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En décembre 1983 débutèrent les travaux de construction d’une caserne de gendarmerie à Yzeure. A l’époque l’équipe municipale conduite par Jean-Paul Desgranges avait prit la décision de réaliser un ensemble de 18 logements et un bâtiment principal à usage administratif. En effet, la brigade d’Yzeure a été créée le 1er juillet 1982 pour être affectée exclusivement aux communes d’Yzeure et Toulon-sur-Allier. Elle était devenue indispensable du fait de la construction du Centre pénitentiaire d’Yzeure. Le conseil municipal avait décidé d’en assurer la maitrise d’œuvre qui avait été confiée, après un concours, d’architecture sur esquisse au Cabinet Dompnier de Moulins. La ville d’Yzeure avait pris la décision courageuse d’en assurer le financement.

 

Les conditions étaient claires. La commune construisait le bâtiment le finançant essentiellement par emprunt. La gendarmerie versait un loyer qui venait en déduction des remboursements d’emprunts. Les taux d’intérêt étaient élevés à l’époque. Aussi jusqu’à la fin des remboursements la ville d’Yzeure a dû sur son budget compenser la différence entre remboursements et loyers. Elle l'a fait malgré les conséquences sur les impôts des Yzeuriens. La sécurité de la ville en dépendait. Il faut noter que la commune avait acheté pour cela un terrain de 6000 m2 à proximité immédiate du château de Panloup et de son parc. 

 

Entre la fin des travaux de construction et ces dernières années, un entretien continu a été réalisé. Pourtant M. le Maire a déclaré au Conseil municipal de février 2019 que rien n’avait été fait ces 30 dernières années. C’est faux. Il ne suffit pas d'affirmer quelque chose pour que cela  soit vrai. En effet, jusqu’en 2014 un crédit de rénovation compris entre 15 000 € et 30 000 € était inscrit chaque année .en plus d'autres travaux ont eu lieu changements des tuiles mise aux normes de l'électricité. Les anciens élus, encore en place aujourd'hui, devraient s'en souvenir puisqu'ils les ont voté. En plus il s’agissait de crédit de fournitures car les équipes d’entretien de la ville plus étoffées à l’époque que maintenant assuraient une grande partie de ces rénovations. C'est inquiétant de l'avoir oublié. Nous nous sommes heurtés parfois à la non disponibilité de logements libres d’occupants, ce qui ne permettait pas d’effectuer les travaux. A noter également que par tradition la direction de la gendarmerie demandait aux gendarmes arrivants, qui le souhaitaient, de poser de nouveaux papiers peints et de refaire les peintures. Les matériaux leur étaient fournis. La rénovation du quartier Taguin n’a pas permis de libérer des logements qui auraient facilité les  remises en état sur Yzeure.

Il est vrai qu'au bout de 35 ans une réhabilitation plus complète s'impose.

 

◊ Plusieurs solutions sont possibles :

 

 

                        1° - Poursuivre dans l’esprit de ce qui a été fait pour la construction.

 La ville conserve ses bâtiments et lance un concours d’architecte sur esquisse afin de choisir un cabinet d’architecture. Elle assure la maîtrise d’œuvre du projet sur une période déterminée en fonction des possibilités de la gendarmerie de libérer des logements. Un programme de 3 ans semblerait judicieux. Le délai de 9 ans envisagé par la municipalité actuelle est excessif. La gendarmerie doit bien sûr s’engager à rester locataire sur une période suffisamment longue (le maire à lui-même parlé au conseil municipal de 17 ans). La ville reste propriétaire de l’ensemble (bâtiments + terrain) qui figurera toujours à son patrimoine (valeur estimée du terrain 300 000 €). Un crédit d’études de 80 000 € a été inscrit pour aller dans cette direction.

 

 

2° - Confier la maîtrise d’œuvre de la rénovation à un organisme du type Moulins Habitat, Allier Habitat, France Loire (solution évoquée par certains élus). Ce dernier fera de toute façon appel à un architecte ce qui augmentera le coût des honoraires. Si la ville assure le financement cela reviendra plus cher à la collectivité. Elle restera dans ce cas également propriétaire de l’ensemble. On peut s’étonner que France Loire a été contacté selon les informations données au conseil municipal, France Loire rappelons-le est une filiale du Groupe Arcade, créée par P. A. Perissol. On peut aussi faire remarquer que P. A. Perissol est toujours Vice-Président représentant le Groupe Arcade au sein de Croix Rouge Habitat. L’estimation pour la réhabilitation totale, donnée en conseil municipal, est de 3 600 000 € ce qui semble très important. Si le financement est assuré par l'organisme, celui-ci demandera à la collectivité à un moment ou un autre d'assurer l'équilibre financier de l'opération par une participation budgétaire. Croire que cela ne coûtera rien à la collectivité est irréaliste et faux. Les  conséquences seront pour les municipalités futures. Nous avons quelques exemples à Yzeure et dans l'agglomération. Inquiétude pour le Logiparc de Montbeugny où le rachat obligatoire des équipements publics en fin de concession risquent de mettre les finances de la Communauté d'agglomération en difficulté (voir ce qui s'est passé aux Petits Vernats). Ce genre de montage, par contre, s'il est bien géré peut apporter en fin de concession un excédent dans le cadre d'un lotissement. Ainsi bien que l'équipe actuelle n'en ait pas beaucoup parlé, elle a bénéficié d'un excédent de 250 000 €, pour faciliter son budget, résultant de l'excédent de l'opération de la Plaine Bodin qui est, je pense, le meilleur exemple de mixité sociale réalisé avant 2014 et de bonne gestion d'une ZAC. 

