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Connaissez vous la France à travers le Patrimoine mondial de l'UNESCO    

Nous vous proposons 5 sites français inscrits au Patrimoine Mondial de l'Unesco sur les 33. A vous de les retrouver .Si vous ne pouvez pas aller à l'étranger ce été ,vous pourrez voir  de magnifiques lieux en France ...Cherchez ?

Saline royale d' Arc -et Senans 1982

Canal du Midi 1996

Ville fortifiée et historique de Carcassonne 1997

Bordeaux ,Port de la Lune 2007

Chemins de Saint- Jacques de Compostelle en France 1998

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

IL n'y a rien a gagner !!!!

Guy Chambefort

 

 

Il semblait logique aux créateurs des structures intercommunales dans les années 2000 de donner la compétence "économie " aux communautés pour un certain nombre de raisons mais en analysant ce qui s'est passé ,on s'aperçoit que les bénéfices ont été minimes en particulier dans le cas de l'agglomération moulinoise . Yzeure avait bien fait de  garder pendant un certain nombre d'années un service économie qui lui a permis de suppléer les faiblesses de l'action intercommunale ou même par moments de s'opposer aux décisions qui nuisaient  à son développement .

Florilège des action économiques passées :

Au fil du temps :

P .Chauvat Maire une solution avait été trouvée pour trouver des acquéreurs pour un bâtiment (à l'époque bleu et maintenant jaune ) qui n'avait pas été terminé et qui restait inoccupé depuis 20 ans .Grâce à l'action intercommunale l''ensemble des terrains a trouvé preneur dans les années 90. Ce bâtiment accueille maintenant une entreprise dynamique .

C'est la ville d'Yzeure qui a obtenu que le département, en 2001 ,lorsque j'étais vice - Président chargé des finances , achète le Bâtiment abandonné par France Télécom et qui devenu par la suite le S.D.I.S . Pas d'aide intercommunale  !

Alors que le projet initial prévoyait deux aires de service le long de la RN7, le président de la com. d'agglo a refusé voulant deux aires alternées une au Nord une au Sud . Ce n'était économiquement pas viable et tout a capoté .L'Etat a fini, bien plus tard, par construire une seule aire au Sud sans aucune attractivité commerciale.

Sur l'ancien site de Thomson ,la ville d'Yzeure a du lutter contre la com d'agglo qui s'opposait à toute implantation commerciale . Le projet Cap Sud a été accepté à l'arraché avec des votes défavorables de la ville de Moulins.

Le président de la Com d'agglo depuis bientôt vingt ans nous répète qu'il a sauvé Bosch . J 'ai eu l' occasion de raconter le film plusieurs fois . SEULE la ville d'Yzeure a exonéré Bosch pendant 5 ans de taxe professionnelle : élément décisif de la reprise. La ville d'Yzeure n'a reçu aucune aide de la com d'agglo ni des autres communes sur ce dossier . Si elle n'avait pas accepté cette exonération Bosch ne serait pas venu .

C'est la ville d'Yzeure seule qui a créé le Parc d'activités de La Mothe .

Quant à la zone de Godet , elle a été crée ,également, par la ville d'Yzeure seule .On avait du même faire face à un recours de la com d'agglo parce qu'à l'époque le projet de Grand Frais dépassait de 6 m2 la surface autorisée . Le président n'en voulait pas (à Yzeure!) .

La zone d'activités de Rancy a aussi été aménagée par la ville d'Yzeure et financée sans aucune aide !!!!

L'implantation de SCA centre a pu être faite dans la zone de Robet que grâce à une action de longue haleine de la ville d'Yzeure pour récupérer le foncier ,sans d'ailleurs, aucune aide intercommunale .

Il faudra bien qu'un jour on puisse voir clair sur les coûts des espaces aménagés ou financés par la Communauté : zone de l'Etoile, zone des Petits Vernats , Plateforme Intermarché,  Parc logistique de Montbeugny. Nous aurons l'occasion d'y revenir plus tard.

Pourquoi la communauté d'Agglo n'a-t-elle rien fait pour trouver une solution suite à la fermeture de JPM ?

Tout cela méritera bien un débat lorsque la situation sera redevenue normale .

