Actualités

Changement de nom pour la Section socialiste d'Yzeure :

Nom utilisé il y a quelques années
Section socialiste d'Yzeure :
La plus importante du département

Nom vu de l'observatoire aujourd'hui 18/12/2020
Section socialiste d'Yzeure :
La peau de chagrin

Alerte information : suite à la démission inexpliquée de la secrétaire de section précédente. Nouvelle élection !

JM Bourgeot seul candidat est élu ! Quel scoop ? On prend les mêmes et on recommence.

Le nombre d'électeurs est tellement important que comme aux USA, on recompte les bulletins (deuxième degré !!!!!)

Le seul problème c'est qu'il ne pouvait pas être élu. Il ne remplissait pas les conditions pour être candidat n'ayant pas reversé statutairement la partie de ses indemnités au Parti Socialiste. Chut ! Il ne faut pas le dire !

Étonnant n'est-ce pas ?
L'observatoire reviendra sur cette élection qui devrait défrayer la chronique.
Mais bon ça n'intéresse plus personne !
On ne se bouscule plus à la section socialiste d'Yzeure ! si un peu parfois!

Guy Chambefort

Décidément cette équipe ne nous épargnera rien

Pour faire plaisir au Président de Moulins Communauté devenu son modèle, le maire d’Yzeure s’apprêterait nous dit-on à laisser s’installer sur son territoire, un méthaniseur. Pour les non-initiés qui auraient d’abord cru au lancement d’un produit local, par la liste au 20 %, l’observatoire leur précise que le nom de ce produit dangereux pour l’environnement ne s’écrit pas méthan’Yzeure.

Alors que Logiparc étend ses friches sans succès depuis des lustres on s’apprête à y autoriser n’importe quel projet juste pour remplir. Une dangereuse unité de production de gaz combustible fabriqué à base de produits nauséabonds et polluants qui viendrait s’implanter en pleine zone SEVESO.

Le Tragiparc n’attend plus que   l’accord de «la liste majoritaire » pour modifier la réglementation de la zone, afin d’accueillir cette usine à déchets, qui produira du gaz de ville en pleine campagne, à deux pas de la forêt et des étangs. L’environnement n’a pas besoin de cette agression supplémentaire, même si la liste au 20% forte du projet d’une antenne dont les habitants ne veulent pas, prépare encore un mauvais coup.

La longue vue de l’observatoire va surveiller de près ce funeste projet qui ne figurait pas dans le programme électoral. Une fois de plus alors que les contacts de la Com d’agglo remontent à deux ans on cache aux Yzeuriens les intentions d’une pseudo-liste de gauche qui est prête à trahir ses valeurs et ses électeurs par allégeance à un président de droite qui se veut tout puissant.

Les pseudos socialistes ayant abandonné leur couleur originale qui voulaient devenir verts avec de tels projets vont virer au brun pale de la pollution. Les communistes ralliés, voulant verdir en oublie même de commémorer le 100ème anniversaire de la création du Parti Communiste mettant leur drapeau rouge dans la poche. Ils hochent de la tête pour approuver les mesures les plus réactionnaires à l’encontre du Personnel condamnées pourtant par les représentants des Agents. Ils sont aussi bien pale. Quant au seul représentant des défenseurs de l’environnement, il doit être dans une zone blanche de la commune attendant l’antenne à venir pour clamer son opposition au projet de méthaniseur.

Tout ça est désolant et ne faisait pas partie des promesse électorales d'avant les municipales.

Savez-vous combien ce projet créera d’emploi 3

D’autres questions se posent sur l’épandage des résidus. Personne n’a posé des questions sur ce qu’on allait faire ,des lixiviats,du gaz produit. Pour l’amener à Yzeure, rejoindre le réseau existant il faudra construire une canalisation depuis le Logiparc sous la route des Planchards, ou le long de la D12,ou à travers la forêt des Vesvres ?
J. Labonne, élu Yzeurien, l’homme qui veut construire, sans doute pour rester dans l’histoire, des hôtels sur le Logiparc n’aura que l’embarras du choix pour proposer aux futurs touristes : vue sur le bâtiment SEVESO de phytosanitaires dont les gens des environs de Blois n’ont pas voulu, vue sur le bâtiment «Concerto» (quel beau nom pour recevoir des déchets dangereux), vue sur un méthaniseur avec odeurs garanties au réveil ou au coucher du soleil . Ne riez pas sa proposition est sérieuse enfin il le croit !

