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J'ai été interrogé ,une nouvelle fois, sur les modifications qui pourraient être apportées à l' attribution de la prime de fin d'année aux agents de la ville d'Yzeure puisque il s'agit pour le moment d'Yzeure...Cette prime d'ailleurs minime était versée depuis très longtemps  par l' intermédiaire du Comité des œuvres sociales de l' agglomération moulinoise.Je l' ai déjà dit une subvention ,votée par le Conseil Municipal ,  était versée au C.O.S en fonction du nombre d'agents. Une liste était fournie par la ville au C.O.S. Elle était la même pour tous les agents. Elle avait conçue dans l 'esprit du Front Populaire et du Conseil  National de la Résistance pour apporter une aide sociale aux agents. A partir du 1 juillet 1986 ,par souci de simplification,cette prime a été versée directement par la ville ;Il est regrettable que l 'on veuille mélanger cette prime avec un régime indemnitaire .Elle doit y figurer comme une constante de base la même pour tous. Cette prime existait avant 1986 elle doit être conservée. Les anciens d'Yzeure vous diront même qu'elle existait  depuis très longtemps car elle était versée en liquide par le C.O.S avant la généralisation des comptes bancaires!!!!!

2002:16ème de finale à Clermont -Ferrand contre le PSG 

 Pour la première fois depuis sa création ,le club atteint les 16ème de finale de la Coupe de France contre le PSG de Rhonaldinho. 

Un match très rigoureux des Yzeuriens a obligé les Parisiens à batailler pour s'imposer devant des tribunes copieusement garnies à Montpied

2009:Yzeure frôle l'exploit avec l'élimination aux tirs au but contre Le Mans(L1)

2014:Année historique

En 32ème Yzeure élimine pour la première fois un club de L1 le FC LORIENT

En 16ème ,Yzeure s'incline devant l'Olympique Lyonnais devant 9000 spectateurs.(Yzeure ouvre la marque à la 74ème minute, dans l'euphorie de l'ouverture du score Lyon égalise et ce n'est que dans les toutes dernières minutes que l'OL l'emporte 3à1)

2015:Nouvel exploit

Le club élimine Valenciennes en 16ème de finale

En 8ème Yzeure affronte Guigamp vainqueur de la coupe en 2014 (Yzeure ouvre le score à la 62ème minute, Guigamp égalise à quelques secondes de la fin du temps additionnel; Yzeure s'inclinera 3à1 après prolongation)

2017:Yzeure après avoir éliminé Clermont foot au 7ème tour rencontrera Belfort au 8ème au stade de Bellevue à18h samedi 2 décembre.

                                                                         VENEZ NOMBREUX

       A noter également qu'Yzeure avait éliminé Cannes ,Clermont foot à deux reprises  d'autres années.

photos gc regards03                                                                  

 

 

 

 

 

