Claude Piéplu un grand comédien resté célèbre par les Schadoks à la télévision.


Fils de parents divorcés, Claude Piéplu passe son certificat d'études puis travaille comme grouillot dans une banque. Mais il ne tarde pas à bifurquer vers l'activité qui l'attire dès son plus jeune âge : la comédie. Se formant auprès de Maurice Escande, il débute sur les planches en 1944 aux Mathurins aux côtés de Gérard Philipe et Maria Casarès dans Federigo de Mérimée et intègre bientôt la compagnie Renaud-Barrault. C'est d'ailleurs dans D'homme à hommes, un film dont Jean-Louis Barrault tient la vedette, qu'il fait sa première apparition au cinéma en 1948. Mais le comédien se consacre essentiellement au théâtre, notamment au sein de la compagnie de Jacques Fabbri à la fin des années 50.

A partir des années 60, la silhouette de Claude Piéplu, quelque part entre le hibou et le matou, se fait plus présente dans le cinéma comique français. L'acteur incarne en 1961 un notaire dans La Belle Américaine de Robert Dhéry avec Louis De Funès, comédien qu'il retrouvera à plusieurs reprises, du gendarme de Saint-Tropez à Rabbi Jacob en passant par Hibernatus. Mais sa célébrité, Piéplu la doit surtout à sa voix, et à un programme télévisé lancé à la veille de Mai 68, qui fit du bruit dans les chaumières : les Shadoks. Dans cette série animée, l'acteur se fait le commentateur des faits et gestes de drôles de bestioles appelées Shadoks (à ne pas confondre avec les Gibis), nées de l'imagination de Jacques Rouxel (lui-même décédé il y a quelques mois), et dont la principale activité est de pomper. Nombre de téléspectateurs sont scandalisés devant tant de non-sens, mais on ne compte plus aujourd'hui les nostalgiques de ce programme qui ressemblait à l'acteur : drôle, libre, anticonformiste.

En toute logique, ce sont des maîtres de la subversion qui offrent à Piéplu deux de ses rôles les plus marquants dans les années 70 : Chabrol lui fait jouer un notable cocu dans Les Noces rouges et Buñuel un colonel excentrique dans Le Charme discret de la bourgeoisie –les rôles de militaire et garde-chiourme en tous genres sont légion dans la carrière de l'acteur (Le PistonnéLa Meilleure façon de marcher). Il tourne avec la plupart des artisans du cinéma populaire, les MockyBerriZidi (La Moutarde me monte au nez) et autres Yves Robert, mais travaille également avec BeckerDuvivierBlierCosta-Gavras (Section spéciale), Polanski (Le Locataire) ou Deville : il est un des quatre étranges joueurs de bridge du Paltoquet, prestation qui lui vaut une nomination au César du Meilleur second rôle en 1987. A la même époque, il est sollicité par de jeunes auteurs singuliers (DavilaFrot-Coutaz), tandis que le grand public le retrouve dans les films de Jugnot ou sur le petit écran (il est le très distingué "homme aux clés d'or" de Palace). Si sa dernière apparition au cinéma date de 1999 (en druide Panoramix dans le premier Astérix), ce citoyen engagé continuait, quelques mois avant sa mort, de défendre sur scène les textes d'auteurs contemporains.(décédé en mai 2006 ).
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

Un peu d'histoire dans l'histoire 70ème anniversaire de la victoire du 8 mai 1945  

Commémorations par Guy Chambefort Député de l'Allier le 8 mai 2015

Vendredi 8 mai Guy Chambefort a assisté à différentes cérémonies du 70ème anniversaire du 8 mai 1945.

20150508_090620A 9 h 00 à Yzeure, au monument aux morts. En présence de Pascal Perrin, Maire, de nombreux élus, des représentants des associations d'anciens combattants et des habitants.

 

 

DSC06513A 10 h 00 à la Poste de Moulins, cérémonie organisée par l'Association Nationale des PTT Anciens Combattants et Victimes de Guerre en hommage aux agents des Postes et Télécommunications morts pour la France et la liberté.

 

 

DSC06518A 10 h 30 à la Gare SNCF de Moulins.DSC06520

 

 

 

 

DSC06523A 11 h 00 au monument de la Victoire à Moulins. En présence des autorités civiles et militaires, des représentants des associations d'anciens combattants, des élus et d'un public venu nombreux.DSC06521DSC06522

 

 

 

 

 

 

 

 

 

DSC06528A 14 h 15 route de Saint-Menoux à Moulins, hommage à Jean-Marie Burlaud, lieutenant FTPF et FFI, fusillé le 5 septembre 1944, la veille de la libération de Moulins. Cérémonie organisée par la ligue des droits de l'homme.DSC06532DSC06533

 

 

 

 

 

 

i 2020

Les "7 Mai" dans l'histoire :

Le 7 mai 1429 : Jeanne d' Arc délivre Orléans

 

 Le "7 Mai 1945" :Capitulation de l' Allemagne :le vrai jour

 Le  7 mai 1915 :Le paquebot Lusitania est torpillé

Nous pourrions trouver beaucoup d'autres évènements qui se sont déroulés un 7 mai :

Le 7 ami 1954 :la défaite de Diên Biên Phu    

Nous y reviendrons un jour

Guy Chambefort

 

 

Voila ce que nous avons lu dans "la Montagne" du mardi 5 mai

 

 

Décidemment le confinement perturbe les esprits !  Nous apprenons par la presse  que Sébastien Claire est le nouvel adjoint à la culture d'Yzeure. A notre connaissance , il ne suffit pas d'être élu aux élections municipales pour occuper un poste d'Adjoint .Il y a un minimum de démocratie à respecter .La liste de Pascal Perrin a été élu mais pour le moment Pascal Perrin est Maire avec l'équipe précédente . L'adjoint à la culture est toujours Monique Toussaint . A moins qu'à Yzeure on en soit arrivé à s' autoproclamer ! Cela se fait sous d'autres régimes . Le seul souvenir que nous avions  gardé pendant cette période de confinement était la publicité faite sur facebook, dans le domaine de la culture, par Sébastien Claire. Il s'agissait  d'une exposition sur Le Parti Communiste Français.

De toute façon ,venez voir lors de la prochaine saison Ayo qui a préparé son spectacle en résidence au Théâtre de la Mothe que certains avaient envisagé de vendre.

Guy Chambefort