Guy Chambefort 

Documentation à lire

la méthanisation, l’usine à gaz qui séduit les gros agriculteurs

23 janvier 2019 / Julie Lallouët-Geffroy (Reporterre)

Séduits par la perspective de garantir leurs revenus, les éleveurs se lancent dans la production de biogaz et installent des méthaniseurs. Reporterre a enquêté sur cette pratique subventionnée, qui suscite aussi plusieurs inquiétudes. Cet article est le premier des trois de l’enquête de Reporterre sur la méthanisation. Retrouver la compilation des trois articles de notre enquête ici. Rennes (Ille-et-Vilaine), correspondance Éleveur depuis vingt ans, François Trubert fait partie de la première génération à avoir investi dans la méthanisation. C’était en 2011, après cinq ans de réflexion. « Je suis d’abord producteur de lait, c’est ma passion, mais financièrement ça n’allait pas, raconte-t-il. Je voulais augmenter mes revenus et gagner en qualité de vie, avoir des week-ends. » Sept ans plus tard, le pari est tenu. D’abord producteur de lait, de céréales et éleveur de poules, il génère désormais du gaz, en l’occurrence du méthane. Son système de méthanisation lui a coûté un million d’euros d’investissement. Sa ferme, située à 15 km au nord de Rennes, à Gévezé, a bien changé et son rythme de vie aussi. « Grâce à la méthanisation, j’ai embauché deux personnes, acheté un robot de traite et j’ai trois week-ends de libres par mois. Sans elle, la ferme n’existerait plus, raconte celui qui était menuisier avant d’être éleveur. Je n’aurais pas pu continuer à cause de la charge de travail et du prix du lait trop faible. » Pourtant, selon Hervé Gorius, conseiller technique au sein de la chambre d’agriculture de Bretagne, « la méthanisation n’est pas une solution miracle. Elle s’adresse d’abord aux éleveurs dont l’exploitation est en assez bonne santé financière pour pouvoir investir ». « Je valorise les déchets de la ferme, ils deviennent une ressource » La méthanisation consiste à utiliser les déjections animales mêlées à des cultures intermédiaires (avoine, orge, etc.), des résidus céréaliers et à les mélanger dans un digesteur, aussi appelé « méthaniseur ». Cette grosse marmite chauffe la mixture à 38 °C pendant au moins 40 jours, voire, selon les installations, jusqu’à 200 jours. Du méthane se dégage de cette marmite. Il est ensuite converti en électricité et envoyé dans le réseau. La chaleur dégagée par le dispositif sert quant à elle à chauffer l’exploitation. Ce qui sort du digesteur est appelé « digestat » : un concentré d’azote, de phosphore et de micro-organismes qui seront ensuite épandus sur les terres en guise d’engrais. Ainsi la boucle est bouclée. « Je valorise les déchets de la ferme, ils deviennent une ressource, s’enthousiasme l’éleveur François Trubert. Je n’achète presque plus d’engrais vu que je le fabrique, je suis plus autonome sur ma ferme. » François Trubert explique comme le subtrat passe du digesteur au post-digesteur. Un succès qui fait tache d’huile : le ministère de la Transition écologique et solidaire recense 646 unités de méthanisation en France. Fers de lance de cette nouvelle filière de production d’énergie, la région Grand Est, les Hauts-de-France et la Bretagne. La région bretonne est une bonne cliente pour la méthanisation car elle est une terre d’élevage, mais aussi parce qu’elle consomme beaucoup plus d’énergie qu’elle n’en produit. Pour inverser la vapeur, la région a lancé le plan Biogaz, en complément de la loi sur la transition énergétique pour la croissance verte de 2015. Ces signaux étant au vert, la Bretagne recense aujourd’hui 81 unités de méthanisation, « essentiellement des installations à la ferme d’une puissance allant de 100 à 150 kW », précise Hervé Gorius avant d’ajouter : « Mais, dans les Pays de la Loire, il y a beaucoup d’agriculteurs qui se regroupent pour mettre en place un méthaniseur commun. » Des tonnes de déchets doivent être stockées à la ferme pour alimenter le méthaniseur. Si ce système se développe si bien, c’est parce qu’il est soutenu par les pouvoirs publics. Avec d’un côté des subventions à l’investissement, généralement de l’ordre de 20 %, et de l’autre un prix de rachat intéressant. Pour un méthaniseur de moins de 250 kW, le gaz est racheté environ 18 centimes €/kWh, et 16,5 centimes €/kWh pour un digesteur d’une puissance supérieure à 250 kW. À cela s’ajoute la prime effluents : si les effluents d’élevage représentent 60 % des ingrédients injectés dans la marmite, c’est 4 centimes de plus du kilowattheure. De surcroît, les contrats sont établis sur vingt ans avec un prix plancher garanti. « De toute façon, je n’avais pas la passion pour le lait » Stéphane Bodiguel, producteur de lait équipé d’un méthaniseur, résume l’équation : « Entre un prix du lait qui n’est pas garanti et qui depuis un moment est en dessous du prix de revient et un prix du gaz stable et garant, il n’y a pas photo. » Implanté dans le sud de l’Ille-et-Vilaine, il a investi dans un méthaniseur de 610 kW. Avec la chaleur dégagée, il cultive de la spiruline, une microalgue très en vogue. Et à l’été 2019, il arrêtera la production laitière. « De toute façon, je n’avais pas la passion pour le lait. » Le tableau semble alléchant avec des revenus à la hausse grâce à la