Guy Chambefort

Victor Hugo l'universel

La tribune française ! Il faudrait un livre pour dire ce que contient ce mot . La tribune française ,c'est, depuis soixante ans ,la bouche ouverte de l'esprit humain . De l'esprit humain disant tout, combinant tout, fécondant tout, le bien ,le mal ,le vrai ,le faux, le juste, l'injuste, le haut, le bas, l'horrible, le beau, le rêve, la passion, la raison ,l'amour, la haine, la matière, l 'idéal; mais en somme car  c'est là son travail sublime et éternel, faisant  la nuit pour en tirer le jour , faisant le chaos pour en tirer la vie ,faisant la révolution pour en tirer la République.

 Lamartine le lyrique

Oui, il faut le dire, quand les fautes du gouvernement, quand les déviations deviennent un système, l'opposition doit devenir un parti .

Briand l'Européen

A l'heure la plus terrible, la plus angoissante, celle de Verdun, l'homme qui avait sur les épaules les responsabilités du pouvoir était celui qui parle aujourd'hui à la tribune .Cet homme a fait face aux évènements. Nous étions en guerre,il fallait triompher ; il a vu à cette époque des choses tellement effroyables, l'abominable boucherie l'a rempli d'une telle horreur qu'il s'est juré dans sa conscience que si jamais ,la victoire remportée, le hasard des circonstances l'appelait  encore au pouvoir, tout son cœur, tout son esprit, tout son être se donneraient à la cause de la paix pour empêcher le renouvellement de pareilles atrocités ;

Prix Nobel de la Paix en 1920

Jaurès l'humaniste

Ainsi toute notre histoire proteste contre je ne sais quelle tentation de substituer les compromis incertains et tâtonnants du schisme à la marche délibérée vers la pleine lumière, la peine science et l'entière raison.

Clémenceau le combattant

Eh bien, puisqu'il faut vous le dire,ces discussions qui vous étonnent, C'est notre honneur à tous. Elles prouvent surtout à défendre les idées que nous croyons justes et fécondes .Ces discussions ont leurs inconvénients ,le silence en a davantage .

Oui, gloire aux pays où l'on parle ,honte aux pays où l'on se tait.

Edgar Faure l'optimiste

Le mouvement de la vie ne va pas vers l'immobile

 

Guy Chambefort

Didier Raoult

 Article publié par Libération :Paris et Berlin cultivent leurs différences jusque dans l’organisation de la controverse scientifique. Les polémiques en France autour de la personnalité du professeur Raoult contrastent avec la convergence outre-Rhin entre l’Etat et les experts.

Tribune. La comparaison entre la France et l’Allemagne sur la gestion de l’épidémie de Covid-19 tourne à l’avantage de l’outre Rhin : davantage de tests de dépistage et de lits de réanimation, moins de morts dans les hôpitaux et les maisons de retraite. Alors que le président de la République française a déclaré «nous sommes en guerre» le 12 mars, son homologue allemand a refusé le langage militaire et offert un bel exemple de solidarité en accueillant les patients alsaciens dans des hôpitaux allemands. On ne saurait cependant expliquer cette différence de gestion du Covid par des caractères culturels intemporels, la discipline allemande contre la bravacherie française, mais plutôt par des variations dans l’organisation du débat dans l’espace public de chaque côté du Rhin.

 

 

 

 

Le contraste entre la France et l’Allemagne s’éclaire en effet à partir de la relation entre l’Etat, les experts et la société civile dans les deux pays. Alors que les institutions de recherche françaises ont peu soutenu les travaux scientifiques de spécialistes des coronavirus, comme Bruno Canard ou Hubert Laude, le débat public tourne autour de la figure controversée de Didier Raoult, connu pour ses travaux sur les virus complexes à l’Institut hospitalo-universitaire à Marseille et ses expérimentations sur le traitement du paludisme par l’hydroxychloroquine au Sénégal. Lorsque Didier Raoult annonce le 25 février sur la base de publications chinoises, que l’hydroxychloroquine permet de soigner le Covid-19 et que cette nouvelle maladie est sans gravité, il suscite de la curiosité et de l’espoir. Lorsqu’il annonce le 16 mars dans une vidéo sur Youtube que quelques patients traités à Marseille avec de l’hydroxychloroquine ont vu leur charge virale en Sars-CoV2 diminuer, il oppose son intuition aux longues méthodologies des procédures d’étude clinique.