A l’attention de Mesdames et messieurs les membres du Conseil d’administration de l’AS Yzeure,
Vous aurez prochainement à prendre une décision lourde pour l’avenir de l’AS Yzeure, lourde car il s’agit tout simplement de décider ou non de sa disparition du paysage local. Disparition sans retour possible.
Depuis quelques mois, les pressions diverses s’accentuent afin d’influencer votre vote, le plus souvent avec des arguments fallacieux.
Depuis sa création, de nombreux dirigeants, bénévoles ont oeuvré afin de développer ce club et de lui faire conserver son âme : un club familial, convivial où il fait bon vivre. Parmi eux, beaucoup ont donné corps et âme. Aujourd’hui, qu’ils soient toujours ici ou non, beaucoup ont (ou auraient) le coeur qui saigne. L’âme du club, celle qui faisait sa force, s’évapore peu à peu, à mesure que les derniers fidèles pensent eux aussi à jeter l’éponge voyant les opportunistes qui ont échoué ailleurs tenter de s’offrir une rédemption ici.
Leur argument principal : maintenir un club dans l’agglomération au niveau national
La convivialité du club, l’amour que beaucoup lui portent passe t’elle nécessairement par un maintien dans un championnat de plus en plus coûteux ?
Quand bien même, le projet qui vous est proposé est-il un gage certain de réussite ? Bien sûr que non, au contraire. Côté sportif : « le National 1 », voilà ce qui avait été annoncé fièrement. La réalité ? Le club se bat pour son maintien en National 2.
Côté associatif : beaucoup de licenciés ne se retrouvent plus dans ce projet. Combien de départs en fin de saison ? Beaucoup, pour peu d’arrivées, sans doute.
Le maintien au niveau national ne peut être l’argument que de ceux qui ne connaissent rien à ce sport et à l’engagement associatif. Si le club devait descendre quelques échelons pour garder, voir retrouver son âme, serait-ce si grave ?
Est-il absolument vital qu’une agglomération comme la nôtre garde coûte que coûte un club de ce niveau où est-il plus raisonnable de stopper la fuite en avant en se limitant au meilleur niveau possible en fonction des finances locales ? Ne serait-ce pas plus intéressant de vibrer à nouveau (peut-être) à l’occasion de derbys fussent-ils au niveau régional, comme ceux auxquels on assistait avant ?
Justement, d’autres dans l’agglomération, ont su retrouver le plaisir qu’ils avaient perdu en revenant aux bases de ce qui fait notre passion : le football, quel qu’en soit le niveau, avec des jeunes du cru dont l’amour de leur club ne peut être remis en question. Pourquoi ne serait-ce pas vrai ou impossible à Yzeure ?
Leur menace : sans nous, vous mourrez !
Comment accepter une telle menace une seule seconde ? Comment accepter de céder face à de tels propos ?
Quand bien même la situation financière du club lui permettrait difficilement de survivre au même niveau à une baisse de ses dotations publiques, ne serait-ce pas plutôt l’opportunité pour lui d’une renaissance ?
Une fois encore, d’autres nous font actuellement l’éclatante démonstration que la renaissance est possible et qu’elle est même susceptible de redonner l’énergie qui s’était perdue.
Deux alternatives en trompe l’oeil
Finalement, deux alternatives vont s’offrir à vous, mais ne vous y trompez pas, il faudra en avoir une vision juste :
- La disparition DEFINITIVE de l’ASY, de son esprit, de tout ce que beaucoup ont mis des années à construire, pour permettre la construction d’une structure sans âme, aux perspectives aléatoires, avec la promesse incertaine d’un maintien au niveau national (mais pour combien de temps ?). Le risque final de voir tout disparaître.
- Le maintien de l’esprit de l’AS Yzeure, de son indépendance, même s’il cela passera peut-être par des moments difficiles mais qui seront sans nul doute la source d’un souffle nouveau pour le club. Et la possibilité ultérieure peut être, de prendre le temps de travailler sur de nouvelles synergies, préparées, concertées et souhaitées par tous.
Du COURAGE, c’est finalement tout ce que beaucoup de sympathisants de ce club vous demandent, le courage de dire NON : NON nous ne céderons pas à vos pressions, NON notre club ne doit pas être un instrument politique.
Le COURAGE qu’ont su avoir les membres du conseil d’administration de l’AS Moulins il y a quelques mois face à ces mêmes personnes qui méprisent les dirigeants que vous êtes. Ils s’avaient que leur décision précipiterait leur club vers la liquidation mais ils savaient surtout que celui-ci aurait la force de repartir sur des bases saines. L’histoire est en train de démontrer qu’ils étaient dans le vrai…
En dirigeants dévoués et passionnés du club que vous êtes, ne soyez pas les marionnettes de l’ambition de quelques-uns, votez pour VOTRE club, votez pour YZEURE !!
Un sympathisant du club

Qualification en 16ème de finale Coupe de France 2015 contre Valenciennes

photos gc regards03

La taxe d 'habitation est profondément injuste !!!!

30%de cette taxe sont déjà compensés par l'Etat, pourquoi pas 80%  

Il y a longtemps que je suis pour cette mesure car il est impossible de définir , notamment au niveau des valeurs locatives des critères objectifs .

Nous aurons l'occasion d'y revenir.

Guy Chambefort

photos gc regards03.Cabane d'Aubrac. (Cantal)  Château de Bazoches ( Nièvre)

 

   

Pour l’avenir, je choisis Jaurès

 

Je choisis Jaurès à un moment où on se rappelle à juste titre Clémenceau. Il a été le père la victoire, il a gagné la guerre, Jaurès est mort assassiné pour gagner la paix ;
Je choisis Jaurès parce que quand Dreyfus était accusé, il a choisi « l’humanité » plus que la lutte des classes ;
Je choisis Jaurès car il voulait faire l’Europe, celle qui « libérera les vaincus des servitudes et des douleurs » ;
Je choisis Jaurès parce qu’il s’est battu pour l’égalité et les droits pour tous les humiliés pour la justice sociale.
Le Parti socialiste, après sa défaite, est condamné à se repenser dans son action, son organisation et son identité. 
 
L’enjeu c’est de rester dans l’humanité comme l’a toujours souhaité Jaurès, sans céder au repli, à la haine, aux populismes et aux nationalismes et réinventer un nouvel internationalisme. Dans ce nouveau quinquennat, notre place politique dépend de notre capacité à conjuguer ce que nous avons été dans toute notre histoire avec ce que nous voulons devenir. Rien dans ce moment si particulier n’est acquis quant à notre avenir politique, même si nos idées sont aujourd’hui toujours présentes. Elles sont indissociables de l’idée de justice sociale, de progrès partagé, de refus des déterminismes sociaux, d’indignation face à l’humiliation, de notre aspiration à l’ouverture à l’Europe et au monde. 
Après la défaite que nous avons connue en 2017 qui s’ajoute à d’autres et qui s’explique par un clivage profond au sein de la gauche sur la question européenne et sur les conditions de l’unite nationale,  il nous appartient de refedrfinir notre identité, de relever des défis nouveaux et de refonder le Parti socialiste.
 