production du gaz issu des élevages. Une incarnation de l’économie circulaire, de la « bioéconomie ». D’autant plus que les ambitions dans le domaine sont élevées. Alors que la consommation actuelle de gaz issu des élevages représente 0,25 % de la consommation totale de gaz en France, le gouvernement veut la faire grimper à 10 % d’ici 2030. Le plan énergie, méthanisation, autonomie, azote de 2013 avait fixé comme objectif les 1.000 méthaniseurs en 2020. Grâce à la chaleur du méthaniseur, Stéphane Bodiguel cultive désormais de la spiruline, une microalgue très en vogue. Dans une étude de 2014, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) proposait des scénarios pour accroître la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique. Le Collectif scientifique national pour une méthanisation raisonnée regroupe 17 chercheurs (agronomes, hydrologues, radiologues, physiciens…) ; il s’est intéressé à cette analyse. D’après ses calculs, si l’on veut atteindre les 60 TWh de production par la méthanisation en 2030, il faudrait dédier 100 % de la surface agricole de trois départements à la culture de céréales intermédiaires. En effet, il ne suffit pas d’injecter des déjections pour que le digesteur fonctionne. Il lui faut aussi des cultures intermédiaires, c’est-à-dire qui ne poussent pas jusqu’à leur maturité. Coupées en pleine fleur de l’âge et injectées dans le digesteur, leur forte teneur en sucre et en carbone en fait un ingrédient nécessaire à la méthanisation. Le digestat, engrais ou poison Cette perspective se confirme avec l’analyse récente menée par l’Ademe sur les perspectives du mix énergétique sur la période 2020- 2060. Malgré de sacrés atouts dans sa poche, la méthanisation soulève donc des inquiétudes. En effet, les projets se multiplient partout en France et les oppositions fleurissent également, souvent par crainte d’une hausse du nombre de camions en circulation et des odeurs. Mais pas que. À l’image d’une poignée de maires de Seine-et-Marne, favorables à l’installation d’un méthaniseur mais pas à l’épandage du digestat. Ponctuellement, François Trubert reçoit des déchets d’associations. Car c’est bien le digestat qui concentre les interrogations. Que contient-il exactement ? Est-ce réellement un bon engrais ou plutôt un poison ? Des études montrent que le méthaniseur s’apparente à un nid de bactéries, qui s‘y développent à foison. Un cocktail ensuite épandu sur les champs. Des inquiétudes se posent sur les conséquences de cette mixture sur la vie des sols, la qualité de l’eau et donc, in fine, de l’eau que nous buvons. La suite de notre enquête : Un digestat bien indigeste pour les sols et les eaux C’est maintenant que tout se joue… Le désastre environnemental s’accélère et s’aggrave, les citoyens sont de plus en plus concernés, et pourtant, le sujet reste secondaire dans le paysage médiatique. Ce bouleversement étant le problème fondamental de ce siècle, nous estimons qu’il doit occuper une place centrale dans le traitement de l’actualité. Contrairement à de nombreux autres médias, nous avons fait des choix drastiques : celui de l’indépendance éditoriale, ne laissant aucune prise aux influences de pouvoirs. Le journal n’appartient à aucun milliardaire ou entreprise ; Reporterre est géré par une association à but non lucratif. Nous pensons que l’information ne doit pas être un levier d’influence de l’opinion au profit d’intérêts particuliers. celui de l’ouverture : tous nos articles sont en libre consultation, sans aucune restriction. Nous considérons que l’accès à information est essentiel à la compréhension du monde et de ses enjeux, et ne doit pas être dépendant des ressources financières de chacun. celui de la cohérence : Reporterre traite des bouleversements environnementaux, causés entre autres par la surconsommation. C’est pourquoi le journal n’affiche strictement aucune publicité. De même, sans publicité, nous ne nous soucions pas de l’opinion que pourrait avoir un annonceur de la teneur des informations publiées. Pour ces raisons, Reporterre est un modèle rare dans le paysage médiatique. Le journal est composé d’une équipe de journalistes professionnels, qui produisent quotidiennement des articles, enquêtes et reportages sur les enjeux environnementaux et sociaux. Tout cela, nous le faisons car nous pensons qu’une information fiable, indépendante et transparente sur ces enjeux est une partie de la solution. Vous comprenez donc pourquoi nous sollicitons votre soutien. Des dizaines de milliers de personnes viennent chaque jour s’informer sur Reporterre, et de plus en plus de lecteurs comme vous soutiennent le journal, mais nos revenus ne sont toutefois pas assurés. Si toutes les personnes qui lisent et apprécient nos articles contribuent financièrement, le journal sera renforcé. Même pour 1 €, vous pouvez soutenir Reporterre — et cela ne prend qu’une minute. 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Dans sa séance du 28 novembre 2019, le Conseil communautaire de La Communauté d'Agglomération de Moulins a approuvé, « l'acquisition dans un premier temps, de la parcelle BC 240 à Moulins (7833 m2) pour un montant de 650 000 €, notamment nécessaire à la réalisation des accès au Pont de fer » (texte délibération).


