Pour composer un gouvernement on choisit,généralement le premier ministre dans le groupe majoritaire de l'Assemblée nationale
Aucun groupe n'est majoritaire à l'Assemblée Nationale.
Il faut noter qu'une élection au scrutin proportionnel n'aurait sans doute rien changé.
Le Nouveau Front Fopulaire en raison de sa diversité (LFI,PC,Ecologistes,PS ) n'apporte,malgré sa demande pour Julie Castets, aucune solution car il faut bien se rendre à l'évidence il est minoritaire en sièges
Dans ces conditions un gouvernement composé derrière Lucie Castets ne serait pas resté longtemps en place car il aurait été mis en minorité à la première motion de censure qui avait été annoncée par les autres groupes
Le président Macron ne pouvait donc pas dans ces conditions choisir Julie Castets
François Hollande a raison, d'écrire qu'institutionnellement,il aurait été plus logique de laisser former un gouvernement Castets et attendre sa mise en minorité par l'Assemblée mais le Président de la République voulait éviter cette nouvelle étape .Compte tenu du nombre de sièges de chaque formation le sort en était jeté
Quant aux socialistes qui suivent Faure leurs tergiversations,leur attrait pour les postes localement et nationalement leur enlève toute crédibilité
Voila ce qu'écrit le journaliste Mathieu Perreira
Alors que le bureau national du Parti socialiste s'est réuni, les courants internes opposés à Olivier Faure ont été vents debout contre les prises de décisions du Premier secrétaire, selon l'Opinion. Ils veulent revenir à la table des négociations pour le poste de Premier ministre.
Secousses au Parti socialiste. Alors qu'Olivier Faure, premier secrétaire du PS, semble avancer main dans la main avec ses alliés du Nouveau front populaire et qu'un nouveau cycle de discussions a été ouvert par Emmanuel Macron, c'est depuis son propre parti que les dernières attaques sont survenues. Lors du bureau national du mardi 27 août, le ton est monté. Les deux mouvements internes opposés s'en sont pris à leur leader actuel, selon l'Opinion. Hélène Geoffroy et Nicolas Mayer-Rossignol réclament un retour à la table des négociations pour le poste de Premier ministre et veulent prendre leurs distances avec la France Insoumise. "Je n’ai aucune leçon de gauche à recevoir de LFI. Je ne me laisserai pas intimider par leur terrorisme intellectuel", a taclé la maire de Vaulx-en-Velin, appelant à "chercher encore des solutions pour un Premier ministre socialiste" voire "social-démocrate".
Un cadre anti-Faure confie à nos confrères : "Faire croire que l’on est majoritaire et que l’on peut appliquer le programme du NFP, c’est se moquer du monde […] Si Olivier Faure ne bouge pas sur la durée, on va vers une scission". Hélène Geoffroy a également interpellé son Premier secrétaire sur les desiderata du NFP, qui, selon elle, ne seraient pas alignés avec ceux du PS : "À quel moment avons-nous voté la retraite à 60 ans (pas dans la campagne d’Anne Hidalgo), à quel moment avons-nous voté la rupture avec l’Europe (pas dans la campagne de Raphaël Glucksmann), à quel moment avons-nous voté la doxa économique de l’extrême gauche qui va accélérer les difficultés de notre outil de production et donc aggraver le chômage ? À quel moment avons-nous renoncé à la question de la sécurité ?"
Pas d'appel à manifester du PS
Et de reprocher à Olivier Faure que "l’alternative que tu proposes est le bruit et la fureur, le désordre". "J’assume de refuser d’appeler à manifester. Je suis maire de Vaulx-en-Velin et je sais le prix qu’il en coûte d’appeler à l’émeute", ajoute-t-elle, alors que la LFI a appelé à manifester le 7 septembre prochain, et que les autres partis du Nouveau Front Populaire commencent à agiter la menace de la rue pour peser dans le choix du Premier ministre à venir.
Le PS est donc le seul parti du rassemblement de la gauche à ne pas s'être positionné en faveur d'un rapport de force dans la rue pour Matignon. Même le proche d'Olivier Véran et secrétaire national du parti, Sébastien Vincini, a appelé à "rompre avec Jean-Luc Mélenchon et son entourage", pour incarner "la force tranquille".
Avant l’université d’été du Parti socialiste (PS), qui se tient du jeudi 29 au samedi 31 août de Blois,« Le parti est au bord de la rupture » la tension monte au sein du mouvement. Mardi 27 août, lors d’un bureau national, l’organe exécutif, les divisions entre pro et anti-Jean-Luc Mélenchon, mises en sourdine le temps des élections législatives, ont repris de plus belle, et l’attitude à tenir vis-à-vis d’Emmanuel Macron a suscité des divergences.
La réunion a été organisée par les deux courants minoritaires,mais qui représente à eux deux, la moitié du PS. selon, la maire de Vaulx-en-Velin Hélène Geoffroy, qui représente les partisans de François Hollande. Le maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, soutenu par la maire de Paris, Anne Hidalgo, et par la présidente de la région Occitanie, Carole Delga,se dit sur la même ligne qu' Hélène Geoffroy ».
Et dans cette tourmente interne, un nom revient avec insistance comme nouvelle proposition à Matignon : Bernard Cazeneuve. Loin d'être une option viable pour le NFP, les courants socialistes anti LFI verraient en l'ancien Premier ministre une carte à jouer dans le (long) débat politique en cours.
Guy Chambefort