 

 

3° - Céder pour l’euro symbolique l’ensemble des bâtiments et du terrain à un des organismes cités plus haut (hypothèse qui avait été évoquée précédemment par des élus).  Les travaux seraient les mêmes, peut-on penser que l’opérateur choisi pourrait équilibrer son opération? il faut noter que dans ce cas la ville verrait son patrimoine diminuer. Pour information le coût de la construction était de 1 500 000 € (valeur 1983). La valeur patrimoniale 2019 est sans doute au-dessus de 2 000 000 € à laquelle il faut ajouter la valeur du terrain. Peut-on accepter une telle réduction de patrimoine.

 

En conclusion le dossier n'a pas avancé depuis 2014. Le parlementaire, membre de la commission de la défense, que j'étais a fait en sorte que les gendarmes restent sur Yzeure. Souhaitons qu'il en soit ainsi dans l'avenir. Il faut aussi savoir qu'il n'est pas impossible qu'un jour, pour des raisons économiques, on revienne à une zone de gendarmerie …. mais cela est une autre histoire.

Document 1983

Guy  Chambefort

 

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Terminons  la Journée par La Basilique de Paray-le-Monial. Il faut arriver un soir de février sur le parvis de cette basilique. Il y a très peu de monde. L'éclairage est magnifique. D'ailleurs cet ensemble, pont, Basilique est superbement éclairé? à  voir absolument à côté de chez soi.

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Le temps a fait son œuvre et recouvert de ses ombres » ce qu’était l’année 1997.

Aussi, ce regard rétrospectif permet de rappeler les choix faits par les élus et met en évidence l’obligation de tenir compte des réalités. 

Il est vrai que l’année 1997 est à marquer d’une pierre blanche puisqu’elle fera date au niveau de l’économie locale. En effet, le groupe allemand BOSCH confirmait sa décision de maintenir le site d’Allied Signal sur la commune d’Yzeure. Plusieurs facteurs ont conduit à cette très bonne nouvelle. Tout d’abord la qualité et le savoir-faire du personnel qui a accepté d’importants sacrifices financiers ainsi qu’une flexibilité des horaires.

Enfin, la ville d’Yzeure ayant consenti une exonération totale de taxe professionnelle durant cinq ans sur les investissements nouveaux, son aide s’élève à près de 10 millions de francs non compensée par l’Etat. Comparer avec les quelques 23 millions de francs de subvention du Fonds Européen pour le développement économique de la Région et du Département, cet effort financier est à la hauteur de l’enjeu social et économique car ce sont 380 emplois qui ont été sauvegardés. L’activité portant sur le maintien du freinage classique et la fabrication d’une nouvelle génération d’ABS le tout pour un investissement de 112 millions de francs.

Bien que l’économie ne soit pas de la compétence des communes, ce choix politique fut totalement assumé par les élus et cela malgré les contraintes financières extérieures imposées par l’Etat et le Département (retraites des agents de la fonction publique territoriale, contingent d’aide sociale et Service Départemental d’Incendie en augmentation globale de 1.180.000 F).

C’est dans un tel contexte que le budget de la ville fût adopté à hauteur de 10 millions de francs pour l’investissement avec un volume d’emprunt de 7 millions de francs.

Les orientations budgétaires étant les suivantes :

¤ Dans le cadre du programme de voirie : remise en état du boulevard Jean-Jaurès et de la rue Joseph-Baudron, amélioration de l’éclairage public des accès à l’école Jacques-Prévert.

¤ Achat de l’immeuble 42 place Jules-Ferry.

¤ Outre les incontournables travaux d’entretien dans les écoles, création d’un préau fermé à l’école Ampère.

¤ Aménagement d’une salle de répétition de musique à Millepertuis.

¤ Transformation de la station-service route de Bourgogne achetée en 1996 en salle de quartier de St Bonnet dédiée à la vie associative.

¤ Ouverture de la salle Dieter TRENNHEUSER sur le site des Ozières au bord du plan d’eau de 5 hectares permettant la baignade et diverses activités nautiques.

¤ De lourds investissements sont dédiés aux équipements sportifs (achat de matériels de sport, mises aux normes de sécurité) avec la rénovation du gymnase François Villon et l’aménagement d’un quatrième court de tennis à Bellevue complétant ainsi la construction du stade de Champ Daillant.

Tous ces travaux confortent l’action culturelle et sportive de la ville avec des retombées économiques réelles car la majorité de ceux-ci a été confiée aux entreprises locales.

Jacques Bodard