Le rapport de présentation n°11 est pour le moins surprenant et appelle plusieurs remarques :


Du haut du Jacquemart on constate que le fond et la forme de cette approbation n'a étonné aucun conseiller communautaire. On ne signale qu'une des raisons de cette acquisition : « notamment nécessaire pour la réalisation des accès au Pont de fer»

Aucune allusion aux autres

Si l'on en croit la délibération,il y a d'autres raisons.

Cela n'a pas réveillé les Conseillers Communautaires.

Plus important, on ne cite pas le nom du vendeur ce qui est pour le moins étonnant.

Cela n'a pas réveillé les Conseillers Communautaires.

La formulation «la parcelle BC 240 à Moulins" peut laisser penser aux conseillers que la parcelle est achetée à la ville de Moulins puisqu'on ne donne pas dans la délibération le nom du vendeur. Est-ce la ville de Moulins ?
Les estimations des différentes parcelles ne sont pas indiquées. Avis des Domaines ?  Le total y compris les parcelles de Bressolles est estimé 850 000 €. Sans tenir compte de ces parcelles sur Bressolles on constate que 7833 m²coté Moulins sont achetés 650 000 € soit 83 € du m², un peu cher pour des accès, alors que les 6040 m² correspondant aux quatre autres parcelles sur Bressolles seront achetées pour 200 000 €. Les propriétaires sont-ils les mêmes ?

