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Le préfet vient de valider la position de l'échangeur de Montbeugny sur la RD12.Mais ce qui est surtout important c'est que cet échangeur soit interdit aux camions.

Nous avons toujours défendu cette solution(en essuyant un certain nombre de critiques).

L accès au Logiparc se fera uniquement par la RD12 dans les deux sens de circulation. Il est étonnant de voir écrit que le maire de Montbeugny avait préconisé cette solution certes mais avec ouverture aux camions de la RD53 renforcement de celle-ci ,puis construction  d 'une nouvelle route ,puis une déviation de Montbeugny,le tout payé par le concessionnaire ou le département !Cette position complètement irréaliste avait été soutenue par la com d'agglo ,position qui devait être défendue à la Don Quichotte! Elle a changé d' avis il y a quelques mois.

Il faut relire ,à ce sujet l' ensemble des articles de La Montagne,du blog de l'ancien député ,de regards03.

Mais diable pourquoi reprendre la dernière idée du maire de Montbeugny qui revient à la création  d'une nouvelle voie pour poids lourds.......partant de la RD53....après un échangeur qui ne permettrait pas le passage de ces poids lourds. Nous serions au royaume de UBU. A moins de permettre le passage des poids lourds ,on revient à la case départ avec la création d'une voie qui permettrait à de nombreux poids lourds de couper entre RN7et RCEA et inversement:7à 8km de route du type RCEA gratuite.

g.chambefort

 

 

 

 

 

 

 

 

LA MONTAGNE m' a interrogé suite à un tweet de JMBOURGEOT annonçant que je quitte le Parti Socialiste. Je n'ai pas besoin de télégraphiste. En plus ,l' information est fausse .Il y a un vieux proverbe du Vivarais qui dit qu 'il faut faire tourner sept fois son index sur la touche avant d' envoyer un tweet! Non M.BOURGEOT je ne quitte pas le PS et je participe à sa reconstruction.

J'ai simplement indiqué que je me mettais en congé de la section du PS  ou il n'y a plus que quelques élus :le débat étant impossible.Je ne partage plus la politique de la Municipalité d'Yzeure de détricotage de l 'existant, de non respect des engagements pris lors des élections ,de recrutement et de gestion du personnel(voir le malaise existant),de l'absence de projet fédérateur.

François Mitterrand savait mieux que personne qu'il ne suffit pas en politique de promettre ni de dire.Encore faut-il tenir sa parole, car la politique ne pouvait se réduire à ses yeux à un exercice de séduction pure, fait de couvertures de magazine(de selfies !!!rajouté par la rédaction car ça n existait pas à l'époque de FM) et de discours sans projets.

Il n y aura plus ni critiques  ni débats en section! Le meilleur des mondes! Mais le monde est petit :je préfère mes rencontres sur la ville avec nos concitoyens tellement plus vraies et chaleureuses.

G .Chambefort

Une page se tourne

Les dernières élections présidentielles et législatives, ont mis à mal les partis politiques ayant assumé le pouvoir ces dernières décennies.

Le résultat des primaires organisées en préalable aux Présidentielles par la Gauche et la Droite traditionnelle était révélateur d’une volonté de renouvellement des élites ayant assumé le pouvoir.

Depuis plusieurs années ces partis politiques qui parfois avaient assumé tous les pouvoirs ne faisaient plus recette. Les électeurs se déplaçaient de moins en moins lors des élections. Ceux de l’extrême droite qui pour parti émanaient de la gauche exprimaient une déception forte virant au règlement de compte sans se soucier des conséquences de leur nouveau choix.

Les militants et particulièrement ceux de Gauche ne se reconnaissaient plus – a tort ou à raison - dans le fonctionnement de leur parti et dans les décisions prises par leurs représentants.

En fait quelles que soient les décisions prises, les projets exprimés, aucun écho positif était perçu, et traduit à sa juste valeur. Le ressenti de corruption par rapport à certains masquait toutes autres réflexions.

La Gauche ou la Droite c’était pareil, et aucun projet d’avenir qui puisse encore faire « rêver » émergeait.

Le choix ambitieux mais controversé d’apporter des aides importantes aux entreprises avait peu d’effet sur la courbe du chômage. Le résultat était lent à se faire sentir. La pauvreté était toujours à un niveau inadmissible. Les effets du terrorisme qui s’était installé dans le pays, étaient venus créer une ambiance de rejet, de doute, et de volonté de sanctionner toutes celles et tous ceux qui avaient exercé le pouvoir ainsi que le parti dont ils étaient l’expression. Ils estimaient sans doute que ces partis dont le parti socialiste étaient incapables de prendre en compte les évolutions de la société et interne à la société. Seul les partis représentants les extrêmes, avaient encore place dans l’opinion et voire plus de légitimité.

Le sens même de la démocratie semblait en danger.

Et pourtant un homme émerge, c’est un proche de François Hollande. Il a exercé le pouvoir, il est jeune, il a compris la cause profonde de la rupture entre les citoyens et le pouvoir. Hors des partis il crée son propre mouvement, qui très vite prend forme, s’amplifie et prend une place nouvelle sur l’échiquier politique. Il s’adresse particulièrement à une partie de la société qui estime qu’il faut aller de l’avant, prendre des risques, innover, surfer sur une vague libérale sans prendre en compte toutes les facettes d’une société.

Emmanuel Macron est élu Président de la république, ringardisant tous ces adversaires y compris le Front National. L’Assemblée nationale est constituée par une très forte majorité issue de son mouvement. Les électeurs confirment leur volonté d’un changement profond de la vie politique. Le pays est rassuré Le taux d’abstention reste élevé, le pays reste pour autant divisé.

Fédérer des idées de droite et de gauche. S’appuyer sur un mouvement à la place d’un parti : ce mouvement qui ne porte pas de projet de société explicite mais qui a la volonté de redonner à la France sa place dans une Europe nouvelle et dans le monde. Les Français doivent faire des efforts pour maitriser la dépense publique : comment ? Les entreprises doivent baisser leur coût de production sans pour autant définir la place du curseur sur la maitrise des coûts.

C’est une nouvelle page qui s’écrit certains diront que c’est un bien et d’autres un mal nécessaire dans une époque  plus que troublée.

Est-ce la fin des partis politiques ? Est-ce la fin des oppositions entre la Droite et la Gauche ? Est-ce la fin de la grande idée du socialisme et plus particulièrement du Parti socialiste ?

Nous apporterons notre réflexion sans tarder…

Daniel DELASSALLE