Les cinq défis nouveaux à relever

L’environnement et la lutte contre le réchauffement climatique, premier grand défi. C’est parce que nous sommes internationalistes que nous avons à cœur de mener la bataille de la lutte contre le réchauffement climatique, de la préservation de la planète, de l’engagement pour la biodiversité.  Que reste-t-il de cet engagement si on le réduit à une planification nationale ? Rien.  Pire, si avec des discours nationalistes comme « l’Amérique d’abord » on refuse de prendre sa part de l’effort pour sauver l’humanité. Que reste-t-il de cette lutte ? Encore une fois rien ! L’écologie n’est plus une question politique nationale, elle est devenue un engagement international. La réussite de la COP 21 est une leçon que certain à gauche et à droite oublient, ou ne veulent pas voir, en se drapant dans le confort de l’opposition, du jamais suffisant, jamais assez, donnant ainsi la mesure de leur incapacité à assumer des responsabilités qui imposent des compromis, surtout à l’échelle mondiale. La transition doit se faire vers une économie décarbonée, vers les énergies renouvelables, vers la bio économie et l’agroécologie. N’opposons pas la lutte contre le réchauffement climatique avec la recherche du bien vivre et du confort : les deux sont possibles. Encore faut-il inventer de nouvelles méthodes.  
Le deuxième défi est celui du destin de l’Europe. Je ne crois pas à la fin de la sociale-démocratie en Europe. Elle doit s’affirmer au moment où les populismes et les nationalismes agitent les peurs, en défendant une Europe solidaire face au défi migratoire, solidaire en son propre sein et solidaire avec ses voisins.  Avec le Brexit, l’occasion est donnée d’un budget européen avec une vraie recette financière. La taxe sur les flux financiers doit financer une grande politique de développement. La finance au service du développement c’est notre engagement. Les pays riches sont comme les régions riches, ils n’existent que parce qu’ils appartiennent à des ensembles cohérents. Le Royaume-Uni avec le Brexit le comprend aujourd’hui lentement mais sûrement. Le slogan « I want my money back » va se transformer en : « I leave Europe, I lost money ».    
La lutte contre les inégalités notamment patrimoniales est le troisième grand défi. La France et le socialisme ont une place par leur histoire et l’attachement qu’ils portent aux politiques publiques, à l’idée de l’Etat comme outil des solidarités. Ainsi, contrairement à ce que pense Benoit Hamon, ce ne sont pas les élites qui ont rejeté le revenu universel, il a été inventé par elles, mais bien le peuple et les couches populaires qui ne se pensent, ni se voient sans activité, sans utilité, sans perspective de réussite et de construction individuelle. Je propose de réfléchir sur quatre principaux domaines pour créer de nouveaux emplois : l’écologie et la «croissance sure»; la santé avec le vieillissement de la population et l’aide à domicile ; le développement de la vie associative et de l’insertion sociale, la culture qui sera une des activités majeures de demain. La lutte contre les inégalités passe également par le patrimoine. Qu’on y songe, les 10% des français les mieux dotés en patrimoine concentrent près de 50% du patrimoine brut des ménages quand les 10% les plus modestes n’en détiennent que 0,07%, 1% des mieux dotés rassemblent quant à eux 16%.  Aujourd’hui, les inégalités patrimoniales sont 20 fois plus fortes que les inégalités de revenus et le rapport entre les plus riches et les plus pauvres est un rapport de va de 1 à 138. C’est là que se joue pour la France et les socialistes la combinaison entre l’enjeu international et celui de la redistribution nécessaire pour redonner des perspectives aux perdants de la mondialisation mais aussi pour permettre à la jeunesse dans toute sa diversité de renouer avec l’espoir. Reste maintenant à construire pour la jeunesse sur la forme d’un capital de départ un instrument pour se lancer dans la vie. 
Le quatrième défi est celui de la Laïcité. La France, par son histoire et ce qu’elle vient de vivre avec les attentats, est une cible privilégiée du terrorisme et d’une sourde mais bien réelle offensive idéologique de contestation de notre modèle Républicain.  Nous ne sommes pas naïfs. La liberté de conscience de croire ou de ne pas croire est plus que jamais une valeur du socialisme français et le combat avec les autres Républicains sur ce sujet est un front essentiel de lutte politique. 
Le dernier défi est celui de la démocratie dans la République. Pour « les socialistes » il n’y a pas de démocratie sans démocratie représentative, sans médiation démocratique par les élus et par la presse independante. Le socialisme démocratique es s’approprie les nouvelles formes de débats, contributifs, participatifs mais ne peut admettre l’affaiblissement de la démocratie représentative, nationale et locale, pas plus que celui de la démocratie sociale.
La gauche doit à nouveau porter un projet démocratique avec trois grands engagements fondamentaux. D’abord, un nouvel équilibre des pouvoirs entre l’exécutif et le législatif en renforçant la place du Parlement (maintien du nombre de députés et retour à la proportionnelle de 1985 par listes départementales) ; ensuite, une nouvelle étape de la décentralisation pour rapprocher la décision des réalités locales afin d’ ancrer l’économie et le social dans une démarche territoriale avec du pouvoir réglementaire ; enfin, en renforçant la démocratie sociale  en l’inscrivant dans la Constitution.

Stéphane LE FOLL
21 novembre 2017...