Cela n'a pas réveillé les Conseillers Communautaires.


Suite à tous ces éléments, on constate que les conseillers communautaires n'ont pas reçu l'ensemble des informations permettant de se prononcer dans l'intérêt général et celui du contribuable.

La somme de 650 000 € a-t-elle été versée par la Communauté d'Agglomération à la ville de Moulins ? Si non il faut dire à qui elle a été versée ? Si oui on retombe dans le reversement d'argent de la Com d'agglo à la ville de Moulins.

Cette délibération n'a pas éveillé ni retenu l'attention de la Préfecture.

Les calculs des prix au m2 sont étonnants même détonnants.

Il serait souhaitable que la Chambre Régionale des Comptes ouvre un oeil sur ce dossier.

Comme dirait Charline Vanhoenacker : "L'avenir appartient à ceux qui ne dorment pas".

Guy Chambefort

Un observatoire : Pourquoi faire ?

Dès que les conditions sanitaires le permettront un observatoire  se mettra en place pour examiner les politiques publiques. Largement ouvert à toutes les sensibilités, il sera le lieu idéal pour observer ce qui se passe. La transparence et la clarté seront ses objectifs. Face au silence entourant certaines décisions, la monochromie de la presse locale et la superficialité des réseaux sociaux, il est urgent que nos concitoyens soient informés des questions qui concernent nos territoires. Des réunions publiques seront organisées pour traiter de ces sujets. Si parfois nous avons dans les collectivités des débats agités même houleux, nous voyons souvent des séances où de nombreuses questions sont passées en silence, avec la bénédiction de tous. Nous observerons, comment par exemple à la Com d'Agglo, l'intérêt particulier de la ville centre passe avant les intérêts collectifs des communes dans un silence assourdissant. Nous reviendrons sur le rôle de cet observatoire pour lequel vous pourrez nous donner des idées bien sûr. 

Rapport d'Orientation Budgétaire d'Yzeure 2021 : 

Anachronisme

Comment le Conseil municipal va-t-il pouvoir débattre du Rapport d'Orientation Budgétaire qui lui est présenté. Les éléménts du compte administratif présentés sont ceux de 2019 oui vous avez bien lu 2019. Cette année en particulier compte tenu des variations importantes des recettes et dépenses, il aurait fallu attendre le compte administratif provisoire de 2020. Ces orientations ne présentent pas les résultats des services municipaux. Erreur ou volonté ? Etrangeté pour le moins. On peut effectivemnet discuter du ROB 2021 avant la fin de l'année 2020 mais à partir des chiffres du projet de compte administratif, même estimés. C'est la première fois que l'on discute du ROB de l'année suivante en Conseil municipal avant la fin de l'année en cours sans les résultats financiers. Du haut de l'observatoire, notre lunette restera fixée sur cet anachronisme.

Les chiffres de 2019 à défaut de ceux de 2020

Nous allons comparer les charges de fonctionnement et les recettes de fonctionnement depuis  2001 (date de création de la Com d'Agglo) jusqu'en 2019 puisque nous n'avons pas les chiffres de 2020.

 

En 2013 les charges de fonctionnement étaient de 1263 euros par habitant (services rendus à la population), les recettes de fonctionnement de 1345 euros soit une différence de 83 euros.

En 2019 les charges de fonctionnement étaient de 1272 euros par habitant (services rendus à la population), les recettes de fonctionnement de 1318 euros, soit une différence de 46 euros.

La courbe en gris (RECETTES DE FONCTIONNEMENT- CHARGES DE FONCTIONNEMeNT) montre qu'en 2019 la courbe se rapproche de 0 avec seulement 46 euros d'excédent (2001 est à mettre à part, création de la Communauté).