 

Réputation sulfureuse

 

Outre-Rhin, la situation est tout à fait différente. Le virologue allemand Christian Drosten est devenu une référence en son pays. Directeur du département de virologie de l’hôpital universitaire de la Charité à Berlin, après avoir longtemps dirigé l’Institut de virologie de Bonn, Drosten fut un des co-découvreurs du coronavirus du Sras en 2003, alors qu’il n’avait que 31 ans, et a conçu le premier test de diagnostic du Sras, qu’il a mis à disposition du public. Il a depuis constitué une équipe de virologues qui collectent des échantillons de chauve-souris pour suivre les mutations globales des coronavirus, en lien avec des associations d’amateurs de chiroptères. Ses podcasts sur les différents aspects de la pandémie de Covid-19 sont parmi les plus écoutés en Allemagne, et il conseille le ministre de la Santé, Jens Spahn, au Bundestag.

 

Le contraste entre Drosten et Raoult inverse la rivalité entre Robert Koch et Louis Pasteur à la fin du XIXe siècle. Koch était médecin dans une petite ville de la région de Hanovre lorsqu’il démontra le mode de transmission de l’anthrax par des spores en 1876. Cette découverte stimula Pasteur dans la mise au point de la vaccination contre l’anthrax. Koch avait une réputation aussi sulfureuse que celle de Raoult aujourd’hui, car il a divorcé pour partir en Orient avec sa jeune épouse à la poursuite du choléra, alors que Pasteur est mort sacralisé à la fois par la République et par l’Eglise pour ses travaux sur la rage.

 

Cette brève histoire de la virologie pourrait réduire la recherche scientifique à des querelles entre hommes dominants pour imposer la science au reste du monde. Mais le contraste entre Raoult et Drosten des deux côtés du Rhin oppose plutôt deux façons de prendre la parole en public : l’arrogance du savant qui parle plus fort que les autres et l’humilité de celui qui reconnaît ses limites. Ce sont deux formes alternatives du travail critique dans l’espace public, tel que l’a théorisé le philosophe allemand Jürgen Habermas : la mise en relation des personnes privées pour discuter de questions d’intérêt commun.

 

Usage de la raison

 

Selon Habermas, qui a publié en 1960 sa thèse de philosophie sur le concept d’espace public, les institutions démocratiques favorisent une participation de tous les citoyens à la rationalité développée par l’activité scientifique. La critique philosophique consiste selon lui à décrire et limiter les obstacles à cette participation, de façon à passer de la «minorité» à la «majorité» dans l’usage de la raison. Lorsque le philosophe allemand souligne dans un entretien publié le 10 avril dans le Monde que la pandémie oblige à «agir dans le savoir explicite de notre non-savoir», il pense sans doute au virologue Christian Drosten.

 

Le sociologue Dominique Linhardt, qui a comparé les formes de l’espace public et de l’état d’urgence en Allemagne et en France, écrit dans le Carnet de l’EHESS : «L’originalité de la controverse à propos du traitement promu par Didier Raoult pour combattre l’épidémie de Covid-19 réside dans le fait qu’il est trop tard pour attendre que la découverte soit justifiée. L’urgence conduit alors à la politisation de la décision de se fier ou non aux intuitions du savant marseillais et de ses équipes.»

 

L’analogie entre Drosten et Raoult comme deux stars médiatiques en France et en Allemagne fait ainsi réfléchir aux formes qu’a pris l’idéal des Lumières des deux côtés du Rhin. Comme l’a montré l’historien Antoine Lilti, cet idéal républicain entre en tension avec les formes de la célébrité, car celles-ci introduisent des logiques de domination spécifiquement modernes : des experts scientifiques sur le public supposé ignorant, des hommes sur les femmes, de l’Europe sur le reste du monde.

 

Alors que la centralisation de l’espace public en France fait balancer l’opinion entre les élites parisiennes respectueuses des règles et le savant marseillais qui les transgresse, dans un moment d’urgence marqué par l’extension de l’épidémie et l’absence de traitement, l’espace fédéral allemand permet un débat plus apaisé autour d’une épidémie sous contrôle, dont il faut anticiper avec humilité les développements futurs.

 

Frédéric Keck est l’auteur d’Un monde grippé (Flammarion, 2010) et publiera en avril les Sentinelles des pandémies (éd. Zones sensibles).

 Louis Pasteur (Wikipédia)

Robert Koch (Wikipédia)

 

Guy CHambefort