Il faut se poser le problème de savoir pourquoi les recettes de fonctionnement diminuent alors que les dépenses de fonctionnement restent pratiquement stables.

Quand on est en haut de l'observatoire, on peut voir ce qu'ils ont derrière la tête ! 

Des phrases ambigues sont écrites dans ce R.O.B : "Par exemple, si on avait confié la cuisine centrale à un organisme extérieur, 800 000 euros de frais de personnel seraient déduits de cette ligne et comptabilisés dans une autre ligne budgétaire".

Pourquoi cette obsession pour cette équipe municipale, qui se dit de gauche de vouloir réduire les frais de personnel ? N' y a-t-il pas derrière cette remarque qui semble anodine la volonté de confier la restauration à un privé comme le fait le modèle admiré moulinois ! Il est vrai que cela ferait du travail en moins pour les élus et certains fonctionnaires. Mais dans ces conditions ne faudrait-il pas  réduire les indemnités d'élus. Pour plaisanter, mais est-ce vraiment une plaisanterie, il faudrait vendre ou louer la cuisine, cela permettrait de réduire la dette ..... Puisqu'ils en parlent c'est qu'ils y pensent.

Une autre phrase est étonnante pour une municipalité de gauche : "Mener une réflexion sur l'organisation (en particulier sur les compétences obligatoires) de notre collectivité qui impactent directement tant les charges fixes de la collectivité que les charges liées à la mise en oeuvre de certaines activités".

Dans cette formulation incompréhensible digne du galimatias, en vogue depuis de nombreuses annéees, chez les fonctionnaires de préfecture, on ne parle que de charges au lieu de parler de services à la population. On voit bien comment cette équipe municipale gère en ne  songeant qu'à réduire les services. Les réductions d'horaires d'ouverture des services de la mairie traduisent l'esprit de cette politique.

Nous poursuivrons cette analyse pour montrer que les dépenses et les choix qui ont été faits auront des conséquences désastreuses pour la ville. Ce choix incohérent de réaliser seulement 75 euros en moyenne de dépenses d'équipement brut par an et par habitant sur ce dernier mandat est catastrophique. Sur les 3 années qui l'avaient précédé la moyenne était de 175 euros. On a voulu réduire la dette sans réfléchir. Il suffisait de poursuivre une décroissance lente.

Et encore en parlant de décroissance de dette, on oublie curieusemnt l'acquisition du terrain de Sainte-Catherine pour la Zac, que l'on a acheté inexplicablement (il faudra bien en connaître un jour la raison) dans sa totalité, acquisition, et  que l'on a fait financer par la SEAU. L'emprunt réalisé à cet effet fait quand même partie de la dette indirecte.

Et pendant ce temps le patrimone se dégrade et suivant notre formule habituelle l'herbe pousse sur les trottoirs .

A suivre : Les rendez-vous de l'observatoire, de Bellevue on voit beaucoup de choses, du Jacquemart aussi et le pont de fer aura des espaces de transparence.

Pôle logistique de Montbeugny

Arcade encore Arcade

La Montagne écrit :

"Le président a relaté avoir participé dans une vie très antérieure en 1980 à ce qui allait devenir le groupe Arcade un groupe de logement social ".

Que de modestie PA Périssol a été président du Groupe Arcade jusqu'en 1995 et il faut bien dire que Arcade ne fait pas que du logement social !

Arcade Promotion, spécialiste dans la réalisation de logements neufs

Depuis plus de 40 ans, Arcade Promotion est spécialisée dans la réalisation de logements neufs. Sa vocation est de faciliter l'accès à la propriété au plus grand nombre grâce à des prix maîtrisés. Arcade Promotion est présente en Île-de-France, Provence-Alpes-Côte d'Azur, Occitanie et Auvergne-Rhône Alpes. Arcade Promotion est une marque du Groupe Arcade-VyV (documents Arcade Promotion)

Pour informer La Montagne qui nous dit " Or Evolea désormais mariée à France Loire, une filiale d'Arcade", ce n'est pas vrai Evolea est une filiale d'Arcade.

 

Naissance d'une nouvelle ESH avec Croix-Rouge Habitat

B.K. | le 30/03/2017 |

La Croix-Rouge Française et le groupe Arcade ont créé une entreprise sociale pour l'habitat (ESH) nommée Croix-Rouge Habitat. Détenue à parts égales par ses deux fondateurs, l'ESH doit lancer la production de 65 établissements en cinq ans.

Avec Croix-Rouge Habitat, la Croix-Rouge Française s'outille pour mieux maîtriser son patrimoine. L'association a lancé fin mars une co-entreprise sociale pour l'habitat (ESH) avec le groupe Arcade, dont l'ambition consiste à mettre en production 65 établissements pour héberger 6 000 personnes d'ici cinq ans. Ces programmes immobiliers seront développés sur du foncier appartenant à la Croix-Rouge et la maîtrise d'ouvrage sera confiée au groupe Arcade (qui apporte une mise de fonds d'un million d'euros). La conduite du chantier et la gestion de l'immeuble seront prises en charge par l'ESH locale du Groupe Arcade et l'exploitation sera confiée à la Croix-Rouge française.

Pour 2017, cette toute jeune ESH a déjà cinq projets dans les tuyaux (voir encadré). L'ESH « sera une entreprise nationale spécialisée dans la production d'habitat en faveur de populations spécifiques ou défavorisées : personnes âgées, demandeurs d'asiles, personnes handicapées, jeunes travailleurs, bénéficiaires du RSA, hébergement d'urgence, femmes victimes de violence, ou tout autre public nécessitant une structure adaptée », indique-t-on à la Croix-Rouge.

Caroline Cussac assure la présidence du conseil d'administration (CA) aux côtés de Pierre-André Périssol, nommé vice-président du CA. Ils travailleront avec Christophe Villers, directeur général et Guy Bernfeld, directeur général délégué de l'entité.

Cette formulation est d'ailleurs assez curieuse... C. Cussac assure la présidence aux cotés !!!!! de PA Périssol le VP, le rôle de ce dernier n'est donc pas subalterne. Il faut remarquer que sur l'image ci-desus Croix-Rouge habitat fait partie du Groupe Arcade.

Quant à l'annulation sur la forme de la délibération du Conseil communautaire, elle est normale. Mais il faudrait aussi que la Préfecture s'intéresse au fond. 

 

Les implantations de Montbeugny

C'est reparti comme en 14 ... (2014 et même avant)

Le VP Boismenu succédant au VP Lesage reprend la même musique en nous parlant de "Concerto Développement" spécialisé dans l'immobilier logistique qui veut construire "un bâtiment classé ICPE donc dangereux" selon la Semaine de l'Allier. Comme Y. Monnet, je pense que, le stockage des produits Séveso est dangereux et pose des problèmes de sécurité, cela crée, en plus, très peu d'emplois. Cela fera même fuir d'autres entreprises. P. Boismenu peut nous dire combien il y a actuellement, d'emplois sur ce parc, il ne sait pas le nombre d'emplois que cela va créer pourtant il semble me souvenir qu'il y a de nombreuses années le Président actuel, qui s'occupe du Parc Logistique de Montbeugny (pourtant concédé à Evoléa, plus  question de se déporter !!!!!) avait déclaré avant des élections, il y a une dizaine d'années, qu'il y aurait 300 emplois (voir La Montagne). Et cerise sur le gâteau on parle même d'y ajouter un méthaniseur....tout pour attirer. 

 

 

Accès

regards03 a écrit à plusieurs reprises sur ce sujet :voila ce que nous écrivions le 1/12/2017

 Le préfet vient de valider la position de l'échangeur de Montbeugny sur la RD12. Mais ce qui est surtout important c'est que cet échangeur soit interdit aux camions.

 Nous avons toujours défendu cette solution (en essuyant un certain nombre de critiques).

L'accès au Logiparc se fera uniquement par la RD12 dans les deux sens de circulation. Il est étonnant de voir écrit que le maire de Montbeugny avait préconisé cette solution certes mais avec ouverture aux camions de la RD53 renforcement de celle-ci, puis construction d'une nouvelle route, puis une déviation de Montbeugny, le tout payé par le concessionnaire ou le Département ! Cette position complètement irréaliste avait été soutenue par la Com d'Agglo, position qui devait être défendue à la Don Quichotte ! Elle a changé d'avis il y a quelques mois.

Il faut relire, à ce sujet l'ensemble des articles de La Montagne, du blog de l'ancien député, de regards03.

Mais diable pourquoi reprendre la dernière idée du maire de Montbeugny qui revient à la création d'une nouvelle voie pour poids lourds.......partant de la RD53....après un échangeur qui ne permettrait pas le passage de ces poids lourds. Nous serions au royaume de UBU. A moins de permettre le passage des poids lourds, on revient à la case départ avec la création d'une voie qui permettrait à de nombreux poids lourds de couper entre RN7et RCEA et inversement : 7 à 8 km de route du type RCEA gratuite.

 

Le Maire de Montbeugny revient à son idée de départ différente de celle exposée ci dessus, création d'un barreau depuis le futur A79 pour rejoindre la N7. Vouloir créer une nouvelle voie serait couteux. Qui paierait ? Ce serait dangereux on recréerait une nouvelle RCEA. Les camions ne l'emprunteraient pas uniquement pour aller au Parc logistique mais pour couper entre l'A79 et la  D12. Ce serait un scandale financier, environnemental, une source majeure d'accidents comme sur la RCEA actuelle. Pourquoi revenir sur ce dossier sans doute pour éviter de parler de la plateforme ferroviaire. Il est étonnant qu'aucun conseiller communautaire ne pose cette question. Combien a coûté la réalisation de cette plateforme sans rails ? Il faut que les contribuables le sachent. 

 

"A la recherche des rails disparus" 

Les rails sont repartis /Photo mensongère

Les hôtels de Jérôme Labonne : 

"Mais est-il envisagé des activités qui créeraient davantage d'emplois..et des activités tertiaires comme des hôtels ?" Oh là des hôtels sur le pôle logistique de Montbeugny ! Quelle idée magnifique  du Président de la Commission Grands équipements. La nouvelle gouvernance, en marche, ne semble pas leur apporter l'information.

 Oh oui je verrai bien des hôtels sur ce site ! Le premier ouvrirait sur le bâtiment Actura classé Séveso où on va stocker des produits phytosanitaires. Quelle perspective enthousiasmante ! On pourrait jouer sur le côté culturel en ouvrant également sur l'éventuel bâtiment "Concerto" qui accueillerait des produits dangereux . Un vrai récital. Pour compléter tout cela, un projet de méthaniseur à proximité donnerait une attractivité supplémentaire. Quel cadre ! Il y a bien l'aérodrome qui pourrait constituer une nuisance mais il y a plus d'avions ! La communauté ne s'y est jamais bien intéressée ;

Quel nom donner à cet hôtel ? Je proposerai bien Hôtel de la Gare mais les rails annoncés en 2016 ne sont jamais arrivés !

On pourrait également proposer un nom plus Proustien sur ce site étonnant :  "A la recherche des rails perdus" !

L'hôtel du Port Sec pourrait être choisi. Il a été tellement valorisé au début de la création du pôle. Ce serait un  hommage à l'importante délégation de la communauté qui s'était rendue à Sète pour voir. Mais cette identité va être difficile à porter car le Port Sec est tombé à l'eau ..... 

Pour conclure un peu plus sérieusement, s'il y a un endroit où des hôtels peuvent êtres situés ce n'est sûrement pas sur ce pôle logistique.

Peut-être qu'une implantation sur le bord de la N7 à portée de la RCEA ? Mais là il n'aurait pas fallu que les élus Yzeuriens suppriment les activités de baignade et de canotage aux Ozières. La rivière Allier a droit à ce type d'activité mais pas ses affluents. Cela n'intéresse pas les élus communautaires de l'exécutif adeptes de la nouvelle gouvernance.

A suivre "la récupération des euros "

Guy Chambefort